La « souveraineté économique », difficile d’être contre mais qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce synonyme de « patriotisme économique » ? Est-ce favoriser des champions nationaux ? Autre chose ?
Les firmes multinationales semblent parfois jouir d’une forme d’impunité pénale. Que la justice française se saisisse du cas Lafarge pourrait bien marquer une rupture d’envergure.
La balance commerciale française s’est dégradée entre 2019 et 2021, du fait notamment du recul de l’excédent commercial des multinationales françaises en 2020.
Dans leurs communications en anglais, les multinationales américaines et allemandes mettent davantage l’accent sur l’analyse et la complexité du texte que leurs homologues britanniques et françaises.
La pandémie avait entraîné un ralentissement des rachats d’entreprises. Depuis, les groupes du CAC 40 ont repris le mouvement mais en sélectionnant plus finement leurs cibles.
Jocelyn Husser, IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université et Stéphane Ouvrard, Kedge Business School
Le projet de directive européenne CSDD, inspirée par la loi française, renforce le rôle des directions achats des entreprises pour garantir la conformité de leurs politiques responsables.
Si de récents exemples semblent décourager de telles initiatives, elles sont loin d’être inutiles, ne serait-ce que sur le plan de la mobilisation médiatique.
Depuis 2021, les laboratoires pharmaceutiques ont l’obligation de stocker des médicaments et des initiatives visant à maintenir une production à forte valeur ajoutée sur le territoire émergent.
Dans un contexte de vive concurrence sur le marché du travail, les investissements pour attirer les meilleurs profils constituent un facteur clé de succès pour les grandes entreprises.
Tiphaine Jérôme, Grenoble IAE Graduate School of Management et Florence Depoers, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les normes internationales obligent les multinationales à communiquer sur leur taux théorique et réel d’impôt sur les sociétés. Certaines déclarations sont néanmoins plus transparentes que d’autres.
L’État dispose de leviers d’action financiers et fiscaux pour inciter les plus grandes entreprises à participer au retour d’une partie de la production sur le territoire national.
L’accord signé en octobre par 136 pays constitue un précédent historique dans la lutte contre l’évitement fiscal et les paradis fiscaux, mais cette initiative n’épuise pas le sujet pour autant.
Les grandes entreprises ont les moyens d’être vectrices de progrès dans des pays aux lois hostiles et peuvent s’appuyer sur des arguments solides. D’autant que cela ne dessert pas leurs intérêts.
Assiette, exceptions, coordination internationale, négociations européennes… De nombreux points restent à trancher avant de concrétiser le projet entériné par les grandes puissances début juin.
Depuis plus de 30 ans, les patrons de LVMH et Kering prennent des décisions dont les motivations économiques restent parfois secondaires. Retour sur un duel au sommet du luxe français.
La pandémie a révélé que l’approvisionnement en médicaments pouvait être sujet à de dramatiques fragilités. Le Vieux Continent demeure pourtant, et de loin, le leader mondial en la matière.
La crise actuelle contraint les équipes à l’immobilité, freinant le développement de compétences interculturelles indispensables au bon fonctionnement des organisations multinationales.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professor of Medical and Psychology Anthropology, Universié de Turin, Fellow 2016- IméRA Aix-Marseille, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)