Le sport est-il éthique en soi ? L’héritage des JO se réduit-il à un exercice de communication ? Que signifie même le terme « sport » ? Réflexions sur un fait social total.
L’expertise universitaire, l’exigence journalistique
Articles sur Jeux olympiques 2024
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Et si les sciences permettaient aux nageurs de gagner les quelques fractions de seconde qui feront la différence entre la médaille d’or et une place anecdotique ?
La transition écologique impose un retour des questions de l’impact des activités économiques sur les territoires d’implantations. Une rupture impérative dans les stratégies d’entreprises.
Face aux critiques qui dénoncent un gaspillage des deniers publics, les organisateurs promettent un héritage économique et social durable.
Les humains sont très mauvais au sprint, aucune chance face à un guépard, mais plutôt bons en endurance. Certains sont même capables de battre les chevaux à la course sur longue distance.
Des millions de billets à 24 et 50 euros ont été ou seront mis en vente – ce qui n’aurait pas été possible sans surfacturation des meilleures places.
Les organisateurs ont même dû refuser des inscriptions. Beaucoup rêvent de dire « je l’ai fait » le lundi matin en arrivant au bureau, montrant des photos de leur performance dans un cadre unique.
La mise en vente des premiers billets pour les JO de Paris 2024 a soulevé questions et critiques. Au-delà du système contraignant de packs, c’est bien la stratégie tarifaire qui interpelle.
Le plus rapide sur du plat ne sera pas forcément le meilleur coureur en montée. Va-t-on assister à une surprise lors de ce marathon ?
Les JO de Pékin font la démonstration, une fois de plus, que les grands événements sportifs ont un impact négatif majeur sur l’environnement. Avec le réchauffement climatique, ont-ils un avenir ?
L’austérité budgétaire génère des inégalités croissantes avec un effet négatif sur la participation sportive.
Produire des rapports ne suffit pas : le courage politique s’incarne dans la mise en place de dispositifs concrets dont les retombées doivent être évaluées scientifiquement et de manière indépendante.
S’il est acquis que le mode d’organisation du sport français nécessite une profonde rénovation, le caractère radical de la réforme génère des incertitudes qui doivent être exprimées.
La candidature contient son lot de promesses. La flamme est-elle une vaste fumisterie ou les JO apportent-ils une réelle valeur ajoutée au territoire ?
Tout le monde se félicite de cette excellente nouvelle qui, en plus d’apporter fierté et renommée à la France entière, permettra de redynamiser la croissance économique… Vraiment ? Entretien.
Tout le monde se félicite de cette excellente nouvelle qui, en plus d’apporter fierté et renommée à la France entière, permettra de redynamiser la croissance économique. Vraiment ?
Est-il vraiment pertinent d’envisager les Jeux olympiques à Paris la lumière des excès ou impacts négatifs mesurés récemment ? Oui, notamment pour favoriser un élan sportif dans le pays.
S’abriter derrière des valeurs sportives vertueuses, souvent incantatoires, est tout aussi délétère que relayer un discours sur une corruption généralisée et un capitalisme sauvage inhérents au sport.
En 2017, les établissements scolaires sont invités à célébrer l’Olympisme : une injonction qui ne souffre aucune remise en cause des « valeurs olympiques », qui ont pourtant une face sombre.
La candidature de « Paris 2024 » surfe sur un triple storytelling intéressant, celui de la jeunesse, de la diversité et de l’environnement. Et ce, autant dans le fond (arguments du dossier) que…
Les contributeurs les plus fréquents
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Chef de rubrique Science + Technologie, The Conversation France
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Docteure en science politique, Learning Planet Institute (LPI)
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Enseignant en STAPS, Agrégé d'EPS, à l'Université Paris-Est Créteil, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
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Maître de conférences, Université Savoie Mont Blanc
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Chercheur en psychologie du sport et responsable de la préparation mentale à la FFR, Université de Bourgogne
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Doctorante en droit public et en informatique, CERCCLE (EA 7436) et LaBRI (UMR 5800), Université de Bordeaux
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Maître de conférences (HDR), sociologie, Université de Montpellier
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Professeur des Universités en sciences du sport, Université de Poitiers
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Maître de conférences en STAPS (sociologie et management du sport), Université Rennes 2
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Professeur d'économie, Sports Management School
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Head of department, Kedge Business School
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Professeure de sociologie du sport, Université Gustave Eiffel
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Docteur en science politique, Institut de Recherche Montesquieu-Centre Montesquieu de Recherche Politique, Laboratoire Cultures – Éducation – Sociétés, Université de Bordeaux
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Maitresse de Conférences en physiologie de l'exercice - Faculté des Sciences du Sport - Université de Poitiers, Université de Poitiers
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Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, Université Bordeaux Montaigne
