Créé en 1794 sur proposition de l’abbé Grégoire, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) a fêté, le vendredi 10 octobre 2014, son 220e anniversaire. Le Conservatoire national des arts et métiers a été créé le 10 octobre 1794 par la Convention nationale, sur proposition de l’abbé Grégoire, pour « perfectionner l’industrie nationale ». Enfant des Lumières et des encyclopédistes, l’établissement était pensé comme un dépôt « de machines, modèles, outils dessins, descriptions et livres dans tous les genres d’arts et métiers » et avait pour objectif d’«éclairer l’ignorance qui ne connaît pas et la pauvreté qui n’a pas le moyen de connaître » en concourant à la diffusion de l’innovation technologie et des savoirs scientifiques ainsi qu’à la promotion de l’esprit de création.
Le Cnam est le seul établissement d’enseignement supérieur français dédié à la formation des adultes, placé sous la tutelle du ministère en charge de l’Enseignement supérieur. Il pilote un réseau de 30 centres régionaux et de 158 centres d’enseignement, dont le siège est à Paris. Les parcours de formation, modulaires et individualisés, débouchent sur des diplômes de l’enseignement supérieur, du niveau bac+2 aux diplômes d’ingénieur et de 3e cycle, ou sur des certificats attestant de compétences dans des métiers bien identifiés. Chaque année le Cnam accueille près de 80 000 élèves sur tout le territoire national et à l’étranger.
Avec 21 laboratoires en sciences humaines et sociales, sciences de gestion et sciences de l’ingénieur, le Cnam participe activement à la recherche scientifique et technologique, et contribue ainsi à la compétitivité des entreprises, à la création d’emplois et au développement de l’innovation.
Sur son blog, on trouve des inédits, des versions longues d’interviews ou de contributions des enseignant.e.s-chercheur.e.s et des vidéos : blog.cnam.fr.
Le programme énergétique démocrate prévoit-il la destruction de plus de 10 millions d'emplois liés au gaz et au pétrole ? Non, il parie sur une transition énergétique créatrice d'activité d'ici 2050.
Loin des reproches attendus concernant l’incapacité à anticiper la crise, la discipline a connu un regain d’intérêt : les professionnels ont été mobilisés pour esquisser les scénarios post-crise.
Les États-Unis redoutent de voir la Chine leur passer devant et s’imposer comme la première puissance mondiale. Mais dans bien des domaines, c’est déjà le cas…
Le pire n’est peut-être pas passé pour les États-Unis, où l’épidémie flambe à nouveau, menaçant la reprise économique. Cette actualité pèse sur le contexte de la présidentielle.
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Rémy Février, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Des attaques contre des hôpitaux, systèmes de santé et l’OMS montrent un changement de paradigme, qui nécessite une évolution du management stratégique.
François Nicolle, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
À travers jeux et vidéos en direct, l’usage traditionnel d’Instagram a évolué pendant le confinement. Les motivations sociales ou créatives des débuts de la plate-forme ont été moins marquées
Olivier Giraud, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Abdia Touahria-Gaillard, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Anne Petiau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Arnaud Trenta, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), and Barbara Rist, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La crise met en lumière l’urgence de reconnaître et soutenir les aidants accompagnant une ou un proche entravé·e dans le déroulement de sa vie quotidienne en raison d’un handicap ou de son âge.
Michel Gandilhon, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Aux États-Unis, les autorités sanitaires luttent contre deux épidémies, le Covid-19 et la crise des opioïdes. Avec le confinement, les cas d’overdoses d’opioïdes auraient nettement augmenté.
Jean-Marc Monteil, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La pandémie qui nous confine affecte nos comportements, au point parfois de nous faire perdre ce que la littérature scientifique nomme le « sentiment de contrôle ».
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
En affaiblissant les nations occidentales et les régimes des pays musulmans, la pandémie de Covid-19 offre aux mouvements djihadistes de nombreuses occasions de déployer leur propagande.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
Des paramètres comme la densité de population ou les capacités de détection expliquent pourquoi certaines régions sont plus touchées que d’autres, rendant certaines comparaisons hasardeuses.
Michel Miné, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
En cas de carence de prévention de la part de l’employeur dans le contexte de crise sanitaire actuel, le travailleur salarié peut exercer son droit de retrait.
Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Chercheuse affiliée au Centre d’études de l’emploi et du travail, Co-directrice du Groupe d’études sur le travail et la santé au travail (GIS Gestes), Maîtresse de conférences en sociologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Associate Professor in Global Health at the Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) / CEO NGO Santé Diabète, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)