Les Napolitains et l’ensemble du sud de l’Italie prennent, grâce au football, une revanche sur un Nord plus riche et jugé méprisant, comme ils l’avaient fait il y a 30 ans avec Maradona.
Le soutien de supporters du Moyen-Orient ou d’Asie du Sud-Est à des équipes comme le Brésil ou l’Allemagne traduit des bouleversements profonds dans le rapport aux équipes nationales de football.
Dominique Bodin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et Luc Robène, Université de Bordeaux
Un manque d’anticipation, d’organisation, de concertation et de préparation explique les débordements lors du match de la coupe d’Europe sans pour autant qu’il s’agisse d’un phénomène récent.
Retour sur l’histoire de la grande compétition qui oppose les meilleures sélections européennes depuis 1960 et dont la seizième édition vient de débuter.
Dominique Bodin, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et Luc Robène, Université de Bordeaux
La compétition est double : sur le terrain et dans les tribunes. Le problème posé aux organisateurs peut se résumer ainsi : comment conserver l’esprit festif et assurer le contrôle social ?
Le football corse, qui a dû batailler ferme pour être reconnu par les clubs et les instances nationales, a développé un victimisme appelé à devenir l’un des éléments constitutifs de son identité.
En créant un continuum entre des faits de nature et de gravité différentes, les autorités traitent uniformément des comportements variés. Le supportérisme extrême revêt pourtant des formes diverses.
Les violences qui ont eu lieu autour du match de football Russie-Angleterre ne sont, hélas, pas nouvelles. Tentative d'explication de ces comportements déviants à l'aide des sciences sociales.
Le sport professionnel, par ailleurs tant décrié, tant critiqué pour ses dérives et scandales médiatisés, est capable de mettre en pratique les valeurs qui lui confèrent son exigence d’exemplarité.