Pénurie de main-d’œuvre, dette Covid, les salariés de la restauration doivent aussi composer avec des conditions de travail qui se dégradent, sans collectif pour les protéger.
Les réfugiés, qui ont environ 12% de chances de moins d’avoir un emploi que les migrants volontaires, peinent à faire valoir leurs formations et expériences passées dans leurs pays d’accueil.
La revitalisation syndicale observée en France ces dernières années se constate également ailleurs en Europe et en Amérique du Nord. Mais la capacité de cet élan à s’inscrire dans la durée interroge.
Les réceptionnistes, serveurs ou femmes de ménage peuvent souffrir de situations dans lesquelles les clients les ignorent ou leurs savoir-faire ne sont pas reconnus.
Avec la pénurie de main-d’œuvre, la rétention au travail des employés plus âgés est essentielle. Pour ce faire, il importe de satisfaire leurs besoins de compétences, d’autonomie et de relations.
Les pénuries s’expliqueraient plus par un manque de candidatures que par un manque de candidats. En cause, les conditions d’exercice et l’image des techniques de recrutement mobilisées.
Maëlezig Bigi, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L’attention autour du terme de « quiet quitting », qui consiste à se limiter au strict minimum, pourrait refléter l’émergence d’un mécanisme de défense face à un travail qui n’est plus tenable.
Le projet de réforme de l’assurance-chômage s’appuie sur le principe, largement contesté, qu’un durcissement des conditions d’indemnisation inciterait à un retour plus rapide sur le marché du travail.
La proportion des parents se disant ouverts à une baisse de salaire en échange de meilleures mesures de conciliation a chuté à 31 % en juin 2020, et stagné à 27 % en mai 2021 et 2022.
Les obstacles qu’il reste à surmonter pour un déploiement à grande échelle de cette technologie concernent notamment les attentes alimentaires et les imprimantes mais aussi l’ensemble de l’écosystème.
Considérant que le développement professionnel des enseignants est associé à un mieux-être au travail, il convient d’envisager des activités de formation continue adaptées à la profession enseignante.
Si la croissance est faible tandis que l’inflation continue de monter, les dirigeants ne doivent pas ignorer la bonne performance du marché du travail lorsqu’ils devront prendre des décisions.
Les médias font de plus en plus état de la présence d’enseignants non légalement qualifiés dans les écoles québécoises, ce qui inquiète à la fois les parents et les gestionnaires.
Chercheuse affiliée au Centre d’études de l’emploi et du travail, Co-directrice du Groupe d’études sur le travail et la santé au travail (GIS Gestes), Maîtresse de conférences en sociologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)