Se poser la question n’est pas sans pertinence, même si l’on veut toujours croire à un succès au moment de se lancer : la moitié des alliances échoue et la situation est souvent gérée à l’improviste.
Les scandales des moteurs truqués interrogent la marge de manœuvre laissée aux dirigeants et invitent, peut-être, à renforcer l’exercice par les conseils d’administration de leurs contre-pouvoirs.
Particulièrement dépendants de leurs fournisseurs et sous-traitants, les grands groupes ont tout intérêt à soutenir la santé économique de leur écosystème.
Les défenseurs de Carlos Ghosn qualifient sa situation de « prise d'otages ». Les soutiens de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei arrêtée au Canada, en font de même. N'est-ce pas excessif ?
Ces ressources indispensables à la fabrication de smartphones ou d’ordinateurs sont devenues une arme géopolitique pour l’empire du Milieu, qui en assure 85 % de la production mondiale.
Manon Ott, Université d’Evry – Université Paris-Saclay
Comment vit-on dans ces anciennes banlieues ouvrières en mutation ? Comment s’y engage, ou non, la jeunesse actuelle ? Un documentaire explore un pan méconnu de la banlieue des Mureaux. Extraits.
C'est dans la boîte N.13 : Renault-Nissan-Fiat
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Ce dernier numéro de la saison du podcast « C’est dans la boîte ! » revient sur le mariage avorté avec Fiat et les tensions entre le constructeur français avec son allié japonais.
Une analyse des entretiens menés par les dirigeants de Renault au moment de l’affaire des faux espions, en 2011, met en lumière les techniques discursives pour, entre autres, imposer l’autorité.
De quelles suffisances et insuffisances, en matière de gouvernance d’entreprise, la chute de Carlos Ghosn est-elle le symptôme ? Entretien avec Pierre Alanche, ancien administrateur salarié.
Certains ordres religieux comme celui des Dominicains offrent un cas de gouvernance à étudier pour les multinationales modernes soucieuses de démocratie.
La chute du PDG de Renault révèle les lacunes du système de gouvernance des grands ensembles industriels qui lui ont permis d’accéder à une forme de toute-puissance.
Le PDG jalousait-il les plus grosses fortunes de la planète ? Cette hypothèse permettrait d’expliquer ses présumés comportements déviants qui ont précipité sa chute.
Malgré ses succès, le dirigeant de Renault était contesté pour ses méthodes. Son arrestation, le 19 novembre au Japon, relance le débat sur le système de gouvernance des entreprises françaises.
Comment expliquer la dégringolade de l’action Renault après l’arrestation de son PDG alors que, généralement, les marchés se soucient peu du sort des dirigeants ? Éléments de réponse.
Alors que Renault vient d’annoncer un bénéfice net 2015 en hausse de 41 %, retour sur ses relations avec l’État actionnaire : spécificité française dans l’évolution du capitalisme mondial.