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Grâce à The Conversation, donner plus de sens aux travaux des chercheurs

Carine Sebi, professeur en économie, Grenoble École de Management

Alors que certains chercheurs travaillent sur cette thématique depuis des dizaines d’années, ces derniers mois ont été marqués par la multiplication d’initiatives en faveur de la transition énergétique. La prise de conscience du réchauffement climatique est désormais relayée quotidiennement dans la presse, avec son lot d’incompréhensions ou de fake news. Si Gretha Thunberg a pris le temps de comprendre et de citer les résultats scientifiques pour preuves lors de ces manifestations, ce n’est pas le cas de tout le monde…

Mais aujourd’hui les chercheurs peuvent partager et transmettre leur savoir avec un public plus large dans The Conversation. C’est en collaboration étroite avec les journalistes de The Conversation que les chercheurs apprennent à communiquer différemment qu’au sein de leur communauté, qui impose des codes d’écriture très spécifiques.

Les articles publiés dans The Conversation offrent aussi la possibilité aux chercheurs de s’adresser à des milliers de lecteurs. Pour certains, c’est l’occasion de « donner plus de sens » à leurs travaux qui souvent ne seront cités ou lus que par une poignée de paires dans des revues scientifiques.

Enfin, c’est grâce aux appels à contribution de The Conversation que les chercheurs comprennent et répondent mieux aux enjeux sociétaux. Dans le domaine de la transition énergétique, cela se traduit par la conscience de l’urgence climatique et des actions concrètes à mener pour répondre à ce défi majeur. Merci à toute l’équipe de The Conversation !

Jennifer Kerner, docteur en archéologie, Université Paris‑Nanterre

Assurer un service de médiation scientifique auprès du grand public est une aspiration profonde, mais aussi un devoir pour tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Écrire dans The Conversation, c’est l’assurance pour nous tous de rencontrer un lectorat varié mais attentif, parfois débutant mais toujours avide d’apprendre et d’échanger. Echanger avec ce nouveau public qu’il faut conquérir : il est différent de celui que nous rencontrons dans les amphithéâtres ou dans les musées.

Cela conduit à une exploration d’un nouveau langage de transmission des idées scientifiques. De cette exploration est né un enrichissement de ma pratique d’enseignement au sein de ma faculté et un nouveau regard sur mon propre terrain de recherche.

Le dialogue permanent entre le chercheur-contributeur et son journaliste référent est également un élément clé du succès de The Conversation. Grâce au talent et au sérieux de mes interlocuteurs, j’ai bien souvent senti mon regard s’élargir et mon inspiration grandir pour communiquer encore davantage auprès du grand public.

Jean‑Noël Kapferer, professeur senior, INSEEC School of Business and Economics

Nous vivons dans un monde où l’actualité nous bouscule chaque jour un peu plus. Cette actualité est d’abord devenue mondiale : de fait nous sommes désormais tenus informés de la moindre crise ou évènement survenant où que ce soit sur notre planète. Cette actualité est aussi dense, multiforme, complexe. Enfin une actualité chasse l’autre, sans que l’on ait eu le temps de la comprendre…

En outre, la multiplication des sites d’information en ligne contribue à l’opacité globale car bien des sites ou chaînes d’information occupent le temps en répétant l’information mais sans la décoder ou alors de façon rapide, superficielle, émotionnelle.

Qu’apporte alors The Conversation qui le rend si unique ? L’opportunité pour le chercheur de saisir l’actualité au bond et de l’éclairer sous un angle théorique pour en décrypter les ressorts et les implications non apparents à première vue.

Certes il existe déjà des rubriques « opinion » dans la presse, mais le chercheur ne sait jamais si la « libre opinion » qu’il a envoyée sera ou non publiée, ni quand elle le sera. Or il est vital d’apporter ces lumières au moment même de l’actualité, quand l’opinion publique se forme et a besoin de cadres d’analyse et de compréhension pour sortir du simplisme.

De ce point de vue, The Conversation oblige le chercheur à ne plus être spectateur mais à sortir de sa tour d’ivoire et ainsi contribuer au débat social dans le feu de l’action. Sinon la place sera occupée par les « experts en tout » qui monopolisent la parole sur les antennes et dans les débats, les infox, et les rumeurs.

Enfin, grâce aux statistiques immédiates sur le taux de lecture et de circulation de la contribution publiée dans The Conversation, le chercheur peut s’évaluer et apprécier son propre facteur d’impact sur la société.

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