Si la laideur est aujourd’hui une valeur à la mode, c’est tout simplement parce que la beauté ne l’est plus.
Tamara de Lempicka, Jeune Fille en vert (détail), 1927-1930, huile sur contreplaqué, collection du Musée national d'Art moderne, Paris.
Jean-Pierre Dalbéra / Flickr
Contrairement aux idées reçues, le corset continue d’être la solution miracle pour obtenir une silhouette de jeune fille moderne, mince et galbée, valorisée tout au long des années 1920.
Le phénomène « drag » en pleine lumière, et au pied d'un décor qui évoque la tour Eiffel.
Francetv
Femme émancipée à l’allure androgyne, la figure de la garçonne fut aux avant-postes de la modernité. Mais elle déchaîna aussi la haine des conservateurs, effarés par cette figure transgressive.
Les tissus plissés ont fait la renommée du créateur/
Caroline Blumberg/EPA
Les prénoms choisis pour nos enfants suivent les tendances, comme toute autre expression culturelle. C’est une question de goût, mais aussi de changements sociaux.
Aux États-Unis, les ventes de cassettes ont bondi de plus de 30 % en 2020.
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Joan Le Goff, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’essor du commerce en ligne de produits de seconde main conduit de nombreux particuliers à s’improviser logisticiens. Un travail peu vertueux et nettement moins distrayant que l’achat ou la vente.
Le défilé Dolce&Gabbana – Crédit photo : Decentraland via Fashion Network.
Decentraland
L’industrie de la mode a déjà compris l’intérêt de l’intelligence artificielle pour s’engager vers une plus grande durabilité. Et si, demain, nous achetions des vêtements numériques ?
En 2017, la marque Burberry avait défrayé la chronique en détruisant pour 31 millions d’euros de vêtements et de cosmétiques invendus.
Oli Scarff/AFP
La gestion des invendus devient incontournable pour l’industrie de la mode. Les enjeux et les solutions ne sont pas les mêmes dans le luxe que dans la « fast fashion ».
L’invendu le plus vertueux est celui qui n’est pas produit.
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L’interdiction de détruire les vêtements invendus tombe sous le sens. Mais la nouvelle gestion des invendus qu’elle implique pourrait perturber d’autres pratiques de la mode circulaire.
Le livre « Entre glamour et souffrance » décrit un système qui impose de nombreux paradoxes que les mannequins sont peu nombreux à remettre en cause.
« Après cette expérience, j’ai l’impression de mieux me connaître », souligne une participante au groupe d’étude qui a fait du tri dans ses placards.
Geneva Vanderzeil / Flickr
Un groupe de 10 participantes a accepté de ne garder que 35 vêtements pour vivre au quotidien. Au bout de trois semaines, elles ont déclaré se sentir moins stressées.
La pudeur, Antonio Corradini, chapelle Sanseverio de Naples. Détail.
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Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professeur de théologie et histoire des religions à la Luxembourg School of Religion & Society (LSRS), co-directeur de recherche, Collège des Bernardins