Une monnaie n’a d’existence que lorsque les citoyens lui accordent leur confiance. Cela pourra-t-il être le cas pour l’euro numérique auquel songe la Banque centrale européenne ?
L’actuel programme budgétaire du RN accroitra les déficits, alors que les taux d’intérêt de la dette se tendent. Les grands perdants de ce programme risquent d’être les électeurs du RN.
L’inflation alimentaire s’explique par les évolutions du prix du pétrole, par les événements géopolitiques mais aussi par les fluctuations des taux de change. En la matière, l’euro semble protecteur.
Les montants des investissements européens dans des technologies comme les batteries électriques ou les semi-conducteurs restent limités par rapport à la Chine ou aux États-Unis.
Une étude montre que les anomalies de températures ont des impacts macroéconomiques différenciés sur les pays de la zone euro. Pourront-ils alors rester régulés par une politique monétaire unique ?
Depuis 2015, les coûts salariaux ont augmenté plus rapidement que dans l’ensemble de la zone euro – que les États aient adopté la monnaie unique ou pas.
La stratégie de spécialisation dans le tourisme a permis à ce petit pays de la côte Adriatique d’adopter début 2023 la monnaie unique, qui lui procure désormais de nouveaux avantages.
Quelle sera la trajectoire de la hausse des prix en 2023 dans la zone euro ? Tour d’horizon des arguments en faveur d’une accélération et d’une décélération.
En cas de choc sur l’emploi, les mécanismes d’offre et de demande n’agissent pas partout à la même vitesse chez les 27, ce qui appelle des politiques spécifiques malgré l’Union.
La Slovénie, la Bulgarie, les états baltes ou encore bientôt la Croatie pourraient subir les effets de politiques monétaires davantage adaptées à la situation de grands États membres plus influents.
Pour une banque commerciale ou une entreprise, les pertes sont problématiques. Pas pour une banque centrale car ça ne l’empêche pas de fonctionner, même si cette situation pose question.
L’Allemagne a enregistré son premier déficit commercial extérieur depuis 1991. Une mauvaise nouvelle pour l’ensemble de ses partenaires de l’Union européenne, et en premier lieu pour la France.
Les taux négatifs auxquels la banque centrale a accordé certains prêts jusqu’en juin 2022 constituent une forme de subventions aux banques pour qu’elles empruntent auprès de l’Eurosystème.
Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le resserrement de la politique monétaire de la BCE accroît les déséquilibres économiques entre les pays de l’Union européenne, faisant resurgir le spectre de la crise des dettes souveraines de 2011.
Si la croissance est faible tandis que l’inflation continue de monter, les dirigeants ne doivent pas ignorer la bonne performance du marché du travail lorsqu’ils devront prendre des décisions.
Aux États-Unis, la double dégradation actuelle des déficits publics et de la balance courante pourrait mettre fin à une période historique de financement aisé auprès des investisseurs étrangers.
Les différents rythmes d’inflation des deux côtés de l’Atlantique et les réponses monétaires envisagées face à la hausse des prix devraient entretenir la dépréciation de la devise européenne.
Comment la fixation des taux par le conseil des gouverneurs de la banque centrale se répercute-t-elle jusque sur les prix à la consommation ? Explications.
Les écarts de taux d’intérêt entre pays européens n’ont jamais été aussi bas et le contexte politique devient de plus en plus favorable à la contrepartie d'une fiscalité commune.