L’analyse du viol comme sujet récurrent dans les médias nous renseigne autant sur l’évolution des représentations des violences sexuelles que sur l’histoire de leur politisation progressive.
Gisèle Halimi, figure d’un XXᵉ siècle en ébullition, a croisé des situations qui ont laissé une trace écrite et orale en France, au Maghreb et jusqu’en Palestine
L’arsenal juridique historique de l’Église a laissé des traces et a probablement renforcé le sentiment d’impunité des prêtres incriminés dans des affaires d’agression sexuelle sur mineurs.
Comment fixer des limites ? Comment affronter la peur du rejet ? Voilà des sujets dont les adolescents ont besoin de parler pour affronter les stéréotypes sexistes ou la pression de leurs camarades.
En juillet 1970 sort un numéro de revue révolutionnaire, « Libération des femmes : année zéro ». On y lit un récit de viol qui déconstruit les mécanismes de domination à l’œuvre dans l’agression.
Les violences de genre ne sont pas circonscrites au seul cadre familial. Harcèlement de rue et sexisme ordinaire, féminicides, viols, continuent d'envahir nos sociétés et nos imaginaires.
Notre ADN recèle beaucoup d’informations très personnelles : de la couleur de nos yeux jusqu’à notre âge. Quand la police scientifique y met son nez, elle peut dresser un portrait-robot génétique.
Comment les pays esclavagistes et colonisateurs ont-ils (ré)inventé l’« Autre » pour mieux le dominer, posséder son corps comme son territoire ? Extraits du livre « Sexe, race et colonies ».
Misgav Har-Peled, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Que révèle le porc du slogan #BalanceTonPorc ? S’agit-il d’une simple insulte ou d’une référence péjorative à l’animalité ? Retour historique des deux côtés de l’Atlantique.
Caroline Michon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’Inde a une histoire longue et plurielle de luttes féministes. Retour sur le mouvement indien des femmes et les enjeux à venir pour les femmes indiennes.
À l’aide des outils numériques, la militance féministe d’aujourd’hui joue sur plusieurs tableaux : médias sociaux, invasion de la sphère publique, scandalisation, provocation…
Pourquoi un si long silence sur les agissements d’Harvey Weinstein ? Pourquoi les révélations affluent‑elles maintenant ? La sociologie du scandale apporte un éclairage sur ces questions.
Les violences sexistes constituent toujours une réalité majeure de la société française. Si le droit positif a évolué, il reste beaucoup à faire sur le plan éducatif, notamment auprès des hommes.
Entre une culture du viol pleine d’ambiguïtés et des violences gynécologiques trop souvent passées sous silence, la femme et son corps sont sans cesse brutalisés.
Les polémiques actuelles se focalisent essentiellement sur le caractère intentionnel ou accidentel des faits. Pourtant, là n’est pas la seule question.
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne