Le gobie à taches noires est un poisson envahissant qui s’est établi et répandu dans le fleuve Saint-Laurent au cours des deux dernières décennies à la suite de son introduction dans les Grands Lacs.
(Cristina Charette)
La relation entre la conductivité et l’abondance du gobie à taches noires, espèce envahissante, et les impacts écologiques qui y sont associés, représente un outil simple d’évaluation des risques.
Une hélice de bateau incrustée de moules zébrées. Ces envahisseurs, présents dans le fleuve et dans nos lacs, sont transportés par l'activité humaine.
(NPS/Flickr)
Pour réduire et prévenir les dommages provoqués par les moules zébrées, il faut comprendre que les activités anthropiques sont la cause première de ces invasions biologiques.
En 2020, une invasion de criquets pèlerins a frappé l’est de l’Afrique.
AFP
Une étude souligne les effets positifs des accords internationaux à la fois en termes de protection du consommateur et d’ouverture commerciale.
Le bryozoaire Watersipora subatra est originaire du Japon. Ici dans la rade de Brest, où sa présence est attestée depuis 2019.
Olivier Dugornay/Ifremer
Yoan Fourcade, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Jean-Lou Justine, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et Leigh Winsor, James Cook University
Des modèles climatiques permettent de prédire que l’invasion des vers plats continuera dans le futur, aussi bien en France que dans le monde, et même s’aggravera avec le réchauffement climatique.
La nouvelle espèce Diversibipalium mayottensis photographiée à Mayotte.
Laurent Charles
La chenille Lymantria dispar a dévoré 17 000 kms carrés d’arbres depuis les années 1980. Cet insecte invasif a été importé dans les années 1880 pour lancer l’industrie de la soie en Amérique du Nord.
Chênes attaqués par Corythucha arcuata, à côté d’érables. Le contraste des couleurs est saisissant.
Gyory Csoka
Repérée pour la première fois en France en 2017, la punaise réticulée du chêne étend depuis son aire de distribution. Ses dégâts menacent les chênes européens.
Le ver plat de Nouvelle-Guinée, Platydemus manokwari.
Photo par Pierre Gros
Les animaux commercialisés sont plus susceptibles d’être des espèces envahissantes, y compris un animal de compagnie relativement nouveau : les fourmis.
Un python royal est placé sur une balance lors de la pesée annuelle du zoo de Londres, à Londres, le 21 août 2013.
Leon Neal / AFP
Oiseaux, reptiles ou amphibiens… Les animaux exotiques vendus comme animaux de compagnie suscitent moins d’empathie que les grands mammifères, et la question de leur souffrance reste ignorée.
Mouches mexicaines des fruits. Originaire du Guatemala et du Mexique, cette espèce est envahissante en Californie, où elle pèse sur l’agriculture du pamplemousse. Ici, des femelles déposant leurs œufs sur un fruit.
Jack Dykinga/USDA Agricultural Research Service (2007)
Les invasions biologiques sont une menace importante pour la biodiversité, mais elles coûtent aussi très cher à nos sociétés. Une étude estime ce coût à plus de 1000 milliards de dollars depuis 1970.
Amaga expatria, une espèce spectaculaire, vient d'être signalée en Guadeloupe et Martinique.
Pierre & Claude Guezennec
Plusieurs espèces de vers plats ont envahi les Antilles, dont certaines très spectaculaires. Nous faisons le point avec une étude publiée en même temps que cet article.
Une fourmi du sud de la France, Tetramorium immigrans.
Benjamin Gerfand
Le comportement reproductif de certaines fourmis — partenaires multiples, constitution d’une spermathèque, descendance fertile — peut-il favoriser le succès d’une espèce ?
Une ouvrière donne à manger à une larve.
Eric Darrouzet
Emilie Rojas, Université Jean Monnet, Saint-Étienne
La pollution sonore est de plus en plus présente en eau douce. Comment les espèces natives et invasives y réagissent-elles ?
Des essaims de criquets pèlerins s'approchent du village de Lerata, à environ 300 kilomètres de la capitale kenyane, Nairobi, le 22 janvier 2020.
Tony Karumba/Afp
La Corne de l’Afrique a connu cette année la pire invasion de criquets pèlerins depuis des décennies. Il est difficile de lutter contre cette menace, mais les moyens existent.
Forêt des Landes de Gascogne, où les pins côtoient le feuillus, combinaison qui protège les arbres des ravageurs.
Larrousiney/Wikipedia
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)