Le projet de loi «confortant les principes républicains » prend paradoxalement le risque d’affaiblir ces principes car il ne s'attaque pas aux inégalités qui touchent certaines populations.
Réputé plutôt accommodant avec l’islam et les musulmans à son accession au pouvoir en 2017, Macron a étonné le monde musulman par sa soudaine fermeté contre le « séparatisme islamique ».
L’ironie des tensions qui opposent la France et la Turquie, et leurs présidents respectifs, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan, réside dans les nombreuses similarités qui les caractérisent.
Les ONG musulmanes françaises se trouvent soumises à une double injonction paradoxale comme de nombreux Français musulmans, soupçonnés soit de « communautarisme » soit de prosélytisme.
Une étude récente montre que contrairement à certains discours, la population « musulmane » en France fait très largement confiance aux institutions de la République.
Vue d’Australie, la suite d’événements tragiques – et attaques terroristes – illustre certaines faiblesses de la France, notamment sa capacité à rassembler et à ne pas apprendre du passé.
Erdogan cherche à se poser en chef de file du monde sunnite et à accroître son influence régionale. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser ses récentes passes d’armes avec Macron.
Malgré la présence de règles, les demandes d’accommodements au travail pour des raisons religieuses restent généralement tranchées par le superviseur direct du salarié.
Le séparatisme est un phénomène large qui prend appui sur une logique identitaire, mélange d’idéologie et d’appartenance ethno-religieuse. Faut-il pour autant le prendre comme cadre de référence ?
La Belgique comme d’autres pays européens est confrontée à de nombreuses crispations autour de la place de l’islam et de son insertion dans la société.
Cheikh Sokhna, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La célébration du Magal de Touba devra nécessairement intégrer des mesures visant à atténuer le risque de transmission de la Covid-19. Voici quelques recommandations utiles.
La montée des séparatismes est un phénomène ambigu voire qui reste à prouver, et si l’arsenal juridique peut être amélioré, les pouvoirs publics possèdent déjà l’essentiel des instruments nécessaires.
Olivier Roy, European University Institute et Agnès De Féo, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Dix ans d’enquêtes auprès des « fantômes en noir » offrent au lecteur une plongée dans l’intimité insoupçonnée de femmes qui ont fait trembler la République. Préface à l’ouvrage d’Agnès De Féo.
Les termes « radicalisation » et « radicalisés » ont transcendé les lignes éditoriales et les oppositions politiques et connu une véritable explosion depuis 2015.
En termes de religion, en France, beaucoup d’individus sont hésitants, mixant un peu de croyances avec beaucoup d’indifférence religieuse et de perplexité sur l’existence d’un ordre supra-humain.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po