tag:theconversation.com,2011:/id/topics/la-conversation-canada-63438/articlesLa Conversation Canada – The Conversation2021-04-25T16:36:33Ztag:theconversation.com,2011:article/1590162021-04-25T16:36:33Z2021-04-25T16:36:33ZLégalisation du cannabis : l'exemple des marchés licites et illicites du Canada<p>Pour Emmanuel Macron, « la drogue a besoin d’un coup de frein, pas d’un coup de pub ». Dans une <a href="https://www.lefigaro.fr/actualite-france/emmanuel-macron-au-figaro-je-me-bats-pour-le-droit-a-la-vie-paisible-20210418">interview</a> accordée au journal <em>Le Figaro</em> le 18 avril 2021, le président de la République montre son opposition à la légalisation du cannabis. Si en France la législation concernant les usages de drogues est extrêmement prohibitive, ce n’est pas le cas de tous les pays.</p>
<p>Au Canada, par exemple, la situation est tout autre. <a href="https://www.canada.ca/fr/services/sante/campagnes/cannabis/canadiens.html">Depuis 2018</a>, les adultes sont autorisés à acheter et détenir jusqu’à 30 grammes de cannabis produit sous licence, vendu dans les boutiques de la Société québécoise du cannabis (SQDC).</p>
<p>Dans un contexte national où les <a href="https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/le-debat-sur-la-legalisation-du-cannabis_1781754.html">débats sur la légalisation du cannabis sont d’actualité</a>, il peut être bon d’aller observer les effets de cette légalisation dans un pays où elle est déjà appliquée.</p>
<h2>Provinces et âge légal</h2>
<p>Le Canada étant un état fédéral, les provinces ont eu certaines marges de liberté pour ajuster l’organisation concrète de la légalisation : par exemple, il faut avoir au minimum 21 ans pour acheter légalement du cannabis au Québec, alors que dans le reste du Canada, l’âge légal est fixé à 18 ans.</p>
<p>Le cannabis est, en France comme au Canada, un produit très consommé, avec des niveaux d’usage parmi les plus élevés au monde, surtout chez les jeunes. Selon l’<a href="https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2284_usage_cannabis_quebec_canada_portrait_evolution.pdf">Institut National de Santé publique du Québec</a>, 44,5 % de la population jeune et adulte a déjà expérimenté le cannabis au moins une fois dans sa vie, et jusqu’à un tiers des jeunes du secondaire sont des consommateurs réguliers. À titre comparatif, les niveaux de consommation de cannabis au Canada sont proches des niveaux de consommation français, où 44,8 % des adultes âgés de 18 à 64 ans ont déjà consommé du cannabis au cours de leur vie, selon l’<a href="https://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/cannabis/#conso">Observatoire français des drogues et toxicomanies</a>, avec là encore une forte prévalence chez les jeunes.</p>
<p>L’objectif de la légalisation du cannabis promise par le premier ministre Justin Trudeau était de restreindre l’accès des jeunes à ce produit, de permettre une meilleure santé publique, de réduire le coût du système pénal et les <a href="https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eisxioya.pdf">activités criminelles</a>. </p>
<p>En 2012, le marché noir du cannabis canadien était évalué à 6,2 milliards de dollars canadiens, soit environ 3,98 milliards d’euros. Le cannabis était de plus en plus accessible financièrement, ce qui contribuait à augmenter l’offre et à stimuler la demande tout en alimentant les réseaux criminels. Les prix du cannabis vendu par la SQDC ne devaient donc pas être trop élevés pour ne pas rediriger vers les marchés illicites, sans être non plus trop faibles pour ne pas motiver les consommations. L’organisme national Statistique Canada avait diffusé un sondage en janvier 2018 pour connaître le prix moyen d’un gramme de cannabis sur le marché noir, auquel 15 000 Canadiens avaient participé, d’après <a href="https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1082961/societe-drogue-cannabis-prix-sondage-statistique-canada">Radio Canada</a>.</p>
<p>Contrairement à ce qu’annonçaient les <a href="https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1036623/verif-legalisation-cannabis-pot-marijuana-accidents-mortels-routes-canada-colorado-washington-etats-unis">détracteurs de la légalisation</a>, on a pu constater que les consommations de cannabis n’ont pas explosé et le nombre d’accidents de la route liés aux usages d’herbe ou de résine n’a pas augmenté, comme démontré par <a href="https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2020002/article/00002-fra.htm">Statistique Canada</a>. Cependant, les consommateurs sont encore nombreux à passer par le <a href="https://www.theguardian.com/world/2019/apr/17/canada-cannabis-stores-sales-black-market-dealers">marché noir</a>, malgré les efforts mis en place pour dissuader les recours aux trafics illicites.</p>
<p>Pourquoi les usagers continuent-ils à acheter du cannabis de manière illégale ? C’est une des questions posées dans cette <a href="https://durkheim.u-bordeaux.fr/Notre-equipe/Doctorant-e-s/CV/Sarah-Perrin">thèse</a> en sociologie, qui compare les trajectoires de consommatrices et consommateurs de drogues insérés socialement, à Bordeaux et Montréal. Les résultats ici mobilisés s’appuient sur des entretiens réalisés avec 19 femmes et 8 hommes consommateurs de cannabis et d’autres drogues, insérés socialement et vivant à Montréal. L’objectif est d’illustrer le débat à partir du cas précis montréalais, sans généralisation abusive.</p>
<h2>Des tarifs plus concurrentiels</h2>
<p>Depuis plusieurs années, le marché illicite du cannabis à Montréal a mis en place une offre très professionnalisée. Avec cette offre, les dealers proposent plusieurs variétés de cannabis avec des tarifs dégressifs en fonction de la quantité achetée. Contrairement aux prix des filiales de la SQDC qui restent fixes. Ces prix fixes sont très critiqués par les interrogés.</p>
<p>Les prix sur le marché noir sont aussi moins élevés. Debby, 19 ans, étudiante en cinéma, explique que sur le marché licite, elle paye en moyenne 25 dollars canadiens pour trois grammes, alors que sur le marché illicite, ces trois grammes lui coûtent 10 dollars. Son dealer, qu’elle connaît depuis longtemps, pratique aussi des promotions, avec « 5 grammes offerts pour 10 grammes achetés », ce que la SQDC ne propose pas. Pour cette jeune femme qui fume quotidiennement et ne dispose pas de beaucoup d’argent, les tarifs dégressifs et moins élevés proposés sur le marché noir constituent un argument de poids.</p>
<p>Également, plusieurs interrogés mettent en avant une qualité décevante à la SQDC, ainsi que des problèmes sur la présentation des produits, vendus dans des emballages opaques ne permettant pas aux consommateurs de voir ce qu’ils achètent, et les quantités. Sofian, 25 ans, consultant en développement économique, interrogé au cours d’un entretien, affirme ainsi qu’« une fois quand j’ai ouvert il n’y avait clairement pas les 3,5 grammes indiqués, il manquait 0,5 gramme. Vu les tarifs, je ne peux pas me permettre ça. »</p>
<h2>Un marché noir plus confortable</h2>
<p>Le marché illicite n’est pas seulement moins cher, il est aussi, semble-t-il, moins contraignant. Le marché noir propose des livraisons quasiment en continu quand la SQDC est ouverte du lundi au vendredi de 9 heures à 21 heures, et le week-end de 9 heures à 17 heures. Il est possible de se faire livrer du Cannabis par la SQDC, mais il faut attendre plusieurs jours pour recevoir son colis, contre une livraison dans la journée sur le marché noir.</p>
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<figcaption><span class="caption">Le marché noir du cannabis est toujours aussi fort au Canada.</span></figcaption>
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<p>Les déplacements jusqu’aux filiales de la SQDC sont parfois décrits comme contraignants par les usagers. Ils déplorent aussi le fait que la SQDC vérifie les cartes d’identité de ses clients à l’entrée des magasins, alors que les contrôles sont moins stricts pour les magasins de la Société d’Alcool du Québec (SAQ).</p>
<p>Également, la SQDC a parfois été en rupture de stock sur certaines variétés de cannabis très demandées, et les files d’attente peuvent être longues les jours d’affluence. Plusieurs interrogés expliquent donc qu’il est plus simple et plus pratique pour eux de se faire livrer leur cannabis via le marché noir.</p>
<p>D’autres interrogés ne se font pas livrer leur cannabis, mais passent par des amis qui se chargent de commander l’herbe ou la résine sur le marché illicite. Faire des achats groupés entre amis permet plusieurs avantages : bénéficier de tarifs dégressifs, mais aussi passer un moment « convivial », pour reprendre les propos de Fleur, 24 ans, serveuse dans un café, rencontrée chez elle pendant une heure, quand le déplacement dans un magasin de la SQDC est vécu comme pénible.</p>
<p>Enfin, certains consommateurs refusent par principe d’acheter sur le marché licite, mettant en avant des arguments idéologiques liées à la vente étatique et aux sanctions pesant toujours sur les dealers. C’est le cas d’Amanda, 23 ans, animatrice en centre-périscolaire, qui explique par téléphone qu’elle refuse d’acheter « au gouvernement » : « Tant que les gens qui ont été emprisonnés pour possession de cannabis n’ont pas été libérés, tant qu’on n’efface pas leur dossier criminel, c’est de l’hypocrisie. »</p>
