Yan Campagnolo, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; François Larocque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa et Lawrence David, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Trois ans après une demande faite par le Commissaire aux langues officielles, la Cour suprême refuse toujours de traduire ses décisions rendues avant 1970. Ses motifs ne sont pas valables.
Si la langue des signes française (LSF) est reconnue comme langue d’enseignement depuis 2005, l’accès à un cursus bilingue LSF-français reste compliqué.
Xavier Aparicio, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La maîtrise de la langue joue un rôle important dans l’apprentissage des maths. Les élèves bilingues auraient-ils alors une longueur d’avance dans cette matière ? Que dit la recherche ?
Maîtriser la langue parlée dans une équipe internationale est un atout. Pour éviter que cela ne mette en échec les moins bilingues, des solutions existent. Encore faut-il avoir conscience du problème.
Face aux difficultés des élèves en langues, ne faut-il pas trouver des moyens de les enseigner autrement ? À l’occasion de la Journée européenne des langues, présentation d’un dispositif en vogue.
Dans le cadre familial ou celui d’une garde d’enfants, certains élèves parlent d’autres langues que le français. Un plurilinguisme que l’école gagnerait à valoriser. Retour sur une expérimentation.
L’idée que certains élèves auraient un don pour les langues est courante. Mais est-elle juste ? Et permet-elle vraiment de mettre en place de bonnes conditions d’apprentissage ?
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L’absence quasi complète de français lors de la Commission sur l’état d’urgence ne s’explique pas tant par un réflexe de servitude des francophones eux-mêmes que par la crainte d’être méprisés.
Si le français décline en termes relatifs, le nombre de francophones continue à augmenter. Fidèles à leur langue, le danger que les francophones « disparaissent » s’éloigne de plus en plus.
Les derniers résultats de la recherche sur l’apprentissage des langues invitent à dépasser un certain nombre d’idées reçues sur la parentalité et le plurilinguisme. Quelques éclairages.
Anne Mevellec, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa et Linda Cardinal, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La Ville d’Ottawa dispose d’une politique de bilinguisme depuis 1970. Or, elle n’a jamais réussi à être mise en œuvre, en particulier en ce qui a trait au recrutement de cadres municipaux bilingues.
Quand on apprend une nouvelle langue, les capacités à la comprendre et à l’écrire ne se développent pas aussi vite. D’où une frustration des élèves qu’une méthode d’origine argentine permet d’éviter.
En modifiant la formulation de questions sur la langue d’usage, Statistique Canada a rendu non comparables les données de 2001 à 2016 à celles nouvellement publiées.
Pour aider un enfant à bien apprendre, il est important de reconnaître toutes les langues qu’il parle. Retour sur le « translanguaging », de l’évolution de la recherche aux initiatives pédagogiques.
Xavier Aparicio, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les sous-titres facilitent-ils forcément la compréhension d’un film en VO ? Ou créent-ils une surcharge cognitive ? Tout dépend des circonstances et du type de sous-titres.
Xavier Aparicio, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Un bilingue parle-t-il aussi bien les deux langues qu’il connaît ? Pour être bilingue, faut-il apprendre deux langues dès la naissance ? Retour sur ces idées reçues.
Full Professor, Research Chair in Language Rights, Faculty of Law | Professeur titulaire, Chaire de recherche Droits et enjeux linguistiques, Faculté de droit, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa