Le hedge fund activiste Engine n°1 a convaincu le pétrolier américain de changer de stratégie en alertant sur les faibles performances boursières des entreprises aux activités polluantes.
Manque de standardisation, « greenwashing », incertitudes… Comprendre les obstacles rencontrés par ce marché permet de penser un effort coordonné impliquant tous les acteurs politiques et financiers.
Décryptage des marges de manœuvre et des difficultés à surmonter par chaque type d’acteur pour que soient tenus les objectifs de la transition énergie-climat.
Souad Lajili Jarjir, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Martin Lebelle, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et Syrine Sassi, South Champagne Business School (Y Schools) – UGEI
Une étude internationale montre que les investisseurs restent réservés, voire inquiets, quant aux émissions de « green bonds » sur les marchés financiers.
Une étude relève que l’attention du public aux problèmes écologiques comme la pollution exerce une influence positive sur la rentabilité des indices boursiers durables.
L’obligation liée au développement durable vient compléter la panoplie d’outils de financement destinés à inciter les entreprises à agir de façon plus responsable.
Afin de répondre au mieux aux Objectifs de développement durable, il manque encore aux efforts entrepris par ces institutions financières une cohérence globale.
Volontariste en matière de protection de l’environnement, la Chine entend « verdir » ses projets au sein des nouvelles routes de la soie. Mais pourra-t-elle, seule, éviter le greenwashing ?
Lors du dernier Forum économique mondial, les grandes entreprises semblent avoir pris conscience que les marchés, aujourd'hui défaillants, ne permettraient pas d'atteindre une croissance soutenable.
Les pays du Nord se sont engagés à verser 100 milliards par an à ceux du Sud pour les aider à faire face au changement climatique. Mais la comptabilité de cette aide présente de sérieuses lacunes.
Les obligations vertes ont connu un développement rapide. Pourtant, il faut encore convaincre la majorité des entreprises d’y avoir recours, malgré de solides arguments en faveur de cet outil.
Le cas d'Akuo Energy et son invention de l’“agrinergie” montre que les méthodes des startuppers peuvent permettre d'inventer l'entreprise d'intérêt général, notion qui paraissait utopique.
Ian Cochran, Agence française de développement (AFD) et Benoît Leguet, Agence française de développement (AFD)
En 2016, 32 milliards d’euros ont été investis en faveur du climat en France. Si ces investissements progressent, ils ne sont pas suffisants pour soutenir le développement d’une économie bas carbone.
Les rencontres sur le climat se succèdent mais les résultats se font attendre. Le « One Planet Summit » pourrait s’inspirer du Protocole de Montréal pour mettre la finance au service du climat.
Chargé de recherches du Fonds de la recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) au Centre d’Études du Développement Durable, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne