Les départs en série de « Marcheurs » montrent comment le parti LREM n’a pas su se défaire de l’héritage et des contradictions de l’histoire politique française.
Malgré le contexte de crise sanitaire dans lequel il a eu lieu, le bilan du premier tour des élections municipales françaises de 2020 permet de dresser un état des forces politiques dans le pays.
Le macronisme reste toujours une formule managériale appliquée au politique où seul le résultat compte. Le contexte actuel peut-il permettre un renouveau ?
Être chef suppose-t-il d’être au-delà de tout soupçon ? D’être moral ou éthique ? De ne jamais commettre d’erreur ? L’affaire Griveaux suppose une réflexion sur ce que nous attendons de nos leaders.
Le processus de « déprofessionnalisation » de la vie politique est au cœur des municipales pour LREM qui fait face à un manque de ressources locales et à un contexte politique délicat.
Pour son acte II, le président se présente comme « transformé » par la crise, mais pourtant bien déterminé à assumer le « changement ». Analyse d’une mise en scène.
Faire réfléchir des citoyens français de tous horizons sur le climat est un choix très pertinent. Espérons seulement que leur voix sera mieux prise en compte que lors du grand débat national.
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
Le gouvernement risque d’être coincé entre le fait de décevoir un mouvement de contestation puissant et s’engager dans une politique de réforme institutionnelle allant bien au-delà de ses projections.
Du point de vue du gouvernement, le grand débat donne un état de l’opinion publique sur les réformes à venir et, surtout, il le dédouane en procès de verticalité et d’absence de concertation.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po