tag:theconversation.com,2011:/institutions/fisabio-3839/articlesFisabio2024-02-06T14:38:22Ztag:theconversation.com,2011:article/2228222024-02-06T14:38:22Z2024-02-06T14:38:22ZOù, quand et comment la syphilis est-elle apparue ? La réponse est dans l’ADN ancien<p>Il est rare que l’on dispose de données historiques aussi précises sur l’origine d’une maladie infectieuse que celles qui existent sur la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Syphilis">syphilis</a> : en 1493, lors du siège de la ville de Naples par les troupes françaises. De là, la syphilis s’est rapidement propagée en Europe et en Asie, provoquant l’une des épidémies les plus dévastatrices pour l’humanité pendant plusieurs siècles. Cette épidémie prendra fin grâce à la pénicilline, qui permettra au XX<sup>e</sup> siècle de la traiter de manière efficace.</p>
<p><em>(La syphilis est une infection sexuellement transmissible très contagieuse qui est due à la bactérie Treponema pallidum. Si elle n’est pas dépistée et traitée, elle peut affecter tous les organes et avoir de graves conséquences, indique <a href="https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/infections-sexuellement-transmissibles/syphilis">Santé publique France</a>, ndlr.)</em></p>
<p>La coïncidence temporelle entre le retour des Amériques de la première expédition de Christophe Colomb et certaines infections chroniques indirectes ont conduit à l’hypothèse selon laquelle cette maladie serait originaire du continent américain. Des travaux de recherche <a href="https://link.springer.com/article/10.1038/s41586-023-06965-x">que nous venons de publier dans la revue <em>Nature</em></a>, basés sur des squelettes provenant d’une nécropole vieille de 2 000 ans à Jabuticabeira (Brésil), pourraient éclairer cette controverse.</p>
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<h2>Génomes anciens et phylogénies modernes</h2>
<p>En collaboration avec des chercheurs des universités de Zurich, Bâle, Vienne, ETH Zurich, Autónoma de Barcelona et São Paulo, nous présentons l’analyse d’un génome de la bactérie <em>Treponema pallidum</em> obtenu à partir d’échantillons vieux de 2 000 ans provenant d’un monticule funéraire de la côte sud du Brésil (Jabuticabeira, Santa Catarina).</p>
<p>Ce génome, de grande qualité pour un génome aussi ancien, appartient au même groupe que les génomes modernes de <em>T. pallidum endemicum</em> (TEN), la lignée responsable du bejel, une infection actuellement limitée aux zones chaudes et arides et jusqu’alors non décrite dans les Amériques. Cette lignée, tout comme <em>T. pallidum pertenue</em> (TPE), responsable d’une autre infection tréponémique tropicale appelée pian, est étroitement liée à la lignée responsable de la syphilis, <em>T. pallidum pallidum</em> (TPA).</p>
<p><em>(Le bejel et le pian sont d’autres pathologies de la <a href="https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syphilis/definition-evolution-transmission">famille des tréponématoses</a>, comme la syphilis. Toutefois, leurs modes de transmission diffèrent. En effet, le bejel et le pian se transmettent par contact avec des lésions cutanées ou muqueuses, ndlr.)</em></p>
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<a href="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">La syphilis selon Alberto Durero.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.historicalresearchupdate.com/stories/science-history-syphilis-and-christopher-columbus/">Wikimedia</a></span>
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<p>L’apparition soudaine de la syphilis à la fin du XV<sup>e</sup> siècle a conduit à l’hypothèse, connue sous le nom d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_syphilis">hypothèse colombienne</a>, d’une origine américaine. Mais ce n’est pas la seule hypothèse.</p>
<p>L’hypothèse précolombienne fait partie des propositions alternatives les plus populaires. D’après cette hypothèse, toutes les tréponématoses auraient accompagné l’humanité depuis ses origines, avec des manifestations différentes au fur et à mesure que ces maladies se répandaient dans différentes régions. On citera aussi l’hypothèse unitaire, qui est une légère variante de l’hypothèse précolombienne, selon laquelle l’apparition des différentes tréponématoses correspond à des adaptations d’une même bactérie à des conditions écologiques différentes.</p>
<p>Jusqu’à présent, ces hypothèses butaient face au manque de données concrètes pour les réfuter ou les valider, étant donné que les lésions cutanées spécifiques de ces maladies ne laissent aucune trace après la décomposition des corps et que les lésions osseuses qu’elles occasionnent sont communes à différentes infections. Cela a conduit à rechercher des traces biologiques de la bactérie dans des restes anciens.</p>
<h2>Utiliser les mêmes techniques que pour les restes de Neandertal</h2>
<p>La bactérie n’a pas été retrouvée jusqu’à présent. Mais grâce aux mêmes techniques de <a href="https://theconversation.com/fr/topics/sequencage-82916">séquençage</a> que celles appliquées aux restes des <a href="https://www.mpg.de/13894984/neandertal-genome-project">Néandertaliens</a> ou des <a href="https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-grand-pere-moderne-pour-les-neandertaliens">Dénisoviens</a>, certains génomes complets de <em>T. pallidum</em> ont été obtenus.</p>
<p>La plupart de ces génomes proviennent de <a href="https://doi.org/10.1016/j.cub.2020.07.058">l’Europe centrale et septentrionale</a> et certains du <a href="https://doi.org/10.1371/journal.pntd.0006447">Mexique</a>. Mais leur datation ne permet pas d’exclure la possibilité qu’ils datent d’après le retour de Christophe Colomb. Ces génomes appartiennent au même groupe que les lignées TPA et TPE, ce qui laisse ouverte la question de l’origine de la syphilis.</p>
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<a href="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">Les maladies tréponémiques sont apparues environ 10 000 ans plus tôt qu’on ne le pensait.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Nature</span></span>
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<p>Le nouveau génome étend la portée géographique et temporelle de la distribution de <em>T. pallidum</em> au continent américain à l’époque précolombienne et avant les expéditions vikings qui ont atteint les côtes de l’Amérique du Nord. Notre analyse le place clairement dans la lignée TEN (<em>T. pallidum endemicum, ndlr</em>). En effet, sa faible distance génétique avec les quelques génomes disponibles de cette lignée est surprenante, un détail qui confirme son assignation à cette lignée.</p>
<p>La provenance de ces restes est également surprenante. Aujourd’hui, le bejel se trouve dans des régions chaudes et arides, très différentes sur le plan climatique et écologique, des rivages atlantiques du Brésil subtropical.</p>
<h2>Alors, Christophe Colomb a-t-il joué un rôle dans la propagation de la syphilis ?</h2>
<p>Que nous apprend le nouveau génome sur l’origine de la syphilis ? À la fois peu et beaucoup de choses. Son appartenance à la lignée TEN (<em>T. pallidum endemicum, ndlr</em>) signifie que des bactéries tréponèmes étaient présentes sur le continent américain avant l’arrivée de Christophe Colomb, mais pas nécessairement que l’un d’entre eux ait causé la syphilis.</p>
<p>De manière empirique, toutes les hypothèses énoncées ci-dessus se voient quelque peu renforcées. Les nouvelles datations repoussent légèrement l’origine de la lignée TPA (<em>T. pallidum pallidum, ndlr</em>) à environ 1 000 ans avant J.-C. Mais leur précision pourrait s’améliorer au fur et à mesure que de nouveaux génomes anciens seront intégrés aux analyses.</p>
<p>L’étude des génomes de cette bactérie a révélé la grande plasticité de <em>T. pallidum</em> pour échanger des gènes. En particulier, la lignée TPA a reçu de nombreux apports des autres lignées TPE et TEN.</p>
<p>Il est possible qu’à l’occasion d’un de ces cas de transfert horizontal de gènes, ait été incorporée à une lignée de tréponèmes la capacité de se transmettre plus facilement par voie sexuelle et de provoquer des symptômes inconnus jusqu’alors. Cela a-t-il pu se produire en Europe après le retour de Christophe Colomb ? C’est une possibilité fascinante que nous voulons explorer plus avant.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/222822/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Fernando González Candelas a reçu des financements du ministère des universités et de la recherche et de la Generalitat Valencia (Conselleria de Educación y Ciencia, Conselleria de Sanidad).</span></em></p>Les génomes modernes et anciens du « Treponema pallidum », ont permis de situer cette bactérie, dont la lignée est responsable de la syphilis, dans l’Amérique précolombienne.Fernando González Candelas, Catedrático de Genética. Responsable de la Unidad Mixta de Investigación "Infección y Salud Pública" FISABIO-Universitat de València I2SysBio. CIBER Epidemiología y Salud Publica, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2220292024-01-25T15:57:19Z2024-01-25T15:57:19ZOnde, quando e como surgiu a sífilis? DNA ancestral achado no Brasil tem a resposta<p>Raramente há informações históricas tão precisas sobre a origem de uma doença infecciosa como no caso da <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/S%C3%ADfilis">sífilis</a>: em 1493, durante o cerco da cidade de Nápoles pelas tropas francesas. A partir daí, ela se espalhou rapidamente pela Europa e pela Ásia, causando uma das epidemias mais devastadoras para a humanidade durante vários séculos, que terminou quando, graças à penicilina, ela pôde ser tratada adequadamente no século XX.</p>
<p>A coincidência no tempo com o retorno da primeira expedição de Colombo às Américas e algumas crônicas indiretas levaram à hipótese de que a <a href="https://oglobo.globo.com/saude/ciencia/noticia/2024/01/24/bacteria-da-sifilis-ja-estava-no-brasil-quando-portugueses-chegaram-mostra-estudo.ghtml">origem dessa doença tenha ocorrido no continente americano</a>, e levada para a Europa nos navios de Colombo. Uma <a href="https://link.springer.com/article/10.1038/s41586-023-06965-x">pesquisa publicada recentemente na <em>Nature</em></a>, baseada em esqueletos de um sítio arqueológico milenar localizado no litoral do Sul do Brasil pode esclarecer essa controvérsia.</p>
<h2>Genomas antigos e filogenias modernas</h2>
<p>Juntamente com pesquisadores das universidades de Zurique, Basiléia, Viena, ETH Zurique, Autônoma de Barcelona e também da <a href="https://www5.usp.br/">Universidade de São Paulo (USP)</a>, apresentamos a análise de um genoma da bactéria <em>Treponema pallidum</em> obtido de amostras de 2.000 anos de idade de um túmulo indígena (sambaqui) do sítio arqueológico <a href="https://www.revistas.usp.br/revmae/article/view/89961">Jabuticabeira II</a>, localizado na região do município de Laguna, no litoral catarinense.</p>
<p>Esse genoma, de alta qualidade para um genoma tão antigo, agrupa-se com os genomas modernos do <em>T. pallidum endemicum</em> (TEN), a linhagem causadora da <a href="https://pt.wikipedia.org/wiki/Bejel">bejel</a>, uma infecção crônica nas mucosas atualmente restrita a áreas quentes e áridas do planeta, e não descrita anteriormente nas Américas. Essa linhagem, assim como a <em>T. pallidum pertenue</em> (TPE), que causa outra infecção treponêmica tropical chamada bouba, está intimamente relacionada à linhagem causadora da sífilis, a <em>T. pallidum pallidum</em> (TPA).</p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">A sífilis, segundo Alberto Durero.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.historicalresearchupdate.com/stories/science-history-syphilis-and-christopher-columbus/">Wikipedia</a></span>
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<p>O aparecimento repentino da sífilis no final do século XV levou à proposta de sua origem americana, conhecida como a <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Historia_de_la_s%C3%ADfilis">hipótese colombiana</a>. Mas essa não foi a única proposta.</p>
<p>Alternativas mais populares são a hipótese pré-colombiana, segundo a qual todas as treponematoses acompanham a humanidade desde suas origens, com diferentes manifestações à medida que se espalham por diferentes regiões. Há também a hipótese unitária, uma leve variante da hipótese pré-colombiana, segundo a qual o surgimento das diferentes treponematoses corresponde a adaptações da mesma bactéria a diferentes condições ecológicas.</p>
<p>Até agora, o problema com essas hipóteses tem sido a falta de dados concretos para refutá-las ou validá-las, já que as lesões cutâneas típicas não deixam vestígios após a decomposição dos cadáveres e as lesões ósseas são comuns a diferentes infecções. Isso levou a uma busca por vestígios biológicos da bactéria em restos mortais antigos.</p>
<p>Usando as mesmas técnicas utilizadas para os restos mortais de Neandertais
Embora ainda não tenha sido possível recuperar as bactérias, graças às mesmas técnicas de sequenciamento aplicadas aos restos mortais de <a href="https://pt.wikipedia.org/wiki/Genoma_do_Neandertal">Neandertais</a> ou <a href="https://pt.wikipedia.org/wiki/Homin%C3%ADdeo_de_Denisova">Denisovanos</a>, alguns genomas completos de <em>T. pallidum</em> foram obtidos.</p>
<p>A maioria desses genomas vem do <a href="https://doi.org/10.1016/j.cub.2020.07.058">centro e do norte da Europa</a> e alguns do <a href="https://doi.org/10.1371/journal.pntd.0006447">México</a>, mas sua datação não nos permite descartar a possibilidade de que eles datem de depois do retorno de Colombo. Esses genomas se agrupam com as linhagens TPA e TPE, deixando em aberto a questão da origem da sífilis.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">As doenças treponêmicas surgiram cerca de 10.000 anos antes do que se pensava.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Nature</span></span>
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<p>O novo genoma amplia o alcance geográfico e temporal da distribuição do <em>T. pallidum</em> para as Américas nos tempos pré-colombianos e também antes das expedições vikings que chegaram às costas da América do Norte. Nossa análise o coloca claramente na linhagem TEN. De fato, sua curta distância genética dos poucos genomas disponíveis dessa linhagem é surpreendente, um detalhe que confirma sua atribuição a essa linhagem.</p>
<p>A procedência desses restos mortais também é surpreendente. Atualmente, o bejel é encontrado em regiões quentes e áridas, climática e ecologicamente muito diferentes das margens atlânticas do Brasil subtropical.</p>
<h2>Colombo teve um papel importante na disseminação da sífilis?</h2>
<p>O que o novo genoma nos diz sobre a origem da sífilis? Pouco e muito, ao mesmo tempo. Sua participação no TEN implica que os treponemas estavam presentes nas Américas antes da chegada de Colombo, mas não que um deles tenha necessariamente causado a sífilis.</p>
<p>Todas as hipóteses acima recebem algum reforço empírico. A nova datação atrasa um pouco a origem do TPA para cerca de 1.000 a.C., mas sua precisão pode melhorar à medida que novos genomas antigos forem incorporados às análises.</p>
<p>O estudo dos genomas dessa bactéria revelou a grande plasticidade do <em>T. pallidum</em> para trocar genes. Em particular, a linhagem TPA recebeu várias contribuições de outras linhagens, TPE e TEN.</p>
<p>É possível que um desses casos de transferência horizontal de genes tenha incorporado a uma linhagem de treponema a capacidade de ser mais facilmente transmitida sexualmente e causar sintomas anteriormente desconhecidos. Será que isso aconteceu na Europa após o retorno de Colombo? Essa é uma possibilidade fascinante que queremos explorar mais a fundo.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/222029/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Fernando González Candelas recebe fundos do Ministério de Universidades e Pesquisa e da Generalitat Valencia (Departamento de Educação e Ciência, Departamento de Saúde).</span></em></p>Os genomas modernos e antigos do ‘Treponema pallidum’ permitiram-nos situar esta bactéria na América pré-colombiana.Fernando González Candelas, Catedrático de Genética. Responsable de la Unidad Mixta de Investigación "Infección y Salud Pública" FISABIO-Universitat de València I2SysBio. CIBER Epidemiología y Salud Publica, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2215082024-01-25T11:53:00Z2024-01-25T11:53:00Z¿Dónde, cuándo y cómo apareció la sífilis? El ADN antiguo tiene la respuesta<p>En pocas ocasiones se dispone de información histórica tan precisa sobre el origen de una enfermedad infecciosa como en el caso de la <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/S%C3%ADfilis">sífilis</a>: en 1493, durante el asedio de tropas francesas a la ciudad de Nápoles. Desde allí se extendió rápidamente por Europa y Asia, provocando durante varios siglos una de las epidemias más devastadoras para la humanidad, que terminó cuando, gracias a la penicilina, pudo ser tratada adecuadamente ya en el siglo XX. </p>
<p>La coincidencia temporal con el regreso de la primera expedición de Colón a las Américas y algunas crónicas indirectas llevaron a plantear la hipótesis del origen de esta enfermedad en el continente americano. Una investigación que <a href="https://link.springer.com/article/10.1038/s41586-023-06965-x">acabamos de publicar en <em>Nature</em></a>, basada en esqueletos de una necrópolis de hace 2 000 años de Jabuticabeira (Brasil), puede arrojar algo de luz sobre esta controversia.</p>
<h2>Genomas antiguos y filogenias modernas</h2>
<p>Junto con investigadores de las universidades de Zúrich, Basilea, Viena, ETH Zúrich, Autónoma de Barcelona y São Paulo, presentamos el análisis de un genoma de la bacteria <em>Treponema pallidum</em> obtenido de muestras de 2 000 años de antigüedad procedentes de un montículo funerario en la costa sur de Brasil (Jabuticabeira, Santa Catarina). </p>
<p>Este genoma, de una gran calidad para ser tan antiguo, agrupa con los genomas modernos de <em>T. pallidum endemicum</em> (TEN), el linaje causante de <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Bejel">bejel</a>, infección restringida en la actualidad a zonas cálidas y áridas y no descrita previamente en el continente americano. Este linaje, al igual que el <em>T. pallidum pertenue</em> (TPE), que produce otra infección treponematósica propia de zonas tropicales llamada pian, está muy estrechamente emparentado con el linaje que produce la sífilis, <em>T. pallidum pallidum</em> (TPA). </p>
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<a href="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=1550&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/571301/original/file-20240124-15-3bmfyz.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=1948&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">La sífilis según Alberto Durero.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.historicalresearchupdate.com/stories/science-history-syphilis-and-christopher-columbus/">Wikipedia</a></span>
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<p>La súbita aparición de la sífilis a finales del siglo XV llevó a proponer el origen americano de la misma, la conocida como <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Historia_de_la_s%C3%ADfilis">hipótesis colombina</a>. Pero no ha sido la única propuesta. </p>
<p>Como alternativas más populares están la hipótesis precolombina, según la que todas las treponematosis han acompañado a la humanidad desde sus orígenes, con manifestaciones diferentes a medida que se fueron dispersando por distintas regiones. Y también la hipótesis unitaria, ligera variante de la precolombina según la cual la aparición de las distintas treponematosis corresponde a adaptaciones de la misma bacteria a distintas condiciones ecológicas.</p>
<p>Hasta ahora, el problema de estas hipótesis era la falta de datos fehacientes que permitieran refutarlas o validarlas, pues las lesiones típicas en la piel no dejan huella tras la descomposición de los cadáveres y las lesiones óseas son comunes a distintas infecciones. Esto ha llevado a buscar vestigios biológicos de la bacteria en restos antiguos. </p>
<h2>Usando las mismas técnicas que para restos de neandertales</h2>
<p>Aunque de momento no se ha logrado recuperar la bacteria, gracias a las mismas técnicas de secuenciación aplicadas a los restos de <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Proyecto_del_genoma_neandertal">neandertales</a> o <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Hombre_de_Den%C3%ADsova">denisovanos</a> se han conseguido algunos genomas completos de <em>T. pallidum</em>. </p>
<p>La mayoría de estos genomas proceden de <a href="https://doi.org/10.1016/j.cub.2020.07.058">centro y norte de Europa</a> y alguno de <a href="https://doi.org/10.1371/journal.pntd.0006447">México</a>, pero su datación no permite descartar que sean posteriores al regreso de Colón. Estos genomas se agrupan con los linajes TPA y TPE, lo que deja abierta la cuestión sobre el origen de la sífilis.</p>
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<a href="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=378&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/571417/original/file-20240125-19-9qmtny.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=475&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">Las enfermedades treponémicas se originaron unos 10.000 años antes de lo que se pensaba.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Nature</span></span>
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<p>El nuevo genoma amplía el área geográfica y temporal en la distribución de <em>T. pallidum</em> al continente americano en la época precolombina, y también previo a las expediciones vikingas que llegaron a las costas de América del Norte. Nuestro análisis lo sitúa claramente en el linaje TEN. De hecho, sorprende su corta distancia genética con los pocos genomas disponibles de este linaje, un detalle que confirma su asignación al mismo. </p>
<p>También es sorprendente la procedencia de estos restos. En la actualidad, el bejel se encuentra en regiones áridas y cálidas, bien diferentes climática y ecológicamente de las orillas del Atlántico del Brasil subtropical.</p>
<h2>Entonces, ¿jugó algún papel Colón en la expansión de la sífilis?</h2>
<p>¿Qué nos dice el nuevo genoma sobre el origen de la sífilis? Pues poco y mucho a la vez. Su pertenencia a TEN implica que las treponemas estaban presentes en el continente americano antes de la llegada de Colón, pero no que necesariamente una de ellas fuese causante de la sífilis. </p>
<p>Todas las hipótesis antes planteadas reciben cierto refuerzo empírico. Las nuevas dataciones retrasan ligeramente el origen de TPA, que se situaría alrededor del año 1 000 a. e. c., pero su precisión puede mejorar a medida que se incorporen nuevos genomas antiguos a los análisis. </p>
<p>El estudio de los genomas de esta bacteria nos ha revelado la gran plasticidad de <em>T. pallidum</em> para intercambiar genes. En concreto, el linaje TPA ha recibido numerosas aportaciones desde los otros linajes, TPE y TEN. </p>
<p>Cabe la posibilidad de que alguno de estos casos de transferencia génica horizontal haya incorporado a un linaje de treponema la capacidad de transmitirse más fácilmente por vía sexual y provocar unos síntomas desconocidos hasta ese momento. ¿Pudo suceder eso en Europa tras el regreso de Colón? Es una fascinante posibilidad que queremos seguir explorando.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/221508/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Fernando González Candelas recibe fondos de Ministerio de Universidades e Investigación y de la Generalitat Valencia (Conselleria de Educación y Ciencia, Conselleria de Sanidad). </span></em></p>Genomas modernos y antiguos de ‘Treponema pallidum’ han permitido situar esta bacteria en la América precolombina.Fernando González Candelas, Catedrático de Genética. Responsable de la Unidad Mixta de Investigación "Infección y Salud Pública" FISABIO-Universitat de València I2SysBio. CIBER Epidemiología y Salud Publica, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2131572023-12-11T20:14:49Z2023-12-11T20:14:49ZLos adolescentes no duermen lo suficiente, y estas son las consecuencias<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/564835/original/file-20231211-15-epo8oe.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=38%2C31%2C4195%2C2792&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/depressed-teenager-browsing-internet-on-his-1239771991">mooremedia/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><blockquote>
<p>Cumplió don Quijote con la naturaleza durmiendo el primer sueño, sin dar lugar al segundo; bien al revés de Sancho, que nunca tuvo segundo, porque le duraba el sueño desde la noche hasta la mañana, en que se mostraba su buena complexión y pocos cuidados. Los de don Quijote le desvelaron de manera que despertó a Sancho…</p>
</blockquote>
<p>Este fragmento del Quijote pone de manifiesto que en el siglo XVII el sueño era bifásico, es decir, se dividía en dos fases separadas por un periodo de vigilia.</p>
<p>La primera parte ocurría entre las diez de la noche y la una de la madrugada. Luego le seguía un paréntesis de vigilia (conocido como “reloj”), con aproximadamente tres horas de duración. La segunda etapa era el sueño mañanero, que se prolongaba otras cuatro horas.</p>
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<a href="https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=750&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=750&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=750&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=943&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=943&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/562985/original/file-20231201-21-4uysi5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=943&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">Ilustración del Quijote de Luis Tasso (siglo XIX).</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.flickr.com/people/37667416@N04">Fondo Antiguo de la Biblioteca de la Universidad de Sevilla</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/">CC BY</a></span>
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<p>La fase de vigilia era muy útil: la gente la dedicaba a tareas ordinarias, como echar leña al fuego, tomar remedios u orinar. Para los campesinos, despertarse significaba volver al trabajo, ya fuera para vigilar a los animales de la granja o realizar tareas domésticas. También era un tiempo de oración, filosofía, socialización y sexo. </p>
<p>El sueño bifásico llegó a ser marginal en el núcleo urbanizado e iluminado del noroeste de Europa en el siglo XVIII, pasando a ser monofásico y con un retraso en la hora de dormir. </p>
<p><a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Thomas_Alva_Edison">Thomas Alva Edison</a>, considerado el padre de la bombilla eléctrica (inventada en 1879), opinaba que el sueño “es un vestigio de nuestro pasado cavernícola”. Quizá por ello no sorprende que el desprestigio del descanso nocturno se iniciara con el descubrimiento de la luz eléctrica, que permitió iluminar la noche. Y los adolescentes fueron, probablemente, los más perjudicados. </p>
<h2>Cambios que alteran el descanso nocturno</h2>
<p>Durante la adolescencia, las personas vivimos un tiempo de independencia y de emergencia de nuevos papeles sociales. Todo ello provoca cambios en la conducta, y el sueño no es una excepción. </p>
<p>La principal modificación en la fisiología del sueño en esta etapa de la vida <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27531236/">es un retraso en el tiempo del reloj circadiano</a>, situado en el hipotálamo y encargado de sincronizar ritmos como el propio sueño, la temperatura corporal, la alimentación o la actividad física. Eso conduce a un retraso en la hora de conciliar el sueño.</p>
<p>Para colmo, también se produce más tolerancia a la presión homeostática de sueño, o sea, una mayor resistencia a la privación de este. </p>
<p>Como consecuencia de todo esto, la hora de ir a dormir es cada vez más tardía, mientras que la de despertarse cambia poco, ya que está determinada por el inicio de las clases. Esta circunstancia hace que el promedio del sueño en los adolescentes descienda drásticamente.</p>
<h2>El sueño, escultor del cerebro</h2>
<p>Y no es algo baladí, ya que el descanso nocturno contribuye a esculpir su cerebro. Sabemos que durante la adolescencia disminuye el sueño lento profundo (fase N3 de sueño no REM), debido a la reducción del volumen de la sustancia gris cerebral. Por contra, se incrementa el volumen de la sustancia blanca, es decir, las conexiones que se establecen dentro del cerebro y fuera de él. </p>
<p>También <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25506322/">existe una correlación</a> entre el cociente intelectual y la amplitud y densidad de los denominados husos de sueño (<em>spindles</em>), característicos del sueño lento superficial (fase N2 de sueño no REM) y que se expresan mucho más intensamente en la adolescencia que en la niñez.</p>
<p>No es de extrañar, pues, que el sueño insuficiente <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15015676/">impacte en el estado de ánimo de los adolescentes</a>, aumentando los síntomas depresivos, la ansiedad y la reactividad emocional. De hecho, <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37029099/">el sueño se encuentra alterado</a> en el 95 % de los trastornos psiquiátricos, como depresión, TDAH, trastorno por control de impulsos, ansiedad y trastorno bipolar.</p>
<p>Además, se ha visto que su privación <a href="https://www.researchgate.net/publication/260760446_The_behavioral_and_health_consequences_of_sleep_deprivation_among_US_high_school_students_Relative_deprivation_matters">incrementa las conductas nocivas entre los estudiantes de instituto</a>: conducción bajo los efectos del alcohol, peleas, ideación o intento de suicidio, consumo de tabaco, alcohol y marihuana y conducta sexual arriesgada. Y por si fuera poco, favorece la obesidad.</p>
<h2>Pantallas electrónicas: el impacto de la luz azul</h2>
<p>La era digital que nos ha tocado vivir no contribuye precisamente a solucionar el problema. Tabletas, ordenadores o móviles emiten una luz azul enriquecida que bloquea la secreción de <a href="https://theconversation.com/es/topics/melatonina-79222">melatonina</a>, hormona clave para inducir sueño y sincronizar los ritmos circadianos. </p>
<p>La Academia Americana de Pediatría recomienda que los menores se expongan a este tipo de pantallas <a href="https://www.scientificamerican.com/article/pediatricians-no-more-than-2-hour-screen-time-kids/">menos de dos horas al día</a>. Está claro que no se cumple en casi ningún país del mundo.</p>
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Leer más:
<a href="https://theconversation.com/la-siesta-instrucciones-de-uso-196883">La siesta: instrucciones de uso</a>
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<p>Los efectos nocivos de estos dispositivos en el sueño del adolescente <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28487255/">han sido publicados ampliamente</a>. No obstante, el retraso de fase característico de este rango de edad, con hora de dormir y de despertarse por la mañana más tardías, no parece depender de una mayor sensibilidad a la luz por la noche, sino del retardo en el tiempo de su reloj circadiano.</p>
<p>Es <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29499467/">un círculo vicioso</a>: a menor duración del sueño, mayor exposición a pantallas el día después por culpa de la fatiga creciente, que aboca a la conducta sedentaria. Y por otro lado, disminuye el tiempo de actividad física, beneficiosa para el sueño.</p>
<p>En conclusión, el sueño es fundamental en la maduración cerebral de los adolescentes y desempeña un papel clave para apoyar su bienestar mental y sus funciones cognitivas. Intervenciones en salud pública como retrasar una hora el inicio de las clases mejoraría su atención en el aula, provocaría menos retrasos y, en definitiva, reduciría la tasa de fracaso escolar.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/213157/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Juan José Ortega Albas no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>La adolescencia es una etapa clave para el desarrollo del cerebro, que necesita sus horas de sueño para moldearse adecuadamente. El uso excesivo de pantallas agrava la alteración de ese descanso nocturno.Juan José Ortega Albas, Somnólogo, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2083892023-10-24T17:38:29Z2023-10-24T17:38:29ZLa enfermedad de Wilson: una rara y peligrosa acumulación de cobre en el organismo<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/555236/original/file-20231023-27-gnspmo.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=525%2C68%2C5208%2C3742&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/man-arm-suit-take-little-plastic-1074052661">H_Ko/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Probablemente, pocas personas de las que están leyendo estas líneas hayan oído hablar de la enfermedad de Wilson, una dolencia hereditaria clasificada entre las raras o minoritarias (menos de 5 casos por cada 10 000 personas en Europa). Además, como muchas de ellas, tiene un agravante: la dificultad de diagnosticarla. La variedad de síntomas con la que se manifiesta y la ausencia de una única prueba confirmatoria complican sobremanera su identificación. </p>
<p>Frecuentemente, la enfermedad de Wilson se debe a una alteración en el gen ATP7B que provoca la acumulación de cobre en diferentes tejidos, como el hígado, los núcleos basales (situados en la base del cerebro) y la córnea. Esto desencadena una degeneración en dichos tejidos y los órganos afectados. </p>
<p>En general, diagnosticar una enfermedad rara es un proceso complejo, pero la presentación clínica de la dolencia que nos ocupa además puede variar según la edad y el sexo de la persona afectada. Una alteración en las transaminasas o trastornos neurológicos sin causa justificada podrían ser la clave para identificarla, pero <a href="http://fisabio.san.gva.es/documents/10157/332281c6-a5bc-4c92-9d23-3edcaee8437f">no se reconoce lo que no se conoce</a>.</p>
<p>Para su diagnóstico se desarrolló la escala Leipzig, un sistema de puntuación según los signos y síntomas que se presentan. La demora en la detección favorece que la enfermedad cause daños irreversibles a nivel hepático (fallo renal fulminante, fibrosis, cirrosis…) y/o neurológico (parálisis o alteraciones graves motoras, lingüísticas y funcionales). Si no se diagnostica o trata a tiempo, puede ser mortal.</p>
<h2>La importancia de la dieta y la medicación</h2>
<p>El cobre es un mineral esencial para que el cuerpo humano funcione correctamente. Lo ingerimos a través de numerosos <a href="http://enfermedaddewilson.org/wp-content/uploads/2015/07/dietawilson.pdf">alimentos</a>, aunque se halla especialmente presente en los frutos secos, las vísceras, las setas, el marisco y el chocolate. </p>
<p>El problema es que las personas afectadas por la enfermedad de Wilson no pueden expulsarlo con normalidad. Por este motivo, es esencial controlar su dieta. También existen tratamientos farmacológicos que ayudan a bloquear la absorción o a expulsar el cobre en el organismo.</p>
<p>El manejo de la enfermedad depende en gran medida del cumplimiento riguroso del tratamiento farmacológico. Siguiendo las pautas establecidas por los profesionales, el paciente deberá combinar adecuadamente las horas de comida y la toma de la medicación, y así podrá regular los niveles de cobre en su organismo.</p>
<p>También hay que destacar que los pacientes con afectación neurológica pueden mejorar con los fármacos, pero algunas secuelas pueden ser permanentes. Al tener manifestaciones mucho más visibles, estas personas se sienten más <a href="https://scielo.isciii.es/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1135-57272019000100099">estigmatizadas</a> en la sociedad.</p>
<h2>Una amplia red de apoyo y conocimiento</h2>
<p>Actualmente, la enfermedad de Wilson es una de las enfermedades raras vigiladas de manera sistemática en España por el <a href="https://www.sanidad.gob.es/organizacion/sns/planCalidadSNS/pdf/excelencia/Informe_Epidemiologico_Anual_2022_ReeR_ACCESIBLE.pdf">Registro Estatal de Enfermedades Raras</a>. Esto permite obtener información de su situación en las diferentes comunidades autónomas a partir de sus registros poblacionales y ampliar su conocimiento epidemiológico. </p>
<p>Además, existen otras iniciativas, como el registro de pacientes impulsado por la <a href="https://aeeh.es/registro/registro-de-enfermedad-de-wilson/">Asociación Española para el Estudio del Hígado</a>. Todas estas acciones han favorecido el conocimiento sobre la patología en los últimos años. </p>
<p>Como el resto de dolencias minoritarias, la enfermedad de Wilson tiene consecuencias más allá del ámbito sanitario, afectando al entorno familiar de la persona enferma. Genera problemas laborales, educativos, físicos y de movilidad, pero también hay cargas emocionales. Por ello, buscar apoyo y comprensión entre iguales es muy reconfortante. </p>
<p>Eso es lo que intenta facilitar la <a href="http://enfermedaddewilson.org/">Asociación Española de familiares y enfermos de Wilson</a>, un espacio donde compartir experiencias e información entre pacientes y familias. Puede ser un bote salvavidas, sobre todo, para personas con un diagnóstico reciente, ya que les ayuda a recorrer el camino y sobrellevar de la mejor manera la enfermedad. </p>
<p>La creación de material divulgativo, como <a href="http://fisabio.san.gva.es/documents/10157/69a41707-9e4c-4212-8587-f21042558ba5">guías</a> o <a href="http://enfermedaddewilson.org/wp-content/uploads/2023/07/Ana-y-la-enfermedad-de-Wilson-DEF-1.pdf">cuentos</a>, es una buena herramienta para brindar información necesaria, sobre todo en los primeros momentos. Además de su utilidad para pacientes, sirven para hacer la enfermedad más visible en la sociedad con un lenguaje accesible para todos los públicos.</p>
<p>Asimismo, en el ámbito de la investigación, la <a href="https://fpaa.es/areas/investigacion/">Fundació Per Amor L’Art</a> impulsó en 2016 el <a href="https://fpaa.es/personas/">Equipo Wilson</a>, un grupo multidisciplinar de expertos y expertas procedentes de diferentes comunidades autónomas y centros de investigación que trabajan desde diferentes campos con el objetivo de impulsar el conocimiento y la cura para esta patología.</p>
<p>Y más recientemente, con el apoyo de la <a href="https://www.eu-patient.eu/Members/The-EPF-Members/Full-Membership/European-Liver-Patients-organisation--ELPA/">Asociación Europea de Pacientes de Hígado</a>, la <a href="https://www.healthpolicypartnership.com/app/uploads/Policy-brief-on-Wilsons-disease.pdf">Wilson’s Disease Policy Network</a> ha elaborado un informe en el que se identifican medidas prioritarias de actuación para mejorar la situación de las personas que viven con enfermedad de Wilson en Europa. </p>
<p>No están solos.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/208389/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Clara Cavero Carbonell recibe fondos, obtenidos en concurrencia competitiva, de la Comisión Europea para la realización de proyectos de investigación. Es socia de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE).</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Lucía Páramo Rodríguez es socia de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE) </span></em></p>La enfermedad de Wilson es una dolencia rara que se caracteriza por la acumulación de cobre en diversos órganos del cuerpo. El diagnóstico temprano es complejo pero decisivo para poder controlar esta patología.Clara Cavero Carbonell, Unidad Mixta de Investigación en Enfermedades Raras FISABIO-UVEG, FisabioLucía Páramo Rodríguez, Assistant researcher, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2139172023-09-28T17:42:55Z2023-09-28T17:42:55ZProblemas de sueño y TDAH: ¿cómo se relacionan estos dos trastornos?<blockquote>
<p>Álex es un niño muy movido. Tiene muchas ideas pero ninguna buena, porque hace muchas trastadas. Si por lo menos prestara atención a las cosas que le digo, ¡pero ni eso! Yo creo que es hiperactivo…</p>
</blockquote>
<p>Así califica la madre de Álex lo que le pasa a su hijo, que podría sufrir el trastorno por déficit de atención e hiperactividad (TDAH). Implica falta de atención (incapacidad para concentrarse), hiperactividad (movimiento, golpeteo o conversación inapropiados) e impulsividad (actuar sin pensar).</p>
<p>Para ser diagnosticado, debe presentarse en dos entornos distintos (en casa, en el colegio, con sus amistades…) y durante, al menos, seis meses, según el <a href="https://www.eafit.edu.co/ninos/reddelaspreguntas/Documents/dsm-v-guia-consulta-manual-diagnostico-estadistico-trastornos-mentales.pdf#page=%5B86%5D">DSM-5</a>. Las condiciones las cumplen el <a href="https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(17)30167-0/fulltext">3-5 % de los/as niños/as y el 5,9-7,5 % de las personas adolescentes</a>. El TDAH se clasifica en tres categorías: hiperactivo-impulsivo, inatento y una combinación de ambos.</p>
<p>No obstante, hay que considerar que muchos de sus síntomas son compatibles con el comportamiento infantil normal. Los más pequeños están aprendiendo sobre su mundo social y transgredir las normas forma parte de este proceso.</p>
<h2>Dormir bien, fundamental en la infancia</h2>
<blockquote>
<p>Martina no necesita dormir –cuenta su padre entre risas–. Cada vez que hay que acostarla, es un drama. Duerme menos que otros niños o niñas de su edad, se mete en nuestra cama y algunas veces se despierta sobresaltada en mitad de la noche.</p>
</blockquote>
<p>El padre de Martina no debería restarle importancia al comportamiento de su hija: dormir bien es básico para el rendimiento <a href="https://doi.org/10.1016/j.chc.2020.08.003">físico y mental</a>, que implica el <a href="https://doi.org/10.1016/j.smrv.2021.101472">aprendizaje, la memoria, la generalización del conocimiento y el procesamiento emocional</a>. Esto se aplica especialmente a la infancia, ya que es un período sensible a la <a href="https://doi.org/10.1016/j.ijpsycho.2013.06.019">maduración cerebral y el desarrollo cognitivo</a>. Por eso, los problemas de sueño pueden tener consecuencias a <a href="https://doi.org/10.1016/j.ridd.2019.103463">corto</a> y <a href="https://doi.org/10.1542/peds.2019-2056I">largo</a> plazo. </p>
<p>¿Y con qué frecuencia sucede? Parece que las alteraciones en el descanso nocturno son bastante comunes en los primeros años de vida. Las padecen entre el <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27054204/">24</a> y el <a href="https://doi.org/10.1186/s12887-021-02529-y">40 %</a> de los/as niños/as y alrededor del <a href="https://doi.org/10.1186/s12887-021-02529-y">20 %</a> de los adolescentes. Pero el porcentaje se dispara en el grupo de los menores con TDAH: afecta hasta al <a href="https://doi.org/10.1192/bja.2020.65">73,3 %</a> de los casos. </p>
<h2>Una relación compleja</h2>
<p>Los estudios no dejan claro si el TDAH altera el sueño o si dicha alteración tiene consecuencias sobre la conducta. En realidad, las <a href="https://doi.org/10.1016/j.cpr.2016.10.004">dos posibilidades</a> pueden darse simultáneamente.</p>
<p>Por un lado, quienes sufren TDAH podrían tener <a href="https://theconversation.com/es/topics/ritmos-circadianos-108213">ritmos circadianos</a> propios. Por ejemplo, pueden experimentar ciclos de sueño-vigilia más largos o contar con una arquitectura del sueño diferente, lo que afectaría a su descanso nocturno.</p>
<p>Por otro lado, la privación de sueño podría disminuir la actividad del córtex prefrontal. Esta área del cerebro se encarga de las llamadas funciones ejecutivas, que regulan la atención y controlan los impulsos. Algunos investigadores creen que es donde se esconde la <a href="https://doi.org/10.1111/mila.12264">conciencia humana y la voluntad</a>. Por tanto, los problemas de sueño <a href="https://doi.org/10.1016/j.cpr.2016.10.004">podrían producir síntomas que “simulan” los propios del TDAH</a>.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=111&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=111&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=111&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=139&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=139&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/550020/original/file-20230925-22-rodrw2.PNG?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=139&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Relación bidireccional. Elaboración propia.</span>
<span class="attribution"><a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/">CC BY</a></span>
</figcaption>
</figure>
<h2>Nuestro trabajo</h2>
<p>En <a href="https://link.springer.com/article/10.1007/s00431-023-05145-3">un estudio reciente</a>, nos decantamos por la segunda alternativa, sin dejar de tener en cuenta la influencia de la primera. Para ello, se utilizó la información de alrededor de 1 200 niños y niñas españoles obtenida por el <a href="https://www.proyectoinma.org/">Proyecto INfancia y Medio Ambiente (INMA)</a>. </p>
<p>Los problemas para dormir se midieron a los 8-9 años, y los síntomas de TDAH a los 10-11 años. Analizamos la relación entre ambos y tuvimos en cuenta otros factores que podrían tener un efecto en dicha vinculación. De este modo observamos que por cada unidad de incremento de las alteraciones de sueño (del 0 al 9), aumentaban los síntomas entre un 10 y un 16 %.</p>
<p>Por otra parte, el carácter longitudinal de la cohorte INMA nos permitió clasificar a los/as niños/as en función de si tenían síntomas compatibles con el diagnóstico de TDAH en varias etapas de la infancia.</p>
<p>En base a esto, se repitieron los análisis sin tener en cuenta los clasificados con síntomas compatibles con el diagnóstico de TDAH, a los cinco años (previo a los problemas de sueño) y a los 8-9 años (simultáneo a los problemas de sueño). Así, encontramos que los resultados apenas variaban. Por tanto, esa relación entre una mala función del sueño y síntomas de TDAH se mantuvo para aquellos que no tenían previa ni simultáneamente el trastorno.</p>
<p>Además, vimos que la relación entre los problemas para dormir y el TDAH variaba en función de la situación laboral del padre. Si este trabajaba, había una relación directa entre ambas circunstancias, pero no ocurría así en los/as hijos/as de padres no trabajadores.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=302&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=302&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=302&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=380&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=380&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/549366/original/file-20230920-19-jymd2.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=380&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Diferencias en la relación entre los/as hijos/as de padres que trabajan y que no trabajan.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Elaboración propia.</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/">CC BY</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>En resumen, las alteraciones de sueño se relacionaron con posteriores síntomas de TDAH en nuestra muestra. Esta evidencia podría tenerse en cuenta en iniciativas como el <a href="https://www.aepap.org/biblioteca/libros/programa-de-salud-infantil">Programa de Salud Infantil</a>: incorporar pruebas de cribado para la detección de problemas de sueño es rápido y sencillo. El fomento de una buena higiene de sueño desde la atención primaria podría prevenir problemas relacionados con el TDAH.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/213917/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Llúcia González Safont recibe fondos de la Universitat de València, del Instituto de Salud Carlos III (CIBERESP), Unión Europea y Ministerio de Universidades mediante la Ayuda Margarita Salas MS21-125.
</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Marisa Estarlich Estarlich recibe fondos de la Universitat de València, del Instituto de Salud Carlos III, Unión Europa, Generalitat Valenciana y CIBERESP. </span></em></p>El trastorno por déficit de atención e hiperactividad y los problemas para dormir son alteraciones frecuentes en la infancia que, además, parecen retroalimentarse. Un nuevo estudio arroja luz sobre esta relación.Llúcia González Safont, Investigadora del Departamento de Enfermería de la Universitat de València y miembro de la Unidad Mixta de Investigación en Epidemiología, Ambiente y Salud FISABIO-Universitat Jaume I -Universitat de València, FisabioMarisa Estarlich Estarlich, Profesora ayudante doctor, Universitat de ValènciaLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2088602023-09-25T20:56:55Z2023-09-25T20:56:55ZObesógenos: las sustancias químicas que nos engordan y están por todas partes<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/549526/original/file-20230921-20-h0jssg.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=482%2C120%2C7340%2C5203&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/fat-man-exercising-by-walking-burn-1979420852">BELL KA PANG/Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Cuando oímos las palabras “obesidad” o “sobrepeso”, automáticamente pensamos en comida poco saludable y, como mucho, en sedentarismo. Pero hay otro factor tan poco conocido como omnipresente que nos puede estar provocando un aumento de peso a pesar de llevar una vida sana. </p>
<p>Porque en los últimos años se ha demostrado que determinados compuestos químicos presentes en el ambiente también pueden tener un papel en el desarrollo de sobrepeso u obesidad en la población. Llamados obesógenos, producen un aumento de la masa del tejido adiposo blanco o masa grasa solo con exponernos a ellos a través de la ingesta (dieta), por contacto o mediante inhalación de aire contaminado.</p>
<p>A día de hoy, en torno a <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35395240/">50 productos químicos</a> han sido catalogados como obesógenos o potenciales obesógenos. Entre ellos están el famoso <a href="https://theconversation.com/es/topics/bisfenol-a-88125">bisfenol A</a>, los bifenilos policlorados, los ftalatos, los éteres de polibromodifenilos, las sustancias perfluoroalquiladas y polifluoroalquiladas, los parabenos, la acrilamida, los alquilfenoles, el dibutilestaño o algunos metales pesados como el cadmio y el arsénico. Forman parte de muchos productos que usamos diariamente (detergentes, alimentos, envases de plástico, ropa, cosméticos…), lo que complica evadir sus efectos. </p>
<h2>Alteraciones en el tejido adiposo, las hormonas y la microbiota</h2>
<p>¿Y cómo nos engordan? En realidad, estas sustancias no provocan obesidad por sí mismas, sino que promueven el exceso de peso mediante <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0006295222001095">diferentes mecanismos</a>. Por ejemplo, favorecen la proliferación y la diferenciación de adipocitos. O, dicho de otro modo, incrementan el número y tamaño de esas células encargadas de acumular grasa. </p>
<p>Tal aumento en el tejido adiposo blanco puede contribuir a la obesidad y las enfermedades metabólicas relacionadas mediante reacciones de inflamación y estrés oxidativo, susceptibles a su vez de provocar la acumulación de glucosa y de ácidos grasos en diversos órganos, especialmente el hígado.</p>
<p>Así mismo <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37240215/">se ha observado</a> que la exposición a sustancias obesógenas puede alterar la acción de hormonas –como las sexuales o las tiroideas– relacionadas con la diferenciación de las células adiposas, la ganancia del peso y el metabolismo. </p>
<p>Y por si fuera poco, la <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0006295222001095">microbiota intestinal</a> también puede verse afectada por la acción de estos compuestos. Hablamos de millones de bacterias que regulan la absorción de lípidos, entre otras funciones, por lo que su deterioro puede provocar enfermedades metabólicas como la diabetes tipo 2 o la obesidad. </p>
<h2>El efecto de los obesógenos incluso antes de nacer</h2>
<p>Los potenciales efectos de los obesógenos varían según el momento en el que se produce la exposición. Las fases más vulnerables son las más tempranas de la vida: la etapa fetal y la primera infancia, cuando el desarrollo es muy rápido y coordinado. Por eso, la alteración de este proceso tan sensible puede tener un impacto en nuestra salud a largo plazo. </p>
<p>Es lo que explica la <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1365-2796.2007.01809.x">Hipótesis de los Orígenes de la Salud y Enfermedad en el Desarrollo</a> (o hipótesis DOHaD). Según postula, el ambiente que rodea a una persona durante su desarrollo temprano puede provocar cambios fisiológicos que la hagan más vulnerable a ciertas enfermedades a lo largo de su vida. Dichas modificaciones pueden persistir incluso cuando el “estresor” ya no está presente.</p>
<p>¿Y esto puede suceder en el caso de la obesidad? Pues la <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30044726/">evidencia científica</a> parece indicar que sí. La exposición a los citados tóxicos durante momentos críticos del desarrollo es capaz de promover <a href="https://www.genome.gov/es/genetics-glossary/Epigenetica">cambios epigenéticos</a>, o sea, modificaciones en el ADN que no afectan a la secuencia del mismo. Esto puede cambiar la expresión de los genes y, por consiguiente, las funciones de las células, lo que aumentaría la susceptibilidad de desarrollar obesidad y otras enfermedades metabólicas. </p>
<p>Pero aún hay más. En estudios realizados con animales se ha observado que estas modificaciones pueden ser <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36060120/">transmitidas a las generaciones posteriores</a>. Es decir, los cambios se “heredan” de padres/madres a hijos/as.</p>
<h2>Estategias (individuales y colectivas) para evitarlos</h2>
<p>Sabiendo todo esto, ¿qué podemos hacer para <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34409721/">eludir la exposición a los obesógenos</a>? Aunque, como hemos comentado, convivimos con ellos en nuestro día a día, algunas prácticas a nivel individual pueden ayudarnos a sortearlos. He aquí algunos consejos:</p>
<p>-No fumar.</p>
<p>-Disminuir el consumo de alimentos y bebidas envasados.</p>
<p>-Reducir el uso de plásticos, así como de ciertos cosméticos y lociones.</p>
<p>-Limitar el consumo de alimentos con pesticidas.</p>
<p>-Reciclar y reutilizar todo lo que podamos. </p>
<p>Por otro lado, las autoridades de salud pública y de medio ambiente deberían desarrollar <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34409721/">estrategias políticas</a> para disminuir la exposición de la población a estas sustancias, también poniendo foco en las desigualdades sociales en salud. </p>
<p>Junto a esto, es necesario seguir investigando sobre los efectos de los obesógenos. Así se podrán tomar con conocimiento de causa las decisiones que nos afectarán a todos y todas, a los que estamos y a los que vendrán.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/208860/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Raquel Soler Blasco recibe fondos del Ministerio de Universidades, de la Unión Europea-Next generation EU y del Consejo General de Enfermería.
</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Sabrina Llop recibe fondos del Instituto de Salud Carlos III, Unión Europa, Generalitat Valenciana y CIBERESP</span></em></p>Ciertos compuestos químicos que forman parte de envases, cosméticos, detergentes o los propios alimentos pueden tener un papel en el aumento del sobrepeso o la obesidad de la población. Aquí explicamos cómo actúan y qué podemos hacer para evitarlos.Raquel Soler Blasco, Investigadora postdoctoral en Salud Ambiental, Universitat de ValènciaSabrina Llop, Investigadora postdoctoral Miguel Servet, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/2021892023-04-12T15:41:42Z2023-04-12T15:41:42Z¿Por qué debemos vacunarnos ahora de herpes zóster?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/520275/original/file-20230411-582-hlmjv0.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C12%2C8242%2C5474&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">El virus de la varicela-zóster puede reactivarse cuando bajan las defensas y causar el herpes zóster.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-illustration/varicella-zoster-chickenpox-virus-3d-illustration-1754829404">Kateryna Kon / Shutterstock</a></span></figcaption></figure><blockquote>
<p>Tengo 65 años y este año ya me han puesto la vacuna de la covid, la de la gripe y otra de neumococo… ¿Y encima ahora me dicen que me toca la vacuna de herpes zóster? ¿De verdad es necesario?</p>
</blockquote>
<p>La respuesta es un rotundo sí. Una de cada tres personas padeceremos herpes zóster, y es esencial tomar medidas para prevenirlo. Sobre todo en edades avanzadas.</p>
<h2>¿Qué es el herpes zóster?</h2>
<p>Después de la adolescencia, la mayoría de las personas de todo el mundo o hemos pasado la varicela o nos han vacunado frente a ella. </p>
<p>Esta enfermedad la causa el virus de la varicela-zóster (VVZ), un herpesvirus que una vez pasada la varicela tiene la capacidad de quedarse “dormido” o latente en nuestro organismo. Cuando las defensas bajan, el virus se reactiva y produce el herpes zóster. </p>
<p>En concreto, el virus de la varicela se acantona en los ganglios dorsales, unos nidos producidos por el cúmulo de los cuerpos de las neuronas sensoriales, es decir, las que transmiten sensaciones como el dolor o el calor.</p>
<p>Cuando el virus se reactiva, desciende por los nervios sensoriales produciendo unas lesiones en la piel parecidas a las de la varicela. La diferencia es que se localizan en la zona que inerva el nervio. Además de las lesiones en la piel, provoca una irritación del nervio dando lugar a un dolor neuropático, que no mejora con los analgésicos habituales.</p>
<h2>Dolores intensos y duraderos</h2>
<p>En España se diagnostican <a href="https://www.sanidad.gob.es/profesionales/saludPublica/prevPromocion/vacunaciones/programasDeVacunacion/docs/HerpesZoster_RecomendacionesVacunacion.pdf">entre 150 000 y 200 000 casos de herpes zóster cada año</a>. Es más frecuente cuando bajan las defensas. Y eso puede ocurrir como consecuencia de ciertas enfermedades o, sencillamente, como consecuencia del paso de los años. Especialmente a partir de los 50 o 60 años, que es cuando se produce una pérdida de inmunidad asociada a la edad llamada inmunosenescencia. Esta es más intensa en mujeres y en personas con enfermedades crónicas como diabetes, enfermedades respiratorias, renales o del corazón.</p>
<p>El herpes zóster puede provocar un dolor intenso que afecta mucho a la calidad de vida. Uno de los primeros casos que vi era una mujer de 60 años que me decía que temía ir a la cama porque solo el contacto de la sábana con la zona del herpes le producía un dolor intenso, como si le rociaran con agua hirviendo. Como no podía ser de otra manera, esto se acompañaba de insomnio y dificultad para realizar las tareas diarias, que acabó con un aislamiento social al no querer salir de casa y le llevó a una depresión importante.</p>
<p>El dolor del herpes zóster puede durar entre 15 días y 3 meses. Ocasionalmente dura más y es lo que se llama <a href="https://www.elsevier.es/es-revista-medicina-familia-semergen-40-articulo-abordaje-neuralgia-postherpetica-atencion-primaria-13098696">neuralgia posherpética</a>, un dolor neuropático e invalidante que puede extenderse incluso uno o dos años. Esta es una complicación frecuente y temida por lo que afecta a la vida de quien lo padece, siendo la causa más frecuente de dolor neuropático atendido en las clínicas de dolor. Y la probabilidad de esta complicación aumenta con la edad: en personas mayores de 80, hasta una de cada dos con zóster puede desarrollarlo.</p>
<p>Además de la neuralgia posherpética, hay otras complicaciones neurológicas importantes, como la encefalitis. Para colmo, recientemente se ha descrito cómo el herpes zóster provoca alteraciones vasculares que <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30462656/">incrementan en un 55 %</a> el riesgo de accidentes vasculares cerebrales en el año siguiente a la aparición del zóster y más de un <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28749981/">30 % de infartos de miocardio</a>. El herpes también puede provocar sordera o ceguera.</p>
<h2>¿Por qué debemos protegernos?</h2>
<p>Recientemente se ha autorizado una nueva vacuna –<a href="https://cima.aemps.es/cima/dochtml/ft/1181272001/FT_1181272001.html">Hz/su (Shingrix)</a>– para la prevención del herpes zóster. Lleva el componente antigénico, que es una glicoproteína similar a la del virus, y un adyuvante que actúa como potenciador de la inmunidad. Así la respuesta del organismo al antígeno es más alta y duradera.</p>
<p>En los ensayos clínicos, en los que participó España muy activamente, se demostró que previene 9 de cada 10 casos de herpes zóster en personas mayores de 50 años. Otro detalle a tener en cuenta es que es igual de eficaz en todas las edades, lo que significa que la inmunosenescencia no afecta a la eficacia de la vacuna. También se ha comprobado su elevada eficacia en personas con enfermedades que producen inmunodepresión grave.</p>
<p>Además, la duración de la protección es elevada. En un seguimiento de hasta diez años se ha visto que la protección prácticamente no decae con el paso del tiempo.</p>
<p>Dada la gran eficacia de la vacuna y el impacto del herpes zóster, el Ministerio de Sanidad de España <a href="https://www.sanidad.gob.es/profesionales/saludPublica/prevPromocion/vacunaciones/programasDeVacunacion/docs/HerpesZoster_RecomendacionesVacunacion.pdf">ha recomendado</a> la vacunación en todas las personas con grandes inmunodeficiencias (VIH, trasplante de órgano sólido, tumores sólidos en tratamiento con quimioterapia…) y en las personas de 65 años a partir de 2022. En función de la disponibilidad de dosis, se captará y vacunará en los años siguientes a quienes cumplen 80 y se descenderá de edad hasta alcanzar a los que se vacunaron a los 65.</p>
<p>En los EE. UU. llevan administrando esta vacuna 5 años, habiendo demostrado una <a href="https://doi.org/10.1093/cid/ciab121">elevada efectividad</a> que se mantiene con la edad, con muy buen perfil de <a href="https://www.cdc.gov/vaccines/hcp/vis/vis-statements/shingles-recombinant.html">seguridad</a>.</p>
<p>Para que la vacuna funcione se debe administrar en dos dosis. El intervalo entre dosis recomendado es de 2 a 6 meses, aunque puede ser de un mes en personas con gran inmunodeficiencia.</p>
<p>El adyuvante produce una inflamación que mejora la respuesta a la vacuna. Eso explica por qué la vacuna provoca algo de reacción, fundamentalmente enrojecimiento y dolor en la zona de la inyección. También es habitual que aparezcan efectos secundarios como fiebre baja, dolor de cabeza o dolores musculares, pero duran poco y mejoran con paracetamol.</p>
<p>Esta vacuna, por su gran eficacia y duración, es la primera vacuna del adulto que se comporta como una vacuna infantil. Si vacunamos a todos los niños para mejorar su salud, ¿por qué no nos vamos a vacunar los adultos?</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/202189/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Javier Díez ha sido investigador principal de la vacuna del H Zoster y ha recibido honorarios por dar conferencias sobre esta vacuna.</span></em></p>España recomienda vacunar a todas las personas de 65 años y a aquellas con grandes inmunodeficiencias frente al herpes zóster. La vacuna empleada, por su gran eficacia y duración, es la primera para adultos que se comporta como una vacuna infantil.Javier Díez, Jefe del Área de Investigación en Vacunas, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1918682023-03-29T17:15:37Z2023-03-29T17:15:37ZLas sustancias químicas invisibles que podrían afectar a la pubertad<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/516623/original/file-20230321-28-i19xsb.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C62%2C6000%2C3916&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/close-recycling-plastic-786592696">Shutterstock / Josep Curto</a></span></figcaption></figure><p>¿Podrían tener un coste para nuestra salud los envases de comida precocinada, perfumes, tampones, compresas, pastas de dientes, cremas o jabones que usamos regularmente? Lo cierto es que sí. En estos productos de uso cotidiano hay sustancias químicas como <a href="https://www.ccoo.es/0ff7ce6aa8b7db23be48945a66d31d60000001.pdf">bisfenoles, parabenos, triclosán o ftalatos</a> que son invisibles al ojo humano. Se utilizan para dar flexibilidad o dureza al plástico de envoltorios y envases de alimentos, pero también como conservantes de productos de higiene, que actúan alejando las bacterias.</p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=450&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=450&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=450&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=566&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=566&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/518164/original/file-20230329-20-8ak6yn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=566&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption">Sustancias disruptoras endocrinas y productos que las contienen.</span>
</figcaption>
</figure>
<p>La parte negativa es que las sustancias químicas arriba mencionadas se consideran disruptoras endocrinas. Esto implica que si entran en nuestro cuerpo a través de la comida o el agua (ingesta), la piel (absorción cutánea) o el aire (respiración) <a href="https://www.endocrinologiapediatrica.org/revistas/P1-E35/P1-E35-S2799-A619.pdf">pueden alterar nuestro sistema productor de hormonas, también conocido como sistema endocrino</a>. </p>
<h2>En la pubertad somos muy vulnerables</h2>
<p>Durante la pubertad, si dichas sustancias disruptoras endocrinas interfieren con el sistema productor de hormonas las consecuencias pueden ser especialmente preocupantes. </p>
<p>¿Y por qué la pubertad es una etapa tan vulnerable? Porque esta depende de una <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11987902/"><em>cascada de eventos</em></a> que se inicia en etapas tempranas del embarazo y continúa hasta que se alcanza la madurez sexual del ser humano. </p>
<p>En dichos eventos interviene el sistema endocrino, que produce hormonas como los estrógenos (por ejemplo, el estradiol) y andrógenos (por ejemplo, la testosterona). Y la producción o funcionamiento de estas hormonas podría verse afectada por la exposición a sustancias disruptoras endocrinas.</p>
<p>En concreto, dichas sustancias pueden <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32102189/">atravesar la placenta</a> durante el embarazo. De esta forma, llegan al feto afectando al sistema endocrino, muy vulnerable durante esta etapa por su inmadurez (al estar en pleno desarrollo). Y aunque queden muchos años hasta el inicio de la pubertad, el daño producido queda como dormido hasta que empieza el desarrollo sexual, momento en el que se manifiesta. A esto se le conoce como <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17444880/">programación fetal o teoría de Barker</a> y podría ser una explicación de por qué a lo que se está expuesto/a en el vientre materno puede afectar la correcta maduración sexual. </p>
<p>Por si esto fuera poco, la exposición a sustancias disruptoras endocrinas continua desde que nacemos hasta la pubertad, a través de los alimentos, agua, etc. Y esto es especialmente importante en la etapa alrededor de la pubertad, cuando las hormonas sexuales tienen una función esencial. </p>
<p>Por las razones mencionadas, no es lo mismo verse expuesto/a a bisfenoles, parabenos, triclosán o ftalatos durante la edad adulta que mientras nuestro cuerpo se está formando.</p>
<h2>Lo que ocurre si la pubertad empieza antes de tiempo (o más tarde)</h2>
<p>Llegados a este punto, se puede estar preguntando de qué forma alteran estas sustancias a la pubertad. Los resultados de los artículos publicados hasta el momento no son <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35867279/">concluyentes</a>. Es decir, hay <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29135489/">estudios</a> que sí han encontrado relación entre el avance o retraso del desarrollo sexual y la exposición a estas sustancias y otros que no la han encontrado. </p>
<p>Lo que sí sabemos a ciencia cierta es la importancia de que la pubertad comience y progrese a su debido tiempo. Así, por ejemplo, que esta etapa se inicie antes de la edad esperada se ha relacionado con <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18245514/">un mayor riesgo de padecer obesidad, diabetes tipo 2, enfermedades cardiovasculares, problemas de conducta y cáncer de mama, testicular y próstata</a> en la edad adulta.</p>
<p>Por otra parte, un desarrollo de la pubertad más tardío de lo esperado se ha asociado con un mayor riesgo de <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28562264/">problemas psicosociales, peor rendimiento escolar y aumento del riesgo metabólico y cardiovascular</a> a lo largo de la vida.</p>
<h2>Maduración sexual en el Proyecto INMA</h2>
<p>Ya reza el dicho que cuando el río suena, agua lleva. Por ese motivo, es tan importante seguir estudiando si el desarrollo sexual se podría estar adelantando o retrasando debido a la exposición a sustancias disruptoras endocrinas.</p>
<p>Desde el <a href="https://www.proyectoinma.org/">Proyecto INMA</a> estudiamos cómo las sustancias químicas que hemos citado y otras afectan a esta etapa. Entre otras cosas, recientemente hemos identificado que la exposición prenatal a <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35716812/">ftalatos</a>, unas de las sustancias disruptoras endocrinas de las que hemos estado hablando, podrían estar involucradas en el adelanto de la edad del inicio de la pubertad.</p>
<p>Los estudios que realizamos en el Proyecto INMA podrían ayudar a comprender cómo los contaminantes ambientales alteran los niveles hormonales y la maduración sexual en un periodo crucial para el desarrollo humano como es la pubertad.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/191868/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Maria-Jose Lopez-Espinosa recibe fondos de Instituto de Salud Carlos III, Asociación Española Contra el Cáncer, Unión Europa, Generalitat Valenciana. </span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Andrea Beneito Insa y Nerea Castillejo no reciben salarios, ni ejercen labores de consultoría, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del puesto académico citado.</span></em></p>En muchos productos de uso cotidiano, como en envases de comida o en productos de higiene personal aparecen sustancias químicas como bisfenoles, parabenos, triclosán o ftalatos que pueden actuar como sustancias disruptoras endocrinas y alterar nuestro sistema endocrino.Nerea Castillejo, Research scientist, FisabioAndrea Beneito Insa, Departament de Salut de la Generalitat de CatalunyaMaria-Jose Lopez-Espinosa, Associate research scientist, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1985172023-02-13T18:43:09Z2023-02-13T18:43:09Z¿Hay más infecciones respiratorias que antes o solo estamos más atentos?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/509741/original/file-20230213-5177-p3p9ui.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=17%2C8%2C2977%2C2232&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/huelva-spain-november-19-2020-waiting-1865748724">Shutterstock / agsaz</a></span></figcaption></figure><p>“¡Este invierno ya he tenido cuatro catarros! Antes de la covid era raro que cogiese uno…” Escuchar este comentario es cada vez más habitual en España. Para colmo, la atención primaria está saturada y las urgencias hospitalarias desbordadas. Las noticias nos avisan de que tenemos covid, gripe y ahora el virus respiratorio sincitial (VRS). ¿Qué ha cambiado?</p>
<p>A nivel de infecciones, apenas ha cambiado nada. Las epidemias de infecciones respiratorias, antes de la covid, ocurrían todos los años, sobre todo las causadas por el virus de la gripe y el VRS. El VRS solía aparecer en noviembre, mientras que diciembre lo lideraba el virus de la gripe. </p>
<p>Cada año, la intensidad de la epidemia variaba dependiendo de las características del virus de la gripe y de la población. La aparición del SARS-CoV-2 modificó completamente la epidemiología, cierto. Pero ahora tiende a normalizarse, solo que con un nuevo virus en el panorama.</p>
<h2>¿Hay más infecciones respiratorias este invierno?</h2>
<p>En España, hasta 2019 teníamos el <a href="https://vgripe.isciii.es/inicio.do;jsessionid=7A2B4DD8DB7A7796000CCA54DE9029C6">sistema de vigilancia de la gripe</a>, que utilizaba los resultados de las redes centinelas en atención primaria así como datos hospitalarios. De este modo, permitía estimar el número anual de casos de gripe, el tipo de virus gripal que circulaba y las hospitalizaciones y fallecimientos que evitaba la vacuna. A partir de la temporada 2020-2021, la covid-19 cambió las cosas. Y empezamos a vigilar la infección respiratoria global: el sistema de vigilancia de la gripe se transformó en <a href="https://www.isciii.es/QueHacemos/Servicios/VigilanciaSaludPublicaRENAVE/EnfermedadesTransmisibles/Paginas/VIGILANCIA-CENTINELA-DE-INFECCION-RESPIRATORIA-AGUDA.aspx">sistema de vigilancia de infecciones respiratorias</a>.</p>
<p>Esto ha supuesto un cambio importante. Sobre todo porque permite comparar el comportamiento de la gripe con años anteriores y conocer mejor la epidemiología de otros virus.</p>
<p>Del análisis de sus informes se pueden obtener datos interesantes sobre este invierno. Por ejemplo que, aunque la temporada gripal 2022-23 está siendo más prolongada de lo habitual, el número de casos es similar a otras temporadas prepandémicas. Existe cocirculación del virus de la gripe y del VRS, cuando antes de la pandemia el VRS disminuía con la aparición del virus de la gripe. </p>
<p>Con los datos disponibles no podemos decir que este sea un año de especial incidencia de infecciones respiratorias. Aunque la ausencia de vigilancia de otros virus previamente impide afirmarlo con rotundidad.</p>
<h2>Menos hospitalizados</h2>
<p>El Área de Investigación en Vacunas de FISABIO conduce desde hace 11 años un proyecto de investigación para el <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31387672/">análisis de las hospitalizaciones por virus respiratorios</a>. Y muestra que la incidencia de hospitalización en la temporada 2022-2023 (datos hasta final de enero de 2023) es discretamente menor que los 4 años anteriores a la pandemia, si bien hay variaciones por grupos de edad.</p>
<p>Si atendemos a los datos del <a href="https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps/#excess-mortality">EUROMOMO</a>, que describe el exceso de mortalidad por países de la Unión Europea, esta temporada es ligeramente inferior al que se tenía en España antes de la pandemia. </p>
<p>Por tanto, no podemos decir que haya mayor número de infecciones respiratorias, ni más graves, ni tampoco que provoquen mayor mortalidad.</p>
<h2>¿Qué está pasando entonces? ¿Por qué hay alarma social?</h2>
<p>El comportamiento sanitario de la población requiere un análisis sociológico importante. Hay varios motivos que pueden explicar, en parte, la situación actual.</p>
<p>La población ha adquirido más conciencia de las infecciones respiratorias tras la covid-19. Antes de la pandemia “sólo había gripe”, cualquier catarro invernal era considerado gripe. Ahora se sabe que hay muchos otros virus y uno de ellos es más temido que la gripe, por lo que se busca un diagnóstico etiológico (“¿tendré coronavirus?”) y una atención sanitaria más frecuente que antes de la pandemia. De hecho, se estima que la demanda sanitaria por cualquier causa ha aumentado entre un 20 y un 40 % (datos no publicados de momento).</p>
<p>Este incremento de demanda recae, fundamentalmente, sobre la atención primaria, eslabón sanitario que está saturado y con el personal agotado y desmotivado. Como consecuencia, la población busca su atención en las urgencias hospitalarias, que no están preparadas (ni deben estarlo) para la atención de patologías no urgentes y no graves. Esto hace que se saturen las urgencias hospitalarias y haya amplias demoras. </p>
<p>La racionalización de la asistencia es todavía un deber importante de nuestro sistema sanitario. Para mejorar la atención en urgencias no hay que sobredimensionarlas, sino invertir en mejorar la atención primaria.</p>
<p>Añadido a todo esto, están a punto de autorizarse nuevas vacunas y terapias para prevenir el VRS. La sociedad está pidiendo información sobre el “nuevo” virus y su impacto, y los medios de comunicación están reportando continuamente sobre él manteniendo el nivel de alerta sobre las infecciones respiratorias.</p>
<p>Mezclemos la sobreinformación, el miedo a las infecciones respiratorias provocado por la pandemia y un sistema sanitario exhausto y el resultado, sin duda, será la saturación del sistema y la mayor alarma social que tenemos ahora.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/198517/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Javier Díez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Los datos disponibles indican que este año no hay mayor número de infecciones respiratorias, ni más graves, ni tampoco provocan mayor mortalidad. Lo que sí ha cambiado es la actitud de la población, que busca atención sanitaria con más frecuencia que antes de la pandemia.Javier Díez, Jefe del Área de Investigación en Vacunas, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1968832023-02-08T17:57:49Z2023-02-08T17:57:49ZLa siesta: instrucciones de uso<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/508863/original/file-20230208-18-k23y3q.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=14%2C21%2C4704%2C4400&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">_La Migdiada_ (_La Siesta_), Ramón Martí i Alsina, 1884. </span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ramon_Mart%C3%AD_i_Alsina_-_The_Siesta_-_Google_Art_Project.jpg">Wikimedia Commons / Museu Nacional d'Art de Catalunya</a></span></figcaption></figure><blockquote>
<p>Mis compañeros especialistas de sueño y yo estamos haciendo campaña para rehabilitar la siesta y demostrar que hacer breves siestas es una estrategia excelente y respetable para gestionar el sueño. Te pueden volver más inteligente, más rápido y más seguro que lo que serías sin ellas. Deberían ser ampliamente consideradas como un arma poderosa en la lucha contra la fatiga, y la persona que escoge la siesta debería ser reconocida como héroe.</p>
</blockquote>
<p>Con estas entusiastas palabras ensalzaba Willian C. Dement (1928-2020), uno de los pioneros estadounidenses en la investigación de la medicina del sueño, las virtudes de la siesta en su libro <a href="https://www.penguinrandomhouse.com/books/39377/the-promise-of-sleep-by-william-c-dement-md-phd-and-christopher-vaughan/"><em>Promise in Sleep</em></a> (2000). ¿Debemos hacerle caso o estaba exagerando? ¿Son siempre recomendables? Pero antes de abordar la cuestión, recordemos los orígenes culturales de esta costumbre. </p>
<h2>La pausa de la sexta hora</h2>
<p>La palabra <em>siesta</em> deriva del vocablo latino <em>sexta</em>: los romanos paraban a comer y descansar en la hora sexta del día, dentro de las doce horas en que dividían el periodo de luz. En Hispania, empezaría a las 13.00 en Tarraco (hoy Tarragona) y a las 13.30 en Caesaraugusta (Zaragoza) cuando era invierno. En verano daría comienzo a las 14.30 en Lucus Augusti (Lugo). Esta siesta romana de la hora sexta, tras haber cumplido con las obligaciones y después de haber comido, se llamaba <em>meridiatum</em>.</p>
<p>Hacer la siesta o sestear es un hábito muy arraigado en los países mediterráneos. Los hablantes anglosajones han adoptado la palabra en castellano “siesta” para referirse al periodo de sueño establecido a mediodía, después del almuerzo, mientras que las siestas breves a otras horas del día se denominan
<em>naps</em>. </p>
<p>Los especialistas en sueño utilizamos el anglicismo <em>nap</em> o <em>napping</em> para referirnos a esos ratos breves de sueño que suceden a horas diferentes de la siesta, lo que en lenguaje coloquial sería “echar una cabezada”.</p>
<p>Como curiosidad, el diccionario de la Real Academia Española incluye el término “siesta del carnero”, que en algunas zonas de España se conoce como “siesta del borrego” o “siesta del gorrino”. Era el sueño que echaban los pastores cuando, después de caminar toda la mañana, encontraban un buen pasto y descansaban un rato mientras los animales comían. Después, se cambiaban los papeles. </p>
<p>Estaba justificada probablemente por el cansancio, el momento de la jornada (el mediodía es la hora de mayor somnolencia fisiológica) y los bajos niveles de azúcar en sangre en esas circunstancias.</p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=593&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=593&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=593&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=745&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=745&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/508871/original/file-20230208-27-9q4xpa.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=745&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption"><em>La siesta</em>, Joaquín Sorolla, 1911.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:Museo_Sorolla_-_00985_-_La_siesta.jpg">Wikimedia Commons / Museo Sorolla</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>En la actualidad, la siesta es un hábito que goza de buena fama, pero hay que saber <em>usarla</em>. A continuación damos algunas pistas y consejos para echárnosla con fundamento científico. </p>
<h2>1. Cuándo se recomienda y cuándo está contraindicada</h2>
<p><strong>Siesta y trabajo.</strong>
Dormir breves siestas en el trabajo se ha considerado tradicionalmente como una provocación. Hoy, sin embargo, es normal que los trabajadores se echen cabezadas dentro o fuera del lugar donde desarrollan su jornada laboral cuando hacen turnos. </p>
<p>En las últimas décadas, las siestas cortas han encontrado su espacio como estrategia de prevención para luchar contra la privación de sueño en trabajadores a turnos o <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1087079215000180">con horario nocturno</a> y para abordar el desfase horario (<em>jet lag</em>). </p>
<p><strong>Siesta y escuela.</strong>
Salvo en casos individuales, <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22172963/">los niños escolarizados de más de tres años no necesitan echársela</a>. Reduce el tiempo que pasan en la cama y la duración de su descanso nocturno, e incrementa la latencia de sueño (el tiempo que tarda el niño en quedarse dormido). El sueño de la noche es más crucial para el desarrollo de las funciones cognitivas que el diurno.</p>
<p><strong>Siesta y conducción.</strong>
Echar cabezadas es una de las principales recomendaciones de los expertos para luchar contra la somnolencia al volante y prevenir accidentes de tráfico. Durante una campaña en 2013, la <a href="https://esrs.eu/">European Sleep Research Society</a> resaltó la importancia de hacer breves paradas y siestas al conducir. En muchos sitios del mundo ya se distingue entre conducir fatigado y conducir con somnolencia.</p>
<h2>2. Beneficios en la salud</h2>
<p><strong>Riesgo cardiovascular.</strong>
En general, <a href="https://theconversation.com/es/topics/trastornos-del-sueno-57717">la corta duración del sueño y su restricción durante muchos años</a> está claramente asociada con un mayor riesgo de obesidad, hipertensión arterial y diabetes, y con una mayor incidencia de eventos cardiovasculares.</p>
<p><a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27751677/">Algunos estudios</a> demuestran que echarse una siesta de 30 minutos por la tarde de forma rutinaria (tres o más días por semana) reduce un 30 % los accidentes cardiovasculares en individuos sanos. También disminuye la posibilidad de sufrir una enfermedad coronaria entre hombres trabajadores con deuda de sueño durante la semana.</p>
<p>Por contra, una siesta larga (superior a 60 minutos) en lugar de una corta (inferior a media hora) <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27751677/">está vinculada</a> a un incremento del riesgo cardiovascular, hipertensión, diabetes tipo 2 y síndrome metabólico en personas mayores. </p>
<p><strong>Efectos cognitivos.</strong>
Cortas cantidades de sueño (10-15 minutos) pueden contribuir a recuperar el estado de alerta. <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4015382/">Mejoran la atención, la memoria, el control cognitivo, el razonamiento y la creatividad</a>. Además, la siesta <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8817401/">ayuda a controlar el estrés</a> al reducir la actividad de los sistemas neuroendocrinos que lo regulan.</p>
<p>Por otra parte, <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15033151/">se sabe</a> que el sueño fragmentado y reducido altera la percepción y la tolerancia al dolor, mientras que este provoca a su vez un sueño fragmentado y reducido. En este contexto, la siesta desempeña un papel “analgésico”, quizás por regulación de mediadores inmunoinflamatorios. </p>
<p>Y hablando de nuestras defensas, <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20699115/">también puede cambiar o restaurar varios parámetros de la inmunidad</a> que han sido alterados por la pérdida de sueño.</p>
<h2>3. La duración adecuada y el momento justo</h2>
<p>Las siestas de menos de 20 minutos generan únicamente sueño superficial (etapas N1 y N2, <a href="https://www.clinicbarcelona.org/asistencia/vida-saludable/dormir-bien/fases-del-sueno#:%7E:text=El%20sue%C3%B1o%20se%20divide%20en,un%2020%25%20del%20tiempo">dentro de las fases no REM</a>). Cuando estos sueños contienen solo estadio N1 no producen una clara recuperación cognitiva, en contraste con los que llegan a la fase N2.</p>
<p>Por otro lado, alargarlas pueden provocar el efecto contrario: es la denominada “inercia o borrachera de sueño”, que suprimirá la ventaja cognitiva de hacer la siesta. Esto puede suceder si esta tiene una duración superior a 20 minutos y entramos en sueño profundo (fase N3).</p>
<p>Elegir el momento también es importante. Al inicio de la tarde, el sueño se concilia rápidamente, resulta más eficiente y tiene una fase N2 recuperadora, a diferencia de las siestas tardías. Además, hacerlas en un tiempo equivocado puede disminuir su poder de recuperación.</p>
<h2>4. Recomendaciones finales</h2>
<p><strong>Duérmala sin complejos.</strong>
Si tiene sueño y la posibilidad de echarse la siesta, no debe luchar contra este deseo incontrolable, porque va a repercutir, para bien, en su estado físico y mental en las horas posteriores. </p>
<p><strong>Asegúrese un entorno agradable.</strong>
Busque un lugar con un nivel de ruido aceptable y sin una iluminación excesiva. </p>
<p><strong>No la haga demasiado tarde.</strong>
Cuanto antes, mejor. Y no más allá de las cinco de la tarde. </p>
<p><strong>Échese una cabezadita por norma.</strong>
Existe un mayor beneficio si las siestas se toman de forma regular, como un hábito beneficioso para la salud. </p>
<p><strong>No la alargue más de media hora</strong>.
