En désignant la limitation de la population mondiale comme une priorité politique par rapport au changement climatique, le candidat à la présidentielle 2017 nous abuse et corrompt notre sens moral.
Le burkini, cet obscur objet du débat public. Et demain : les crèches de Noël dans les mairies et les repas de substitution dans les écoles?
bellmon1/Flickr
Ou l'on comprend, à travers quelques artefacts des sciences de gestion, pourquoi la rentrée politique se fait sur fond de surenchère identitaire. Et pourquoi ça risque de durer…
Emmanuel Macron prend les rênes au Puy du Fou (Vendée), le 19 août.
Loïc Venance/AFP
L’ex-locataire de Bercy, qui séduit une France « privilégiée », fait face à un problème de taille : celui de l’adéquation entre le jeu auquel il veut s’inviter et le jeu de cartes dont il dispose.
Nicolas Sarkozy et François Hollande réunis à l’occasion de la marche républicaine organisée peu après les attentats du 7 janvier 2015.
Dominique Faget/AFP
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
François Hollande lors d'un sommet tripartite en Italie, le 22 août, le pouvoir et l'impuissance.
Vincenzo Pinto / AFP
Les « conversations privées » du président parues dans un livre sont un éloquent témoignage du désarroi et du décalage de nos représentants avec un monde qu’ils ne comprennent plus.
Nicolas Hulot a créé la surprise en annonçant son renoncement.
Damien Senger/Flickr
Vanessa Jérome, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Pressenti pour porter les couleurs des Verts à la présidentielle de 2017, Nicolas Hulot a créé la surprise en annonçant son renoncement. Les écologistes seraient-ils « maudits » avec cette élection ?
Un Congrès pour tourner la page de la crise. Ici Sandrine Rousseau et Julien Bayou, les deux porte-parole de EELV.
Alain Jocard / AFP
Après plusieurs mois de crise et une vague de départs, les Verts se sont réunis les 11 et 12 juin pour tenter de se relancer à un an de la présidentielle. L'occasion de définir une stratégie commune.
Donald Trump en salle de réunion dans un épisode de « The Apprentice ».
Nick Lehr/The Conversation
Une récente enquête du Cevipof met en lumière la popularité du ministre de l’Économie auprès d’un électorat âgé, libéral, plutôt favorisé socialement et peu fidèle à la gauche.
Envers et contre tout, François Hollande croit encore en ses chances pour 2017.
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La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
Lors d'une cérémonie aux Invalides en mémoire d'Yves Guéna, ancien président du Conseil constitutionnel, le 8 mars 2016.
Ian Langsdon/ POOL / AFP
A un an de la présidentielle en France, un nouveau duel opposant la candidate du FN à un candidat de gauche ou de droite paraît probable. A moins d’inventer un nouveau mode de scrutin.
Le ministre de l’Économie en visite chez Saint-Gobain, à Pont-à-Mousson, le 12 avril dernier.
Sébastien Bozon/AFP
À la question est-il possible ou impossible d’être dedans et dehors en même temps ? L’ambitieux ministre de l’Économie Emmanuel Macron répond tranquillement : oui !
France stratégie ambitionne de produire des notes prospectives chaque semaine.
France Stratégie/DR
Alexandre Faure, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Matignon a récemment lancé une plate-forme de réflexion et de prospective pour préparer la France de 2027. Mais il pourrait bien s'agir aussi de préparer l’échéance de 2017.
La “marque Sarkozy” pendant la campagne de 2007.
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Retour sur une étude menée en décembre 2015 selon laquelle Sarkozy, marque préférée des primaires chez les sympathisants Républicains, reste mal perçue des Français, à l’inverse de la marque Juppé.
Les candidats à la primaire socialiste en août 2011.
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Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.
La candidate du FN, le 17 avril dernier à Paris.
Joël Saget/AFP
Pour combattre le Front national, au lieu de le démoniser, il faut commencer par souligner qu’il est un parti banalement capitalo-présidentialiste, pas plus antisystème que d’autres.
En 2012, François Hollande avait promis la rupture avec l'ère Nicolas Sarkozy.
Damien Roué/Flickr
Pourquoi est-il si difficile de changer de chemin ? Les décisions des dirigeants sont-elles influencées par les choix passés ? Le sort de la présidentielle 2017 est peut-être déjà joué.
Marine Le Pen met les choses au point.
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La conjonction entre une situation économique alarmante et la crise des migrants en Europe pourrait bien servir de marchepied à Marine Le Pen, engagée dans une tentative de banalisation du FN.
Grand-messe à l'Elysée, le 7 septembre 2015.
Charles Flatiau/Reuters
Malgré les difficultés rencontrées par ses adversaires politiques, l'aggravation du chômage et une crise grecque mal résolue obèrent les chances de Hollande pour la présidentielle de 2017.
Chercheur associé en science politique au Centre de sociologie des organisations - Chef de projet transition énergétique à France stratégie, Sciences Po