Soixante ans après les faits, l’assassinat de « JFK » continue de susciter les théories les plus diverses.
Les fausses déclarations répétées de l'ancien président américain Donald Trump selon lesquelles l'élection de 2020 lui aurait été “volée” ont finalement conduit ses partisans à attaquer le Capitole américain le 6 janvier 2021.
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Propagation de fausses informations, ébranlement de la confiance en les médias et les institutions, incitation à des comportements violents : les théories du complot ont des conséquences bien réelles.
Un militant anti-vaccin manifeste devant un hôpital à Montréal, le 13 septembre 2021.
THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson
Teodora Drob, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Bien que les théories conspirationnistes puissent paraître anodines de prime abord, elles ont le potentiel de prendre une ampleur sans précédent et de susciter des réactions violentes.
Le compte Twitter de Donald Trump, qui était celui qui comptait le plus d'abonnés au monde, a été suspendu le 8 janvier 2020.
Justin Sullivan/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Le bannissement de Donald Trump des principaux réseaux sociaux pose de nombreuses questions, à commencer par celle de la responsabilité qu’ont les plates-formes dans les contenus qu’elles hébergent.
Un partisan de Donald Trump, vu portant une chemise QAnon, se confronte à des officiers de la police du Capitole devant la salle du Sénat.
(AP Photo/Manuel Balce Ceneta)
Les théories du complot diffusées en ligne sont à la base des mensonges de Donald Trump sur sa défaite aux élections américaines. Leurs conséquences dans le monde réel ont éclaté au grand jour.
Des partisans du président américain Donald Trump portent des masques « Fake News » devant le centre où les bulletins de vote sont comptés, à Detroit, Michigan, le 5 novembre 2020.
Seth herlad / AFP
Pour contrer les nombreuses stratégies de manipulation de l'information orchestrées par le camp Trump, fact-checkers et médias mainstream se sont fortement mobilisés, avec des succès mitigés.
Des supporters de Donald Trump à Lansing, capitale de l'Etat du Michigan, attendent les résultats.
Seth Herald/AFP
En quatre ans à la Maison Blanche, Trump a multiplié coups d’éclat, déclarations tapageuses, mesures populistes…Jusqu'à l'attaque du Capitole par ses partisans. Retour sur un mandat sans précédent.
Les jeunes sont très perméables aux idées conspirationnistes. La stratégie recommandée n'est pas de confronter, mais plutôt d’introduire un doute dans l’esprit des jeunes.
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Sivane Hirsch, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dan Audrey Groleau, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Il est très difficile d’aborder les idées complotistes en classe et la confrontation n’est pas la solution. La stratégie recommandée est plutôt d’introduire un doute dans l’esprit des jeunes.
Un manifestant anti-masque brandit une pancarte le 18 juillet 2020 à Columbus, Ohio. Il s'agit d'un rassemblement anti-masque prévu en réponse aux lois locales exigeant que les gens portent un masque dans de nombreuses villes de l'Ohio.
Jeff Dean/Afp
Alors que le nombre de cas positifs à la Covid-19 augmente dangereusement en France, comment expliquer qu’une partie de la population rejette encore le port du masque ?
Des partisans du mouvement QAnon manifestent contre les mesures prises par le gouvernement roumain pour empêcher la propagation de la Covid-19, lors d'un rassemblement à Bucarest en août.
(AP Photo/Vadim Ghirda)
Facebook et YouTube tentent d’arrêter la propagation des conspirations QAnon, mais les membres de la communauté ont trouvé de nouvelles façons de promouvoir de fausses théories sur les médias sociaux.
Lors d'un meeting de Donald Trump le 21 février 2020.
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Le complotisme n’est évidemment pas né avec les réseaux sociaux et de Donald Trump. Relire certains penseurs comme Michael Walzer permet d’éclairer utilement ce phénomène.
La relation américano-européenne ne deviendra pas soudainement idéale en cas de défaite de Donald Trump.
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Que Donald Trump soit réélu ou non, les Européens doivent prendre conscience du fait qu’ils ne se trouveront pas au cœur des préoccupations de Washington pendant les quatre prochaines années.
Des membres de la Coalition for Humane Immigrant Rights (CHIRLA), le plus grand groupe de défense des droits des immigrés en Californie, brandissent des pancartes portant la mention « Menteur », en anglais et en espagnol, lors du discours du président Trump sur l'état de l'Union, le 5 février 2019, à Los Angeles, en Californie.
Mario Tama/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump, on le sait, a un rapport particulier à la vérité, son administration ayant notamment forgé le concept éloquent de « faits alternatifs ». On le constate encore dans la campagne actuelle.
Une prière pendant le service religieux à la Center Arena, le 5 avril 2020, à Orlando, en Floride. L'église continue de rassembler des foules malgré la pandémie de coronavirus.
Stephen M. Dowell/Orlando Sentinel via AP
Des idées religieuses peuvent réconforter ceux qui cherchent à donner un sens à cette pandémie. Cependant, certains dirigeants religieux se servent de la crise et posent un risque à la santé publique.
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières