Un projet de recherche revient sur le processus de délibération au sein d’un groupe d’experts aux visions divergentes qui a posé les jalons du texte européen visant à responsabiliser la finance.
La couverture médiatique de l’intelligence artificielle reflète davantage l’engouement du milieu des entreprises et du gouvernement que les opinions critiques.
Jouer à l’expert ne fonctionne ni auprès de qui n’y connaît rien, ni auprès du spécialiste. Mais si ces mots ne signifient souvent pas davantage que « j’aime bien », comment en parler autrement ?
Oksana Mitrofanova, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’Ukraine a longtemps été insuffisamment observée et analysée en France, notamment du fait du manque de spécialistes en relations internationales maîtrisant la langue ukrainienne.
Lorsque le décideur manque d’informations, comme lors des crises récentes, il peut s’appuyer sur la théorie de la décision qui l’invite à pondérer différents modèles imparfaits par nature.
La place grandissante faite aux experts dans les décisions politiques interroge les citoyens dont l’expertise avérée sur certains domaines demeure peu sollicitée.
Les poursuites contre deux figures du vignoble bordelais accusés d’être « juges et parties » révèlent les limites de l’évaluation des crus, un critère déterminant dans les décisions d’achat.
Les mots de la science, le podcast qui décrypte les mots clés de la recherche pour mieux comprendre l’époque. Cet épisode est dédié au concept d'expert·e.
La Convention citoyenne pour le climat vient de rendre 149 propositions. Des chercheurs consultés par les groupes de travail tout au long du processus racontent cet exercice inédit de démocratie.
Plusieurs chaînes YouTube de vulgarisation scientifique s’appuient sur la zététique : la pratique du scepticisme ou doute raisonnable. Si les contenus sont en général de qualité, des limites existent.
L’argument d’autorité que constitue la référence aux avis du conseil scientifique ne suffit pas pour faire accepter les décisions politiques aux citoyens.
L’essor de la police scientifique a définitivement implanté l’expertise au cœur de la procédure judiciaire. Pourtant, les prérequis d’une expertise scientifique ne sont pas toujours bien encadrés.
L’attrait de la nouveauté ayant petit à petit laissé la place à la routine, les think tanks peinent à transformer leur production en réelle impulsion politique.
À la suite de l’incendie de l’usine Lubrizol, la couverture qu’en ont fait les médias interroge sur leur responsabilité dans ces situations d’incertitude.
Comment instaurer une intelligence artificielle « digne de confiance » ? Quels en seraient les fondements juridiques et règlementaires ? Qui peut agir, en Europe et en France ?
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins