Mes recherches en Chine et au sein de la communauté ouïghoure m’ont permis d’observer comment l’usage de la technologie, au début libérateur, est peu à peu devenu une contrainte pour cette minorité.
Le plus grand flou entoure le déploiement des solutions de surveillance prévue dans la loi renseignement de 2015 et les évolutions envisagées en la matière.
Luc Rocher, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les données personnelles sont le carburant de l’économie numérique. Seulement voilà, nous n’avons pas envie que l’on nous trace. On nous dit qu’il est possible de les rendre anonymes. Vraiment ?
Les différends sino-américains autour de la vulnérabilité (prouvée ou non) des technologies, ce qui justifierait l’interdiction de leur commercialisation, se multiplient.
Le RGPD s’appuie principalement sur les principes de transparence et de consentement éclairé. Comment être parfaitement éclairé avec la façon dont vont être traitées nos données ?
Le pouvoir russe aimerait s’affranchir du réseau mondial d’Internet pour affirmer sa souveraineté numérique. Une volonté d’isolation qui suscite scepticisme technique et inquiétudes politiques.
La frontière entre les agences gouvernementales chargées de la sécurité et les grandes entreprises du capitalisme de surveillance devient de plus en plus poreuse.
Les ADFI, vous connaissez ? Le monde de la cybersécurité et du renseignement savent, eux, que les architectures de données fictives immersives peuvent fausser gravement le réel. Dystopie à venir ?
Le contrôle social en Chine, qui partage plusieurs objectifs avec ceux des démocraties occidentales, comme prévenir le risque terroriste, vise aussi à assurer la stabilité du régime.
« Nul au monde n’a puissance sur le jugement intérieur ; si l’on peut te forcer à dire en plein jour qu’il fait nuit, nulle puissance ne peut te forcer à le penser ». (Alain)
Savoir quelles sont les données collectées (et comment) peut permettre de limiter l’immixtion dans sa vie privée, mais l’ampleur de la collecte rend la poursuite de cet objectif bien illusoire..
Mohamed Daoudi, IMT Nord Europe – Institut Mines-Télécom
Avec l’iPhone X, la reconnaissance faciale gagne la société tout entière. Comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les technologies qui la permettent ?
Sylvain Antichan, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) et Lee Jarvis, University of East Anglia
Lee Jarvis revient sur les enjeux des politiques anti-terroristes, leur impact sur la vie sociale mais aussi sur la façon dont elles redéfinissent aujourd’hui les sentiments d’appartenance citoyenne.