L'AP-HP (Assistance publique hôpitaux de Paris) est un centre hospitalier universitaire à dimension européenne mondialement reconnu. Ses 39 hôpitaux accueillent chaque année 8 millions de personnes malades : en consultation, en urgence, lors d’hospitalisations programmées ou en hospitalisation à domicile.
En France, la moitié de la recherche clinique s’effectue dans les hôpitaux de l’AP-HP.
L’activité des 12 unités de recherche clinique – une par groupe hospitalier – est coordonnée par un département de la recherche clinique et du développement, qui appartient à la direction de l'organisation médicale et des relations avec les universités.
L’AP-HP coopère avec des partenaires universitaires et de recherche. Par exemple, elle s’est fortement investie dans les communautés d’universités et d’établissements (ComUE) Université Paris-Est, Sorbonne Universités, Sorbonne Paris Cité et Paris-Saclay et a été retenue pour adhérer aux instances de gouvernance.
L'AP-HP compte 16 départements hospitalo-universitaires – DHU. En 2015, elle a accompagné devant le jury international les équipes de trois instituts hospitalo-universitaires – IHU-A-ICM, ICAN et IMAGINE lors de leur audition à mi-parcours par le Commissariat général à l’investissement. Dans le cadre des projets Recherche hospitalo-universitaire - RHU, l’AP-HP et Inserm Transfert ont accompagné des équipes sur l’aide au montage des projets. L'AP-HP et l’institut Pasteur ont mis en place un comité de suivi de leur accord-cadre.
Près de 40000 patients ont pu bénéficier de thérapeutiques ou de prises en charge innovantes en participant à un essai clinique promu par l’AP-HP.
L’interdisciplinarité, ou fertilisation croisée entre spécialités, est dans tous les discours. Mais son plein potentiel est loin d’être atteint. Qu’a-t-elle déjà permis et quelles sont ses promesses ?
Le khat est consommé traditionnellement sur les bords de la mer Rouge pour ses propriétés stimulantes. Depuis une vingtaine d’années, des drogues dérivées de son principe actif circulent en France.
Le gaz hilarant, ce n’est pas drôle ! Les jeunes l’expérimentent, le consomment jusqu’à l’excès en soirée, et certains en paient le prix fort, risquant parfois des séquelles irréversibles.
L’ouverture de l’assistance médicale à la procréation à toutes les femmes (la « PMA pour toutes ») a constitué une évolution majeure de la loi de bioéthique. Mais sa mise en œuvre est à la peine.
Chez certains, l’attrait pour le sexe peut devenir obsédant, au point d’envahir la vie quotidienne et de mener à des conduites à risque. Une véritable addiction, en augmentation à l’ère d’Internet.
Aphrodisiaque, capable d’annihiler la volonté et la mémoire, le GHB a été impliqué dans de nombreuses agressions sexuelles. Interdit, il a été remplacé par le GBL, tout aussi dangereux.
La tartine s’est imposée comme une composante incontournable du petit-déjeuner. Mais d’où vient-elle ? Comment a-t-elle été associée aux pâtes à tartiner ? Et comment en tirer un repas équilibré…
Le jardin associe notre créativité à notre admiration pour la nature, et procure apaisement et bien-être. Une étude récente montre les bienfaits d’un jardin « enrichi » pour les patients Alzheimer.
Huile, beurre, margarine, fromages, poissons, charcuterie, viande… Certains aliments sont riches en matières grasses, mais toutes n’ont pas toutes le même impact sur la santé. Lesquelles privilégier ?
Au lendemain des fêtes et des confinements vient la tentation d’un régime amaigrissant. Or s’agissant de l’effet à long terme comme des bienfaits santé, on ne peut que vanter le régime méditerranéen.
L’âge va parfois de pair avec des problèmes cognitifs et moteurs. En quoi la réalité virtuelle permet-elle de les prévenir ou de les combattre ? À quels obstacles se heurte-t-elle ?
Le Covid-19 risque d’aggraver les problèmes liés à l’alcool, certains évidents, tels que le mésusage lié au stress, d’autres moins, comme la perte d’accès aux soins pour les personnes dépendantes.
On prête aux myrtilles toutes sortes de vertus, depuis l’amélioration de la vision à celle de la mémoire, en passant par la lutte contre la diarrhée. Mais sont-elles avérées ?
Décryptage de la Loi ORE, et de sa mise en oeuvre dans les universités. Quelles alternatives aux blocages ont les étudiants pour exprimer leurs revendications au sein des instances académiques?
Certains troubles du comportement alimentaire peuvent être sévères, au point de mettre en danger la vie des personnes touchées. Peut-on utiliser la contrainte pour obliger un patient à s’alimenter ?
Chef de service à l'hôpital gériatrique universitaire Charles Foix (Ivry-sur-Seine) - Professeur de gériatrie à la Faculté de Médecine Sorbonne (Paris), AP-HP
PU-PH, chercheur au sein de l’équipe physiologie de l’Axe Gonadotrope - U1133 INSERM, chef du service de médecine de la reproduction et préservation de la fertilité - hôpital Jean Verdier, AP-HP