<p>Beaucoup d’interrogés critiquent aussi l’aspect peu écologique des nombreux emballages en plastique non-réutilisables utilisés par la SQDC. Cette dernière justifie ces emballages par la nécessité de protéger les produits vendus de toute altération, mais pour les consommateurs, cela n’empêche pas de les réutiliser ou de proposer un système de recyclage.</p>
<h2>Des achats à la fois sur les marchés licites et illicites</h2>
<p>In fine, la plupart des interrogés déclarent se fournir à la fois sur le marché licite et illicite. Les usagers apprécient la possibilité, dans les magasins de la SQDC, de connaître les taux de THC des variétés de cannabis et de pouvoir être conseillés par les vendeurs. Certains consommateurs rencontrés mettent aussi en avant un autre argument idéologique, allant cette fois par principe en faveur du marché licite : June, 28 ans, chargée de projet numérique, consommatrice quotidienne de cannabis ayant accepté de participer à la recherche, explique ainsi qu’« on a voulu la légalisation, maintenant il faut acheter sur le marché licite, il faut soutenir ça ».</p>
<p>Les marchés du cannabis québécois, qu’ils soient légaux ou illégaux, semblent avoir de beaux jours devant eux : les magasins de la SQDC sont ainsi restés ouverts durant les confinements au <a href="https://www.journaldequebec.com/2020/03/23/coronavirus-les-succursales-de-la-saq-demeureront-ouvertes">Québec</a>, tandis que de nombreux commerces jugés moins essentiels fermaient leurs portes, et l’usage récréatif du cannabis au Canada a considérablement augmenté depuis le <a href="https://www.lefigaro.fr/international/au-canada-le-cannabis-pour-echapper-a-l-enfer-du-covid-20201019">début de la crise sanitaire</a>.</p>
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<figcaption><span class="caption">A Montréal, le coronavirus a fait augmenter les ventes de cannabis.</span></figcaption>
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<p>En France aussi, les <a href="http://www.slate.fr/story/200838/confinement-augmentation-consommation-cannabis-joints-fumer-solitude">fumeurs ont globalement consommé davantage depuis le début de la crise sanitaire</a>, et on a vu apparaître sur le territoire depuis la fin de l’année 2020 de nombreuses alertes sur des cannabinoïdes de synthèse dangereux présents dans les lots d’herbe et de résine échangés sur le <a href="https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/12/alerte-sur-les-nouvelles-formes-de-cannabis-beaucoup-plus-concentrees-en-thc-elles-entrainent-un-risque-de-dependance-accru_6076429_3224.html">marché noir</a>.</p>
<p>Malgré ces constats, les fumeurs français sont contraints de continuer à se fournir sur le marché illicite, la position du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’allant pas dans le sens d’un <a href="https://www.lepoint.fr/societe/darmanin-se-prononce-contre-cette-merde-de-cannabis-et-sa-legalisation-14-09-2020-2391740_23.php">assouplissement</a> de la législation.</p>
<hr>
<p><em>Sarah Perrin réalise sa thèse sous la direction d’Emmanuel Langlois et Karine Bertrand.</em></p><img src="https://counter.theconversation.com/content/159016/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Sarah Perrin a reçu des financements de Université de Bordeaux (France) et Université de Sherbrooke (Canada)</span></em></p>Dans un contexte national où les débats sur la légalisation du cannabis sont d’actualité, il peut être bon d’aller observer les effets de cette légalisation dans un pays où elle est déjà appliquée.Sarah Perrin, Doctorante en sociologie, Université de BordeauxLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1282632019-12-04T19:47:54Z2019-12-04T19:47:54ZUn an de Conversation<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/305257/original/file-20191204-70144-1fqeum0.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">La Conversation Canada célèbre son premier anniversaire le 4 décembre 2019.</span> <span class="attribution"><span class="source">Shutterstock</span></span></figcaption></figure><p>Il y a un an, alors que <em>La Conversation Canada</em> était officiellement lancée, personne dans notre équipe n’aurait parié là-dessus : dépasser le cap des 3,4 millions de pages lues dès notre première année. Et voir notre lectorat grossir de semaine en semaine, de mois en mois.</p>
<p>Notre arrivée survient alors que le monde des médias vit une crise sans précédent. <em>La Conversation Canada</em>, ainsi que les huit autres éditions du groupe <em>The Conversation</em> à travers le monde, apportent un nouveau modèle dans ce paysage sinistré. Nous diffusons à grande échelle d'une information scientifique vulgarisée, accessible, attrayante, instructive et pertinente en ces temps de fausses nouvelles et d’informations approximatives.</p>
<p>C’est le professeur de l’Université de Montréal et sommité mondiale en intelligence artificielle (IA), Yoshua Bengio, qui a ouvert le bal le 4 décembre dernier <a href="https://theconversation.com/lia-pour-le-meilleur-sans-le-pire-107552">avec une réflexion sur l’intelligence artificielle</a>. Elle coïncidait avec la signature de la <a href="https://www.declarationmontreal-iaresponsable.com">Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’IA</a>. Depuis, une demi-douzaine d'articles ont été publiés sur la question, abordant des angles comme le droit, le travail, la santé, l’éthique et même la sexualité (eh oui, <a href="https://theconversation.com/au-dela-des-robots-sexuels-lerobotique-explore-linteraction-humain-machine-erotique-120190">on peut tomber en amour avec une intelligence artificielle !</a>)</p>
<p>Le lendemain, la postdoctorante Mélissa Blais et le professeur Francis Dupuis-Déri, tous deux de l’UQAM, publiaient un article <a href="https://theconversation.com/polytechnique-30-ans-plus-tard-un-premier-attentat-antifeministe-enfin-nomme-comme-tel-107584">sur les interprétations données au fil des ans au massacre de Polytechnique</a> à la veille alors du 29e anniversaire de cette tragédie que l’on peine encore à digérer.</p>
<p><em>La Conversation</em> a depuis publié sur tant de sujets ! Quelque trois cents articles et autant d’universitaires qui ont écrit sur les enjeux du climat et ses dérapages de moins en moins contrôlés, l’éducation des tout-petits, les angoisses des grands, la santé des aînés, sur ce qu’on mange, ce qu’on pense, ce qu’on fait, sur la technologie omniprésente et la nature fascinante. Une mention spéciale aux insectes et aux animaux !</p>
<p>Plusieurs de nos chercheuses et de nos chercheurs ont tellement aimé leur expérience qu’ils ont récidivé. Les six articles publiés cette année par Langis Michaud, professeur à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, ont été traduits en anglais (et même en Indonésien) et lus près de 170 000 fois à travers le monde !</p>
<p>« Il est rare de nos jours de pouvoir compter sur une plate-forme d’information qui repose sur des données probantes et qui permet de mieux comprendre les enjeux qui nous touchent », nous a-t-il écrit. « <em>La Conversation</em> est un de ces rares médias. À la clef se retrouvent des lecteurs engagés et qui veulent s’informer intelligemment. Quel bonheur pour nous, universitaires, de pouvoir diffuser et vulgariser à ces gens la science qui nous habite et qui fait notre quotidien. Merci <em>La Conversation</em> de nous donner cette chance unique ! »</p>
<p>Merci à vous, Langis, et à tous vos collègues qui ont écrit de si passionnants articles, merci à nos fidèles partenaires qui permettent aux universitaires francophones de faire entendre leur voix : l’Université de Montréal, l’UQAM et tous les membres du réseau de l’Université du Québec, l’Université Laurentienne, l’Université Bishop’s, l’Université Concordia et l’Université d’Ottawa. Merci aussi à la Fondation Lucie et André Chagnon, au CRSH, au Scientifique en chef du Québec et à Genome Canada.</p>
<p>Enfin, un remerciement spécial aux rédactions de <em>The Conversation Canada</em> et de <em>The Conversation France</em> qui nous ont soutenus et encouragés durant cette première année.</p>
<p>La Conversation ne fait que débuter.</p>
<p>[<em>Ne manquez aucun de nos articles écrits par nos experts universitaires</em>. <a href="https://theconversation.com/ca-fr/newsletters">Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire</a>. ]</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/128263/count.gif" alt="La Conversation" width="1" height="1" />
Il y a un an, alors que La Conversation Canada était officiellement lancée, personne dans notre équipe n’aurait parié là-dessus : dépasser le cap des 3,4 millions de pages lues dès notre première année…Martine Turenne, Éditrice, La Conversation CanadaLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1082232018-12-04T21:34:34Z2018-12-04T21:34:34ZBienvenue à La Conversation Canada<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/248838/original/file-20181204-34157-175axon.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Vue du bureau de La Conversation Canada à Montréal</span> </figcaption></figure><p>Bienvenue sur <em>La Conversation Canada</em> — une publication en ligne de journalisme académique, dernier-né d'un réseau qui compte aujourd'hui neuf sites à travers le monde.</p>
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