Le secteur du plastique surfe sur la vague Covid-19 : emballages, masques, visières, sont produits et consommés en masse. Mais quid des tissus en fibres naturelles ?
Les appels à déconsommer reviennent à ne pas considérer la matérialité de la consommation, et à nier les difficultés tangibles de ceux qui ont du mal à y accéder.
Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique)
Notre consommation a subi un coup de frein brutal avec le confinement. L’occasion d’interroger nos besoins et de redécouvrir les objets inutilisés dont regorgent nos logements.
Les déchets électroniques s’accumulent et sont une ressource à exploiter. Les dispositifs microfluidiques permettent de développer le recyclage, y compris celui des terres rares – ressources précieuses.
Le commandant Paul Malassigné a mis en place un dispositif de recyclage des tenues de sapeurs-pompiers. Comme quoi, on peut aussi être entrepreneur dans l’administration !
Sur le plateau de Saclay, au sud-ouest de Paris, des projets de recherche expérimentent de recycler l’urine pour la substituer aux engrais dans l’agriculture.
Pour décrypter le débat actuel sur la consigne, il faut revenir au cadre dans lequel s’inscrit la politique des déchets en France, conduite avec les collectivités et les acteurs du recyclage.
Le scientifique suédois Magnus Soderlund a récemment questionné les freins symboliques, économiques et sanitaires qui entourent le cannibalisme : décryptage.
Ces ressources indispensables à la fabrication de smartphones ou d’ordinateurs sont devenues une arme géopolitique pour l’empire du Milieu, qui en assure 85 % de la production mondiale.
Les Français sont aujourd’hui davantage prêts à la sobriété énergétique qu’à la réduction de leur consommation d’objets. Les auteurs du livre « Du gaspillage à la sobriété » expliquent pourquoi.
Depuis 1995, ce fabricant américain innove pour réduire son empreinte carbone recyclant, par exemple, des filets de pêche. Prochaine étape : des produits à impact positif !
Comme d’autres secteurs, l’industrie du plastique et de son recyclage font aujourd’hui face aux enjeux de la transition numérique et de l’automatisation qui en découle.
Votée en 2015, la tarification incitative dans la gestion des déchets municipaux peine à se généraliser. Une mesure pourtant plus efficace que la consigne des bouteilles en plastique.
Soumis à de nouvelles contraintes, le plastique constitue un défi de taille pour les industriels. Pour lutter contre le suremballage, le recyclage ne suffit pas.
Post-doctorante en chimie des matériaux au CEMEF (Mines Paris - PSL), en collaboration avec le centre RAPSODEE (IMT Mines Albi) et avec le le Centre Thermodynamique des Procédés, Mines Paris - PSL
Professor of Supply Chain Management and scientific co-director of the Deloitte Chair "Circular Economy & Sutainable Business Models", ESCP Business School