Des manifestations de soutien aux Ouïgours sont parfois organisées dans des pays musulmans, comme ici à Istanbul le 1er octobre 2020, mais elles restent rares et ne rassemblent pas de grandes foules.
Ozan Kose/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et Emmanuel Lincot, Institut Catholique de Paris
Le traitement que la Chine inflige aux Ouïgours sur lequel les États musulmans ferment généralement les yeux s’explique notamment par les préoccupations sécuritaires liées à l’Afghanistan voisin.
Un policier monte la garde devant une mosquée durant la fête de Eid al-Fitr, juillet 2017, à Kashgar dans le Xinjiang.
Johannes EISELE / AFP
Marc Julienne, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La stratégie de « déradicalisation » de Pékin pourrait aboutir à l’aliénation définitive des populations chinoises musulmane et aggraver le radicalisme violent tant en Chine qu’à l’étranger.
Agriculteurs ouighours durant la cueillette de melons près d'Urumqi, dans le Xinjiang, une région convoitée pour ses terres riches en minéraux.
GOH CHAI HIN / AFP