On ne peut comprendre les nouveaux fondamentalismes sans prendre la mesure des puissances déstabilisatrices qui travaillent en profondeur notre époque et notre monde.
Attachée à sa laïcité, la République française se refuse à créer un enseignement spécifique des traditions religieuses. Qu’en est-il dans le reste de l’Europe ?
Jamais un président élu achevant son mandat avec une majorité parlementaire n’a été réélu. Une étrange malédiction qui éclaire aussi la non-candidature de François Hollande.
Dans « La République » de Platon, cette grosse guêpe prédatrice fait son apparition au moment de l’oligarchie, quand les riches commandent, et que les pauvres ne participent point au pouvoir.
Rita Hermon-Belot, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
La forte sensibilité de la France face à l’expression religieuse s’explique par son histoire singulière. Le pays a traversé une série de crises avant d’aboutir à la neutralisation de l’espace public.
La Vᵉ République va mal, très mal. La vraie corruption est dans l’esprit général : plus que d’un défaut d’honnêteté, nos élites souffrent d’un défaut d’espérance.
Le système scolaire français n’est plus perçu comme un modèle d’efficacité et de bonne intégration par les experts internationaux. Il faut entreprendre un processus de changement.
Si le gouvernement fixe généralement le cadre général des établissements scolaires, les collectivités locales assurent elles la gestion au quotidien. Doit-on tendre vers plus de décentralisation ?
Les travaux issus du séminaire « École et République » ont permis d’élaborer un indice de qualité des systèmes éducatifs. Il faut pousser la réflexion pour aller encore un peu plus loin.
L’enquête PISA sur l’enseignement dans le monde est basée sur les performances moyennes des élèves. Il faut prendre d’autres éléments en compte pour un meilleur classement et établir un nouvel outil.
La supériorité hautement revendiquée par ce proche de François Hollande en dit long sur l’effacement des « valeurs » républicaines. Pourtant, le ministre n'est pas au-dessus du citoyen.
La présidente Dilma Roussef a été suspendue pour six mois de ses fonctions par un vote du Sénat. Une décision dévastatrice pour toutes les institutions et la classe politique brésilienne.
Islam, laïcité et République : qu’est-ce qui se discute ? Pourquoi les discussions se déroulent-elles dans un climat aussi tendu ? Ne gagnerait-on pas affronter l’en deçà de la discussion ?
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po
Sociologue, professeur à l'UC Louvain, membre associé à l'URMIS, affilié à l’Institut Convergences Migrations, Université catholique de Louvain (UCLouvain)