La petite enfance est une période critique, durant laquelle se construisent les bases des habitudes de toute une vie. Éduquer les enfants à bien dormir servira leur santé et leur bien-être futurs.
Au lendemain des fêtes et des confinements vient la tentation d’un régime amaigrissant. Or s’agissant de l’effet à long terme comme des bienfaits santé, on ne peut que vanter le régime méditerranéen.
Les pays les plus touchés au monde par l’obésité se situent dans le Pacifique. Comprendre pourquoi nécessite de s’intéresser à la diversité des territoires et des cultures des populations.
Pendant deux mois, le confinement a modifié les habitudes des Français. Limitation des sorties, de l’activité physique, modification des pratiques alimentaires… Avec quel impact sur leur corpulence ?
Parcourue d’injonctions contradictoires, façonnée localement, sans cesse réinventée : l’alimentation dans les villes du Sud global échappe au récit d’une uniformisation occidentale.
La lutte contre l’obésité est d’autant plus efficace qu’elle est précoce. Pour sensibiliser les individus et les inciter à adopter une alimentation saine, le marketing social a fait ses preuves.
Si la durabilité des systèmes alimentaires est menacée aujourd’hui par un excès de calories d’origine animale, elle l’est également, et c’est bien moins connu, par les calories ultratransformées.
Alors que rouvrent les écoles, l’accueil des enfants atteints de maladies chroniques, ou souffrant de problèmes de santé mentale, a encore été peu abordé. Quelques points de repère.
La majorité des patients admis en réanimation suite à une infection par le SARS-CoV-2 présentent un surpoids important. Pourquoi les personnes obèses sont-elles plus menacées par ce coronavirus ?
Une alimentation diversifiée et riche en fruits, légumes et autres sources naturelles de fibres est nécessaire au microbiote intestinal. Et cela contribue à préserver notre santé.
Si le sommeil est répandu dans tout le monde animal, c’est bien qu’il joue un rôle primordial. De fait, la privation de sommeil va de pair avec des troubles métaboliques et neuropsychiques.
Pour la première fois, cette étude montre que les lipides retrouvés dans la circulation après la digestion d’un repas peuvent agir directement sur les neurones du « système de la récompense ».
Préserver le plus longtemps possible le « métabolisme de base sain » qui s’observe chez les populations jeunes pourrait être la clef pour vivre vieux et en bonne santé.
La consommation excessive de malbouffe pendant l’adolescence peut altérer le développement du cerveau, ce qui entraîne de mauvaises habitudes alimentaires durables.
Nous ne sommes pas égaux devant le surpoids : notre tendance à grossir dépend de nos gènes. L’identification de ceux impliqués dans l’obésité fait espérer la mise au point de nouveaux traitements.
Directrice de recherche honoraire. Coordinatrice du Réseau National Alimentation Cancer Recherche (réseau NACRe) de janvier 2000 à septembre 2020, Inrae