El tiempo de la siesta debe estar marcado por cuestiones personales, pero lo ideal es que dure entre 10 y 30 minutos.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/196883/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Juan José Ortega Albas no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>El sueño diurno comporta múltiples beneficios para la salud, pero es importante tener en cuenta factores como la duración, el lugar y el momento en que lo llevamos a la práctica.Juan José Ortega Albas, Somnólogo, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1937282022-11-13T21:50:36Z2022-11-13T21:50:36ZSi el número de enfermos crónicos se duplica en 2030, ¿colapsará la sanidad?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/494429/original/file-20221109-17-mviuk5.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=23%2C5%2C3970%2C2652&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/patient-elderly-on-wheelchair-many-waiting-401052658">Shutterstock / PongMoji</a></span></figcaption></figure><p>España, junto a Italia y Japón, encabeza la lista de países del mundo con mayor envejecimiento de su población. Tanto es así que en 2030 se espera que <a href="https://www.un.org/en/development/desa/population/publications/pdf/ageing/WPA2017_Highlights.pdf">las enfermedades crónicas dupliquen su actual incidencia entre las personas mayores de 65 años</a>. Afortunadamente vivimos más, sí. Pero esta creciente longevidad supone un reto en términos de salud porque nos volvemos más frágiles y padecemos más enfermedades que requieren atención y cuidados. </p>
<p>Las personas que padecen varias condiciones crónicas experimentan una necesidad creciente de cuidados para afrontar los síntomas físicos y emocionales, gestionar su tratamiento y, en los casos más difíciles, para llevar a cabo las tareas de la vida diaria. Se trata de cuidados cada vez más complejos, que requieren de mayor preparación. </p>
<p>Esta realidad ha dado lugar a la nueva <a href="https://www.ilo.org/global/topics/care-economy/lang--es/index.htm">economía de los cuidados</a>. En los próximos años se espera que crezca aún más dado el incremento del número de pacientes y mayores que optan por vivir en sus hogares frente a otras opciones residenciales.</p>
<h2>El 80 % de las visitas al médico de cabecera son de pacientes crónicos</h2>
<p>Los números hablan por sí solos. Solo en España se estima que hay casi 20 millones de personas con problemas de salud crónicos para cuya atención se destinan tres cuartas partes de los recursos sanitarios. Actualmente, en atención primaria, hasta <a href="https://www.sanidad.gob.es/organizacion/sns/planCalidadSNS/pdf/ESTRATEGIA_ABORDAJE_CRONICIDAD.pdf">el 40 % de los pacientes pluripatológicos presentan tres o más condiciones crónicas</a>. El 94 % están polimedicados (toman cinco o más fármacos al día), el 34 % presenta un Índice de Barthel (que mide la autonomía personal) por debajo de 60 y el 37 % tiene deterioro cognitivo. </p>
<p>Estas personas requieren hasta cuatro veces más recursos sanitarios, incluyendo hospitalizaciones más frecuentes y prolongadas. Siguiendo con las cifras, juntos representan <a href="https://www.readcube.com/articles/10.18294%2Fsc.2017.1237">el 75 % del gasto sanitario, el 80 % del gasto farmacéutico</a> y el 80 % de las visitas al médico de atención primaria. </p>
<p>En muchos casos, son pacientes que suelen estar al cuidado de un familiar o cuidador/a informal. Éste asume la gestión y administración de medicamentos en el hogar y la aplicación de procedimientos de cuidado para su bienestar. Esta función, por cuestiones tradicionales (sesgo de género), la asumen muchas más veces las mujeres que los hombres (84 % frente al 16 %).</p>
<h2>Entrenamiento virtual para cuidados domésticos de calidad</h2>
<p>Nuestro grupo de investigación, con participación de investigadores de FISABIO y de la Universidad Miguel Hernández de Elche, junto a profesionales de varios hospitales de Alicante, Valencia, Sevilla, Granada y Madrid, busca fórmulas para asegurar que la calidad de los cuidados que se reciben en el hogar sea equivalente a la proporcionada en las instituciones sanitarias. </p>
<p>Llevamos unos años analizando los errores involuntarios con los medicamentos en el hogar, así como el tipo y frecuencia de errores en maniobras diarias de cuidado. Ahora, mediante escenas que creamos en tres dimensiones, con ayuda de <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34255668/">realidad virtual y realidad aumentada</a>, estamos buscando fórmulas para <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34023219/">entrenar a las personas que cuidan a otras personas</a>. El objetivo es capacitarlas en estas tareas de una forma sencilla, rápida, segura y con un bajo coste, lo que multiplica sus posibilidades de llegar a muchos hogares a la vez. </p>
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<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=392&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=392&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=392&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=493&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=493&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/494381/original/file-20221109-12-4rxi8y.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=493&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<span class="caption">Dispositivo para Realidad Virtual. Materiales totalmente inmersivos que reproducen la realidad en un mundo virtual para entrenar a los cuidadores.</span>
<span class="attribution"><span class="license">Author provided</span></span>
</figcaption>
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<p>Trabajamos con materiales totalmente inmersivos, creando mundos en tres dimensiones que nos permiten “vernos” dentro de la escena y observar lo que ocurre desde todos sus ángulos. </p>
<p>En cuanto a la realidad virtual, permite crear un mundo digital muy similar al real en el que pueden manipularse dispositivos digitales para dispensar medicamentos, además de realizar maniobras de cuidado a un paciente digital. Al enfrentarles a situaciones que ejemplifican lo que ocurre a diario en el hogar, nos adelantamos a posibles maniobras incorrectas o errores en la dispensación de medicamentos. </p>
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<iframe width="440" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/_X5gjBd0Jek?wmode=transparent&start=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe>
<figcaption><span class="caption">Prueba Oculus Nebulizador.</span></figcaption>
</figure>
<p>De esta forma, la persona cuidadora pueden adquirir destreza y corregir posibles fallos sin el riesgo de que la persona a la que cuida pueda sufrir ningún percance. Esta simulación digital puede usarse en teléfonos móviles, lo que permite llegar a muchas personas sin necesidad de grandes inversiones.</p>
<p>En los próximos meses llevaremos a cabo varios ensayos clínicos para testar estos materiales inmersivos e identificar las mejores estrategias de aprendizaje. El siguiente paso consistirá en escalar la experiencia y todo lo aprendido para lograr al objetivo de un entrenamiento coste-efectivo para la seguridad de pacientes que reciben cuidados en el hogar.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/193728/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>José Mira recibe fondos de Instituto de Salud Carlos III, Generalitat Valenciana, Ministerio de Ciencia, España. </span></em></p>Se espera que en 2030 las enfermedades crónicas dupliquen su actual incidencia. Teniendo en cuenta que actualmente copan las ¾ partes de los recursos sanitarios, el riesgo de que el sistema sanitario colapse es enorme.José Joaquín Mira Solves, catedrático de la Universidad Miguel Hernández (UMH) de Elche e investigador de Fisabio, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1908452022-10-18T10:28:12Z2022-10-18T10:28:12ZApnea del sueño: pequeños ahogos con graves consecuencias<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/489786/original/file-20221014-17-ww1svs.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=5%2C17%2C3982%2C2311&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/monochrome-portrait-sleeping-man-chronic-breathing-1995823718">Shutterstock / Kateryna Mostova</a></span></figcaption></figure><blockquote>
<p><em>“Un clamor de incesante golpeteo acosó el alojamiento de Mr. Pickwick. Una vez abierta la puerta se dejó ver de pie la figura de un muchacho de extraordinaria gordura con los ojos cerrados como si estuviera dormido por su expresión de calma y reposo. Preguntándole a qué venía, nada dijo, pero cabeceó una vez pareciendo roncar levemente; la repetición de la pregunta tres veces no obtuvo respuesta. Cuando estaba a punto de que le cerrara la puerta, bruscamente abrió sus ojos, parpadeó varias veces y elevó su mano en ademán de tocar de nuevo”.</em></p>
</blockquote>
<p>Esta genial puesta en escena del escritor Charles Dickens en el capítulo 54 de su obra <a href="https://es.wikipedia.org/wiki/Los_papeles_p%C3%B3stumos_del_Club_Pickwick"><em>Los papeles póstumos del Club Pickwick</em></a> pasó a la historia de la medicina como la descripción original de la apnea obstructiva del sueño (AOS). Fat Joe, el muchacho gordinflón, sonrosado, somnoliento y lento de pensamientos (en terminología médica, padece bradipsiquia), magnifica y resume los principales hallazgos clínicos de esta extendida enfermedad. </p>
<figure class="align-right zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=237&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=745&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=745&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=745&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=937&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=937&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/489636/original/file-20221013-25-4oevdn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=937&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
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<span class="caption">Fat Joe, el personaje de ‘Los papeles póstumos del Club Pickwick’, de Charles Dickens, probablemente padecía apnea obstructiva del sueño.</span>
</figcaption>
</figure>
<p>Extendida pero infradiagnosticada: <a href="https://www.ses.org.es/docs/libro-blanco-apneas-hipopneas.pdf">aunque se calcula que afecta a entre el 5 % y el 8 % de la población</a>, hay muchos casos que no salen a la luz. Y los afectados pueden sufrir serias repercusiones, ya que a ella se asocian otras dolencias (comorbilidades) como diabetes y trastornos cardiovasculares.</p>
<p>¿Y cómo podemos saber si sufrimos AOS? Hay que estar atentos a estas señales: ronquidos fuertes e irregulares, que alternan con pausas respiratorias (apneas) por colapso de la vía aérea; sueño no reparador y habitualmente interrumpido por múltiples despertares; somnolencia excesiva durante el día; lentitud para formular pensamientos e ideas, como le pasaba a Fat Joe; dificultad para concentrarse y memorizar; cefaleas, principalmente sufridas por las mañanas; y nicturia, o sea, necesidad de levantarse a orinar varias veces por la noche. </p>
<h2>AOS y obesidad: ¿el huevo o la gallina?</h2>
<p><a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28164452/">Múltiples estudios epidemiológicos</a> sugieren una asociación entre trastornos de sueño (incluyendo la falta de descanso) y la obesidad, que es una de las epidemias del siglo XXI. Lógicamente, la AOS es el tipo más prevalente de obesidad relacionada con trastornos de sueño. </p>
<p>Pero la relación parece bidireccional. Por un lado, los pacientes obesos, sobre todo quienes padecen la denominada obesidad de tipo central (con morfotipo en forma de pera o piriforme, como Fat Joe), presentan AOS en un porcentaje que supera el 50 %; por el otro, el 60-70 % de personas con AOS tienen este problema de exceso de peso, y los pacientes con trastornos de sueño son más proclives a desarrollarlo. </p>
<p>Esto parece relacionarse con el trastorno hormonal y metabólico que causan las apneas durante el sueño. Debido a esas interrupciones de la respiración, disminuye la producción de <a href="https://theconversation.com/insulina-y-leptina-el-tira-y-afloja-de-lo-que-comemos-186490">leptina</a> (hormona que produce saciedad y aumento de la termogénesis o producción de calor) y se incrementa la de ghrelina, que estimula el apetito y la formación de adipocitos, las células grasas.</p>
<p>Es decir, en estas circunstancias, el cerebro establece un procedimiento para <em>ahorrar</em> energía, probablemente de forma equivocada. A ello se suma el incremento en la ingesta de alimentos ricos en grasas y azúcares, y el descenso de la actividad física. </p>
<p>Y por si fuera poco, el metabolismo de los pacientes con AOS pueden desarrollar resistencia a la acción de la insulina, que en muchas ocasiones desembocará en una diabetes mellitus.</p>
<h2>Trastornos vasculares</h2>
<p>Otra de las consecuencias de las apneas durante el sueño es la caída intermitente en el oxígeno sanguíneo producida por los eventos obstructivos. Ello provoca una activación cerebral con microdespertares cerebrales, que hemos podido observar en los estudios que realizamos en el laboratorio de sueño. </p>
<p>Los somnólogos interpretamos que estos microdespertares, en los que el individuo no llega a adquirir una vigilia completa, suponen un mecanismo de defensa del cerebro dormido ante una agresión. Producidos por liberación de catecolaminas (adrenalina), a largo plazo aumentan el riesgo de sufrir hipertensión arterial, angina de pecho, infarto de miocardio, ictus, muerte súbita…</p>
<p>Debe quedar claro que la detección precoz de la AOS y el tratamiento efectivo son una poderosa arma de prevención ante los accidentes cardio y cerebrovasculares. Una sencilla prueba en el propio domicilio del paciente durante una noche, como es la poligrafía respiratoria, permite confirmar o descartar el diagnóstico.</p>
<h2>Somnolencia diurna: peligro de accidente</h2>
<p>La mala calidad del descanso nocturno en el paciente con apneas tiene otra connotación fundamental. El sueño fragmentado, superficial, con múltiples microdespertares y vigilias de breve duración –a lo que hay que sumar la nicturia– traen consigo que ese sueño no sea reparador, con la consiguiente somnolencia excesiva durante el día.</p>
<p>La consecuencia es un bajo rendimiento intelectual, con dificultades en la capacidad de concentración, de memorización, de resolución de problemas, etc.
Y si esos <em>ataques de sueño</em> nos acometen durante la conducción, hay serio riesgo de sufrir un accidente de tráfico. </p>
<p>De hecho, la Dirección General de Tráfico <a href="https://www.dgt.es/export/sites/web-DGT/.galleries/downloads/conoce_la_dgt/que-hacemos/educacion-vial/adultos/no-formal/suenio.pdf">asocia la somnolencia diurna hasta con el 30 % de los siniestros</a>. Estos suelen ser además los más graves, ya que se producen a gran velocidad, sin frenada previa y con choque frontal. Padecer apneas del sueño aumenta entre 3 y 7 veces las probabilidades de sufrir accidentes de tráfico, estimación que aumenta a 11 veces si, además, se ingiere alcohol.</p>
<p>Como era de prever, la AOS también eleva el riesgo de siniestralidad en casa y en el trabajo. En este último caso <a href="https://www.archbronconeumol.org/es-sahs-accidentes-trafico-laborales-domesticos-articulo-13084327">se incrementa en al menos un 50 %</a>, lo cual implica que el diagnóstico y el tratamiento de la apnea obstructiva del sueño evitaría entre 18 000 y 25 000 accidentes laborales al año.</p>
<h2>Una ayuda mecánica para eliminar la obstrucción</h2>
<p>¿Y cómo se puede tratar? La principal técnica contra la enfermedad moderada o grave se basa en aplicar un sistema de ventilación nocturna mediante un compresor y una mascarilla acoplada, que insufla aire purificado (<a href="https://eprints.ucm.es/id/eprint/17654/">dispositivos CPAP-BIPAP</a>). Esto ejerce una presión positiva en la vía aérea y permite solucionar la obstrucción durante el sueño. Algunos casos seleccionados también pueden solventarse <a href="https://scielo.isciii.es/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1137-66272007000200006">mediante cirugía</a>.</p>
<p>No obstante, conviene resaltar que el mejor tratamiento para la AOS es la pérdida de peso, adoptar un estilo de vida saludable y seguir las normas elementales de higiene de sueño.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/190845/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Juan José Ortega Albas no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>Vinculada directamente a la obesidad, la apnea obstructiva del sueño impide la correcta respiración durante el descanso nocturno. Conlleva una plétora de males asociados, como trastornos cardiovasculares o un alto riesgo de sufrir accidentes.Juan José Ortega Albas, Somnólogo, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1922012022-10-10T12:45:14Z2022-10-10T12:45:14ZEl cuarto invierno pandémico se acerca<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/488986/original/file-20221010-17-p1pmj7.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=13%2C0%2C4583%2C3018&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">Un hombre con mascarilla observa los efectos de la tormenta Filomena en Madrid en enero de 2021.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/madrid-spain-01-10-2021-effect-1891281811">Shutterstock / Alex Castellon</a></span></figcaption></figure><p><em>Winter is coming.</em> Fue el nombre del episodio piloto de la serie de televisión <em>Juego de tronos</em> en 2011. El invierno, estación asociada a la oscuridad y al frío, siempre nos crea cierta aprensión. Muy especialmente desde que el coronavirus causante de la covid-19 irrumpió en nuestras vidas.</p>
<p>Su historial no es para menos. En 2020, el inicio del invierno nos sorprendió con un nuevo coronavirus que, ya entrados en marzo, causó la primera ola pandémica en España. El siguiente invierno (2020-2021) sufrimos la tercera ola, con la variante alfa. Y en 2021-2022 <a href="https://theconversation.com/la-sexta-ola-esta-acabando-pero-no-la-pandemia-178799">la sexta ola</a>, con ómicron BA.1, nos impidió recuperar la confianza.</p>
<p>Es evidente que la estación fría conlleva un mayor uso de los espacios interiores. En colegios, universidades, centros de trabajo, centros de ocio, centros sanitarios… Ahora que nuestro cuarto invierno pandémico está a las puertas, ¿qué podemos esperar?</p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=287&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=287&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=287&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=360&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=360&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/488963/original/file-20221010-16-t94y4y.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=360&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
<figcaption>
<span class="caption">Incidencia acumulada (IA) a 14 días por 100.000 personas mayores de 60 años y tasa de mortalidad (TM) en 14 días por 1.000.000 de personas mayores de 60 años en España desde el inicio de la pandemia.</span>
<span class="attribution"><span class="source">Modificado de: Ministerio de Sanidad. Informe no 143. Situación de COVID-19 en España.</span>, <span class="license">Author provided</span></span>
</figcaption>
</figure>
<h2>Tres cuartas partes de la población ha pasado la enfermedad</h2>
<p>Colectivamente, España es un país muy vacunado. De los que más. Y, ola tras ola, también muy infectado. En abril, <a href="https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.07.19.22277747v1">el porcentaje de población que había pasado la covid rondaba el 50 %</a>. Y los datos preliminares de la segunda encuesta de seroprevalencia en la Comunidad Valenciana (todavía en curso) indican que tres cuartas partes de la población ha pasado la enfermedad al menos una vez, aunque los hay que más.</p>
<p>Las encuestas de seroprevalencia de <a href="https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2022.27.33.2200619">Navarra</a> y Madrid apuntan en la misma dirección: la “barrera inmunológica” colectiva, sobre todo frente a desarrollar covid-19 grave, es muy alta en nuestro país en este momento.</p>
<p>Pero también hay mucha incertidumbre. </p>
<p>El futuro inmediato depende de la duración de la inmunidad conferida por las vacunas, las infecciones o ambas conjuntamente. Pero también de la evolución del virus (sobre todo de si aparecen nuevas variantes que desplacen a BA.5) y del comportamiento de la población que, a su vez, guarda relación con las estrategias de contención que adopten las administraciones sanitarias. </p>
<h2>Incertidumbre respecto a nuevas variantes y decaimiento de la inmunidad</h2>
<p>Respecto al virus, llevamos meses viendo nuevas descendientes de ómicron con mayor capacidad de escape vacunal: BA.2.75.2, BA.5.2.1.7 (también llamada BF.7) BA.2.3.20, BQ.1.1 y alguna otra. Por el momento, ninguna parece desplazar a BA.5. </p>
<p>La excepción ha sido BA.2.75.2, causante del repunte de este verano en la India y países cercanos. Pero apenas ha alcanzado otros países y el brote en India ha sido contenido en cuanto a número de casos.</p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=368&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=368&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=368&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=462&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=462&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/488974/original/file-20221010-21-rc5rod.jpg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=462&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<span class="caption">Proporción de secuencias (no casos) de las diferentes variantes a lo largo de la pandemia en España, India, Reino Unido y Alemania. Fuente: Covariants.</span>
<span class="attribution"><span class="license">Author provided</span></span>
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<p>En Europa, la variante dominante sigue siendo BA.5, presente en países como Alemania o Reino Unido, que están experimentado repuntes actualmente. Más que a “escape vacunal” lo atribuimos a la vuelta de vacaciones (espacios cerrados en entornos laborales, de ocio, docentes, etc.). La buena noticia es que, al menos por el momento, no se está traduciendo en un incremento sustantivo de hospitalizaciones. </p>
<p>El decaimiento de la protección frente a infección es, sobre todo, cuestión de tiempo. Tiempo desde la última dosis o la última infección. Sabemos que las personas con inmunidad híbrida (vacunados que han pasado la infección) tienen algo más de protección y algo más duradera. Y que en las personas mayores (que adicionalmente son las menos infectadas), la inmunidad decae antes. </p>
<p>La incertidumbre no se centra tanto en si tendremos un repunte de infecciones en el invierno, que es muy probable, como en cuántos casos graves va a producir. ¿Cuántas visitas a atención primaria se producirán? ¿Cuántas hospitalizaciones? ¿Cuántas admisiones en UCI? Las vacunas parecen aguantar muy bien en este aspecto, pero muchas infecciones acaban por dar muchos casos graves. </p>
<p>Lo que suceda este año dependerá en gran medida de cómo sea <a href="https://theconversation.com/que-va-a-pasar-este-ano-con-la-gripe-191615">la temporada de gripe</a>. Llevamos 2 años sin gripe y las temporadas de 2018 y 2019 fueron tranquilas. Previsiblemente tenemos mucha población que lleva tiempo sin contacto con el virus de la influenza (y una población pediátrica de menos de 4-5 que casi ni lo habrá conocido). </p>
<p>Un alineamiento de covid, gripe y bronquiolitis por virus sincitial volvería a poner al sistema sanitario contra las cuerdas. </p>
<h2>La pandemia aún tiene cuerda para rato</h2>
<p>Las pandemias no son sólo cosa de virus, bacterias o sistemas inmunitarios. También importan, y mucho, los comportamientos de las poblaciones que las sufren. Además, claro, de las estrategias adoptadas por sus autoridades sanitarias.</p>
<p>La idea de que la “pandemia se ha acabado” (el “the pandemic is over” pronunciado por Biden) es <a href="https://www.hsph.harvard.edu/news/hsph-in-the-news/biden-premature-declaration-on-end-of-covid-19-pandemic/">prematura y, como poco, equívoca</a>. Crea confusión, desanima las dosis de refuerzo y dificulta las estrategias de reducción de la transmisión. Es cierto que la pandemia no tiene ya el impacto de las primeras olas, afortunadamente. Pero aún tiene cuerda para rato. Aún causará daño. Y aún quedan cosas por hacer para reducir su impacto.</p>
<p>También crea confusión pensar que quienes han pasado la covid-19 son inmunes para siempre y no necesitan dosis de refuerzo. No lo son, como tampoco los vacunados que han pasado la infección. Jugando con las palabras, tener más o menos protección inmunitaria no es lo mismo que ser inmune. </p>
<p>Entonces, ¿por dónde deberíamos seguir? Por las dosis de refuerzo en mayores de 60 años. La proporción de personas mayores que han pasado la covid es mucho menor en este grupo de edad. En ellos la inmunidad decae más rápidamente y su riesgo de desarrollar covid grave es mayor. Aunque crean o sepan con certeza que han pasado la covid. Y lo mismo se aplica a la vacuna de la gripe. </p>
<p>También necesita dosis de refuerzo y vacuna antigripal el personal sanitario. Vamos a necesitar que estén a pie de centro de salud y en la cabecera del enfermo. Y, en este caso, no sólo son vacunas. Hay que prepararse, en lo posible, para un potencial mal año de afecciones respiratorias, sin que ello implique abandonar la atención al resto de pacientes.</p>
<p>Reducir la transmisión de las infecciones respiratorias es también muy importante. A estas alturas, no nos importa tanto saber si es gripe o covid-19. Olvidémonos de las pruebas. Lo importante es que todas las personas con síntomas respiratorios, sea lo que sea, lleven mascarilla y reduzcan lo máximo posible sus contactos con otras personas (especialmente si son mayores o vulnerables). </p>
<p>La ventilación cruzada en los espacios cerrados sigue siendo importante. Esto implica que habrá que compaginar medidas antitransmisión con las de ahorro energético. Y es posible (ojalá que no) que la evolución del virus en los próximos meses obligue a tomar otras medidas. </p>
<p>El invierno se acerca. Y no sabemos exactamente que nos traerá. Pero sí sabemos algunas cosas que podemos hacer para reducir los riesgos de vivir otra mala Navidad y otro desastroso Año Nuevo.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/192201/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Salvador Peiró ha recibido financiación por ayudas competitivas públicas nacionales (en general, acciones de investigación o innovación -proyectos, redes, RRHH, plataformas- de la Acción Estratégica en Salud del Plan Nacional de I+D+i) y por acuerdos institucionales con firmas farmacéuticas y tecnológicas. Los financiadores nunca han jugado ningún papel en el diseño de los estudios, la adquisición de datos, su análisis o su interpretación. Tampoco han tenido acceso a las fuentes de datos y nunca influyeron en la decisión de publicación. Es también patrono de la Fundación Instituto de Investigación en Servicios de Salud y miembro de la Asociación de Economía de la Salud (AES), de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE), de la Sociedad Española de Salud Pública y Administración Sanitaria (SESPAS) y de la Sociedad Española de Calidad Asistencial (SECA). Es también uno de los investigadores del Programa PROVAVAC de investigación vacunas de la Generalitat Valenciana y miembro de los grupos de expertos en Covid de la Generalitat Valenciana y de la Organización Médica Colegial.</span></em></p>Ahora que el cuarto invierno pandémico está a las puertas del hemisferio norte, ¿qué podemos esperar? La incertidumbre no se centra tanto en si tendremos un repunte de infecciones, que es muy probable, como en cuántos casos graves va a producir.Salvador Peiró, Investigador, Área de Investigación en Servicios de Salud, FISABIO SALUD PÚBLICA, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1909282022-10-05T17:51:20Z2022-10-05T17:51:20Z¿Pueden las redes sociales ayudar a los pacientes con enfermedades raras?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/487766/original/file-20221003-22-6r6og2.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=24%2C6%2C4065%2C2716&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/businessman-hold-hand-magnifying-glass-look-1646742853">Shutterstock / H_Ko</a></span></figcaption></figure><p>Que la joven Kelly (<a href="https://www.tiktok.com/@kellyandfa1">@kellyandfa en TikTok</a>) sufra una enfermedad neurodegenerativa llamada ataxia de Friedreich no le impide ofrecer a sus más de 320 000 seguidores coreografías. La adolescente <a href="https://www.tiktok.com/@lilspookyarm/video/6987881884466285829?is_copy_url=1&is_from_webapp=v1">@lilspookyarm</a>, por su parte, muestra sus manos deformadas por los tumores debido al síndrome de Mafficci mientras sonríe a cámara y entona una canción de Miley Cirus. </p>
<p>Son muchos los usuarios de TikTok (sobre todo jóvenes y mujeres) que muestran su condición de afectados como una debilidad aceptada que no les impide bailar, cantar o intentar realizar coreografías virales de la misma forma que el resto de los usuarios de la plataforma. Y, según un <a href="https://www.researchgate.net/publication/353506644_Sufro_una_grave_enfermedad_rara_Reto_a_cantar_y_hacer_coreografias_en_TikTok">reciente estudio</a>, estos vídeos que no ocultan el fenotipo causado por la enfermedad y sus visibles consecuencias son los que más <em>likes</em> reciben de otros usuarios. </p>
<iframe title="" aria-label="Gráfico de columnas" id="datawrapper-chart-YD22a" src="https://datawrapper.dwcdn.net/YD22a/1/" scrolling="no" frameborder="0" style="width: 0; min-width: 100% !important; border: none;" height="400" width="100%"></iframe>
<p>Nadie pone en duda que el conocimiento social que se tiene de las enfermedades raras se ha disparado en la última década. No solo porque la televisión y la prensa han incluido en sus agendas relatos de vida y experiencias familiares de personas afectadas. El principal cambio ha sido que los propios pacientes han empezado a usar las redes sociales para contactar con otros en su misma situación o, sencillamente, contar en voz alta su experiencia. </p>
<h2>Definiendo las enfermedades raras</h2>
<p>No está de más recordarlo: las enfermedades raras o poco frecuentes son aquellas que, con peligro de muerte o invalidez crónica, tienen una prevalencia menor de 5 casos por cada 10 000 habitantes. En general, hablamos de patologías que tienen un difícil diagnóstico y muchas un pronóstico desfavorable. </p>
<p>Según la Organización Mundial de la Salud (OMS) existen cerca de 7 000 enfermedades raras que afectan al 7 % de la población mundial. En Europa la prevalencia exacta se desconoce con exactitud, aunque podría situarse en un rango entre 1/8 000 y 1/10 000 individuos. Pero ojo, porque no todas se notifican oficialmente de la misma manera. Además resulta difícil conocer las cifras reales. A estas complicaciones se le suman los pacientes no diagnosticados.</p>
<p>En general, los afectados por enfermedades raras tienen que lidiar con problemas como el retraso en el diagnóstico, la falta de terapias eficaces y la imposibilidad de acceder/obtener fármacos adecuados. </p>
<p>Aunque quizá uno de los principales escollos a superar sea la poca información que tienen los médicos de atención primaria sobre estas enfermedades. Comprensible teniendo en cuenta el amplio abanico de patologías existentes, la diversidad de síntomas y su baja prevalencia. </p>
<h2>Pacientes en red compartiendo diagnóstico y pronóstico</h2>
<p>Gracias a Internet, se ha ido tejiendo entre afectados una fuerte red asociativa. Es un escenario absolutamente distinto al modelo tradicional de asociacionismo presencial, porque permite compartir experiencias útiles a pacientes a miles de kilómetros de distancia.</p>
<p>Las redes sociales se han mostrado como una herramienta colaborativa muy eficaz en torno a un gran número de patologías distintas que afectan a muy pocas personas. Han servido para intercambiar procesos diagnósticos, comparar pronósticos y compartir experiencias familiares. También son muy útiles para promover eventos solidarios para la captación de recursos. Y para unir familias a través del conocimiento compartido común.</p>
<p>Además, cada afectado tiene la posibilidad de estar presente en Facebook, Twitter, Instagram o TikTok, en ocasiones a través del núcleo familiar y en otras de forma individual. Crean un relato personal y vivencial, pero también comparten experiencias de carácter médico. </p>
<p>Desde las redes sociales de las asociaciones se difunde información relativa al conocimiento general de la enfermedad, datos que pueden ayudar a mejorar el diagnóstico diferencial y mejorar la experiencia médica. Sin embargo, parte de esos contenidos muestran, en ocasiones, un relato que busca la espectacularidad, con gran viralidad, pero poco ventajosos en términos asistenciales y, también con un fuerte carácter emocional. </p>
<h2>La esfera digital y la mejora asistencial</h2>
<p>El relato en la esfera digital no solo se limita a las personas afectadas y sus familias. También se han mostrado útil para mejorar la interacción entre los profesionales y la ciudadanía. </p>
<p>Durante la pandemia de la covid-19, TikTok desarrolló un centro de información para analizar el discurso de ocho agencias de salud pública y de la propia ONU. Su intención era recabar datos epidemiológicos. Se empleó la red social como activo en <a href="https://doi.org/10.1016/j.elerap.2017.12.003">la comunicación de la salud y del riesgo centrada en la audiencia</a>. A través de TikTok, en los Comités Provinciales de Salud en China se examinó la participación ciudadana durante la pandemia. La conclusión: sí, se consiguió <a href="https://doi.org/10.1093/her/cyab010">acelerar y mejorar la difusión de información sanitaria</a>.</p>
<p>Esto podría aplicarse a otras enfermedades. La mayoría de familias afectadas por enfermedades raras vierten una ingente cantidad de datos en las redes. De esta forma, las redes sociales se convierten en repositorios de información continua e imborrable sobre el día a día con la enfermedad. La evaluación de ciertos tratamientos, consejos médicos, evolución del cuadro clínico, aparición de indicios, evaluación sobre la calidad de vida son contenidos habituales. Son una verdadera oportunidad para obtener datos desde la perspectiva del paciente. En ocasiones, incluso se trata de las únicas fuentes de conocimiento tanto para pacientes como para médicos.</p>
<p>Ante el limitado número de pacientes y la falta de procedimientos clínicos, entre los proveedores de atención médica comienza a considerarse la eficacia de las redes sociales. Tanto como sistema de recopilación de información, como para generar contenido original creando comunidades médicas con <em>hashtags</em> específicos de cada patología. </p>
<p>Empresas de estudios genéticos pueden emplear la esfera digital para contactar con pacientes en sus desarrollos de investigación y exploración poblacional. Esto les ofrece una alternativa a los estudios multicéntricos “clásicos”, más caros, lentos y difíciles de coordinar. </p>
<p>Las redes sociales también están resultando eficaces para el desarrollo de fármacos huérfanos, ayudando al estudio previo poblacional. Esto aumenta la conciencia social de las patologías y tiene un papel vital en los ensayos clínicos. </p>
<h2>¿Hacia dónde vamos?</h2>
<p>El análisis del contenido mediante minería de datos o el análisis de lenguaje natural y de sentimientos son procesos que interesa explorar. Desde esta visión multidisciplinar se podría mejorar con creces la atención sociosanitaria que el grupo de los pacientes con enfermedades raras demanda. </p>
<p>Los datos obtenidos podrían resultar útiles como herramientas de conocimiento para facultativos. Y así, mejorar la asistencia ofrecida a los pacientes en momentos de gran desorientación y dolor familiar.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/190928/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Clara Cavero Carbonell recibe fondos, obtenidos en concurrencia competitiva, de la Comisión Europea para la realización de proyectos de investigación. Es socia de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE).</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Eulalia Alonso Iglesias recibe fondos de la iniciativa "una casa, una vida" promovida por Great Chance SLU para el estudio del síndrome Idic15. </span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Óscar Zurriaga recibe fondos, obtenidos en concurrencia competitiva, del Instituto de Salud Carlos III, para la realización de dos proyectos de investigación. Es presidente de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE)</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Antonio M. Bañón Hernández, Josep Solves, Pilar Codoñer Franch, Sebastián Sánchez Castillo, Tomás Baviera y Álvaro Carrasco García no reciben salarios, ni ejercen labores de consultoría, ni poseen acciones, ni reciben financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y han declarado carecer de vínculos relevantes más allá del puesto académico citado.</span></em></p>En TikTok y otras redes sociales cada vez son más los pacientes con enfermedades raras que, sin cortarse ni un pelo, comparten coreografías o cantan ante la cámara mostrando explícitamente su enfermedad. Y eso ayuda a que se visibilicen estas patologías.Sebastián Sánchez Castillo, Profesor Titular de Universidad en Comunicación Audiovisual, Universitat de ValènciaÁlvaro Carrasco García, Investigador Universitat de València, Universitat de ValènciaAntonio M. Bañón Hernández, Catedrático de Lengua Española, Universidad de AlmeríaClara Cavero Carbonell, Unidad Mixta de Investigación en Enfermedades Raras FISABIO-UVEG, FisabioEulalia Alonso Iglesias, Profesor de Bioquímica y Biología Molecular, Universitat de ValènciaJosep Solves, Profesor, Universidad CEU Cardenal HerreraÓscar Zurriaga, Profesor Titular. Dpto. de Medicina Preventiva y Salud Pública (UV). Serv. Estudios Epidemiológicos y Estadist. Sanit. (Generalitat Valenciana). Unid. Mixta Investigación Enfermedades Raras FISABIO-UVEG. CIBER Epidemiología y Salud Pública, Universitat de ValènciaPilar Codoñer Franch, Catedrática de Pediatría, Universitat de ValènciaTomás Baviera, Profesor de Marketing, Universitat Politècnica de ValènciaLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1903522022-09-28T16:52:01Z2022-09-28T16:52:01Z¿Podría servir la autofagia para combatir la obesidad?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/486786/original/file-20220927-14-amzbr4.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=25%2C8%2C5725%2C3819&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/obesity-cause-diabetes-high-blood-pressure-2020324028">Shutterstock / SHISANUPONG1986</a></span></figcaption></figure><p>Puede que entre a leer este artículo pensando aliviado que al fin se ha descubierto una nueva dieta milagrosa para adelgazar. O quizás haya deducido que es otro artículo más sobre el ayuno intermitente, esa dieta que ayuda a “depurarnos” y entrar en “cetosis” tras 16 horas sin probar bocado. </p>
<p>Pero nada de eso. Lo que queremos contar es que, como científicos, trabajamos buscando soluciones a los problemas de la sociedad, y la obesidad es uno de los prioritarios. Lo que queremos compartir es que, pensando en obesidad y ayuno, una de las dudas que surgen es si tenemos algún mecanismo celular que nos ayude o proteja en caso de ayuno. Y si fuera así, ¿podemos estimularlo?</p>
<h2>Autofagia, un “súperpoder”</h2>
<p>La autofagia es el mecanismo que interviene en el reciclaje celular, a través de la eliminación de macromoléculas, patógenos o productos derivados de una situación de estrés celular de manera controlada. El pistoletazo de salida para que se desencadene puede ser la privación de nutrientes (falta de aminoácidos o ácidos grasos) o situaciones de estrés metabólico como la inflamación. </p>
<p>Técnicamente, al practicar autofagia nos comemos a nosotros mismos. Pero no es para asustarse, tiene su sentido. Si nuestra función celular está comprometida a causa de un estrés energético o mal funcionamiento, se activa este mecanismo de regeneración que permite la formación de nuevas estructuras celulares. </p>
<p>Como bien sabemos, todo gran poder conlleva una gran responsabilidad. En este caso, el exceso de autofagia puede inducir la <a href="https://www.nature.com/articles/cdd2014143">muerte celular</a> pero es que, además, su defecto puede inducir un agotamiento y <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867411008282">envejecimiento</a> de nuestras células. ¡Menuda encrucijada! </p>
<p>La pregunta que surge a continuación es: ¿qué ocurre si esta herramienta no es capaz de funcionar correctamente? ¿Guarda alguna relación con enfermedades como la obesidad?</p>
<h2>La obesidad y la autofagia</h2>
<p>El sobrepeso y la obesidad son enfermedades metabólicas cuya prevalencia, según la <a href="https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/obesity-and-overweight">Organización Mundial de la Salud</a>, se ha triplicado en las últimas décadas, con proporciones epidémicas a nivel mundial. A nivel fisiopatológico, se caracteriza por una acumulación de grasa en el tejido adiposo. Hasta ahí no debería haber problema, pero cuando se sobrepasa su capacidad máxima de almacenamiento, el exceso de nutrientes se almacena en otras localizaciones como el hígado, el páncreas o el músculo, lo que favorece un proceso <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2213231721000355">inflamatorio crónico de bajo grado</a> y la instauración de enfermedades cardiovasculares, diabetes mellitus tipo 2 o cáncer. </p>
<p>A priori, si el ayuno prolongado activa el proceso autofágico como mecanismo de supervivencia celular, cabría esperar que en la obesidad estuviera inhibido. Primera asunción errónea: las <a href="https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/ars.2018.7626">evidencias</a> apuntan a que, como consecuencia del estrés metabólico de la obesidad, podría haber un aumento en la expresión de marcadores de autofagia en el tejido adiposo. El objetivo podría ser reducir la sobrecarga de nutrientes y favorecer la diferenciación de los adipocitos. </p>
<p>Sin embargo, un artículo publicado en la revista <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/15548627.2015.1106667"><em>Autophagy</em></a> advierte que este proceso no llega a ser del todo efectivo, por lo que provocaría un defecto en la autofagia. Por si fuera poco, investigadores expertos en el campo han afirmado <a href="https://www.embopress.org/doi/full/10.15252/embj.2021108863">recientemente</a> que la inhibición prolongada de la autofagia puede precipitar la acumulación de estrés celular e inflamación. Vaya, la pescadilla que se muerde la cola. </p>
<p>Por si esto no fuera suficiente, la respuesta autofágica puede variar en función del tipo celular, la edad del paciente o la duración de la enfermedad y patologías asociadas, lo que da lugar a una gran controversia respecto a los resultados.</p>
<p>Entonces, ¿qué pasa cuando falla la autofagia? El aclamado investigador en autofagia <a href="https://www.embopress.org/doi/full/10.15252/embj.2021108863">Daniel Klionsky</a> expone que la alteración de la autofagia está relacionada con enfermedades inflamatorias, neurodegenerativas, endocrinas, cardiovasculares o cáncer, entre otras. Estudios en <a href="https://www.nature.com/articles/s41574-018-0009-1">ratones</a> añaden que la insuficiencia en el reciclaje celular facilitaría la progresión hacia la diabetes mellitus tipo 2, por lo que la autofagia efectiva adquiere un papel importante en la prevención y tratamiento de estas enfermedades.</p>
<h2>Activación de la autofagia en pacientes con obesidad: ¿es la solución?</h2>
<p>La activación de la autofagia no es algo instantáneo, sino que se activa gradualmente en función de las necesidades energéticas. Por lo que conocemos, los hábitos de vida que activan la autofagia como el <a href="https://perspectivesinmedicine.cshlp.org/content/7/8/a029777">ejercicio</a>, <a href="https://www.mdpi.com/2072-6643/11/6/1234">intervenciones dietéticas</a>, <a href="https://medscimonit.com/abstract/index/idArt/906286">fármacos</a> o <a href="https://www.mdpi.com/2227-9059/10/2/430">intervenciones quirúrgicas</a> (¡todo siempre consultado con profesionales!) podrían retrasar la aparición de las enfermedades asociadas a la alteración en la autofagia y la obesidad. </p>
<p>Hasta ahora no hay una solución y se desconoce si los cambios en la autofagia son resultado directo del aumento de grasa corporal o es un mecanismo compensatorio de protección para eliminar el exceso de lípidos. </p>
<p>Por lo tanto, la autofagia y la obesidad siguen siendo un reto para la comunidad científica. Adaptando la mítica frase de Groucho Marx, estos son los resultados, y si no le gustan, tengo otros.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/190352/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Milagros Rocha Barajas recibe fondos del Fondo de Investigación Sanitaria del Instituto de Salud Carlos III.</span></em></p><p class="fine-print"><em><span>Zaida Abad Jiménez no recibe salario, ni ejerce labores de consultoría, ni posee acciones, ni recibe financiación de ninguna compañía u organización que pueda obtener beneficio de este artículo, y ha declarado carecer de vínculos relevantes más allá del cargo académico citado.</span></em></p>La autofagia parece estar relacionada con la obesidad, una auténtica epidemia. Pero ¿qué sabemos actualmente? ¿Es la autofagia una aliada?Milagros Rocha Barajas, Investigadora Senior en Endocrinología y Nutrición, FisabioZaida Abad Jiménez, Doctora en Fisiología, Universitat de ValènciaLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1906292022-09-20T11:12:53Z2022-09-20T11:12:53Z¿Deberían preocuparnos los recientes brotes de polio?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/485284/original/file-20220919-875-8s33sf.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=24%2C0%2C5439%2C3637&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/vaccination-booster-shot-polio-ipv-inactivated-2137585151">Shutterstock / angellodeco</a></span></figcaption></figure><p>El pasado 9 de septiembre, Kathy Hochul, la gobernadora del Estado de New York, declaraba el “<a href="https://www.governor.ny.gov/sites/default/files/2022-09/EO_21.pdf">estado de emergencia por desastre” por un brote de polio</a>. El brote incluía un único caso de parálisis flácida (PFA), pero también una amplia circulación de poliovirus derivado de la vacuna (<em>circulating vaccine-derived poliovirus</em> o cVDPV) en las aguas residuales de varios condados del Estado. Todo indica que su circulación se habría expandido al menos desde abril de 2022. </p>
<p>El día 13, los <a href="https://www.cdc.gov/">Centers for Disease Control and Prevention</a> (CDC), comunicaban que Estados Unidos cumplía con los criterios de la Organización Mundial de la Salud (OMS) para <a href="https://www.cdc.gov/media/releases/2022/s0913-polio.html">declarar la circulación comunitaria de cVDPV</a>, y pasaba a engrosar la lista de países con brotes de polio. </p>
<h2>¿El regreso de un virus erradicado?</h2>
<p>Estados Unidos se une a una <a href="https://polioeradication.org/where-we-work/polio-outbreak-countries/">lista de países</a> relativamente reducida, poco más de 30 gracias a los <a href="https://polioeradication.org/">esfuerzos mundiales por erradicar la polio</a>. Afganistán y Pakistán son los únicos países endémicos con brotes por el virus “salvaje”, pero muchos países africanos, y algunos del Mediterráneo oriental y Europa tienen brotes del poliovirus derivado de la vacuna.</p>
<p>Sin ir más lejos, Israel tuvo un caso de polio en febrero. Y en Londres e Irlanda del Norte, aún sin casos clínicos, las aguas residuales sugieren que el cVDPV circula ampliamente. </p>
<p>Los análisis genómicos indican que los virus de los tres países están emparentados. Tanto la <a href="https://www.who.int/emergencies/disease-outbreak-news/item/2022-DON408">OMS</a> como el <a href="https://www.ecdc.europa.eu/en/news-events/update-polio-situation-eueea-and-world">European Centre for Disease Prevention and Control </a>(eCDC) han mostrado su preocupación por el riesgo de reintroducción del virus en países donde está erradicado y monitorizan la evolución de estos brotes. </p>
<h2>Cómo el virus atenuado de la vacuna puede mutar y hacernos enfermar</h2>
<p>El virus atenuado de la vacuna oral de la polio puede (aunque muy raramente) <a href="https://theconversation.com/como-es-posible-que-el-caso-de-polio-detectado-en-estados-unidos-sea-una-infeccion-relacionada-con-las-vacunas-188104">mutar a VDPV</a>. Para entender lo que ocurre lo primero que hay que saber es que el virus de la vacuna se excreta por heces y se transmite persona a persona. Esa es precisamente una ventaja de la vacuna oral, ya que ayuda a proteger a personas no vacunadas. </p>
<p>Pues bien, en poblaciones con tasas bajas de inmunización, el virus de la vacuna se transmite entre los no vacunados durante largos periodos de tiempo y, aunque no es lo usual, a veces muta a variantes capaces de producir enfermedad (parálisis flácida, similar a la del poliovirus salvaje) y propagarse en la comunidad. </p>
<p>En la mayoría de los casos, estos infectados son asintomáticos. Pero si llegan a un lugar donde hay una gran proporción de población no vacunada, los cVDPV acabarán infectándolos. </p>
<p>No hay que olvidar que los poliovirus, de transmisión oral-fecal fundamentalmente, se transmiten con facilidad. Sobre todo en países con saneamiento deficitario o con aguas de riego contaminadas por aguas residuales. Un infectado inmunocompetente puede excretar el virus durante 3-6 semanas. Un inmunodeprimido lo hace durante más tiempo. </p>
<p>Afortunadamente, muy pocos (en torno a 1 de cada 150-200 infectados) desarrollarán algún tipo de parálisis flácida. Pero se irán infectando unos a otros y mantendrán la transmisión (y el riesgo de aparición de alguna parálisis adicional) durante bastante tiempo. </p>
<h2>Solo 4 casos de polio en España en 30 años</h2>
<p>En España, los casos de poliomielitis se redujeron drásticamente con la introducción de la vacuna oral a finales de los años 60 y el último caso endémico se produjo en 1988. Formalmente, la polio está erradicada de nuestro país desde hace décadas y desde 2004 se utiliza la vacuna inyectable, que no puede generar cVDPV. </p>
<p>En los últimos 30 años se han detectado sólo 4 casos de polio. Todos por virus derivado de la vacuna y previsiblemente importados. Tres de ellos en lactantes (en 1999, 2001 y 2005). El <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2630745/pdf/08-0517_finalL.pdf">caso de 2005</a> infectó a 3 contactos directos que no sufrieron parálisis. </p>
<p>El cuarto caso, muy reciente, de 2019, era un adulto inmunodeprimido de 26 años que no desarrolló parálisis. El paciente fue aislado y se constató la excreción de virus durante algunos meses, aunque no nuevas infecciones, ni siquiera de sus contactos directos (vacunados). Este último caso fue el origen de una <a href="https://www.sanidad.gob.es/profesionales/saludPublica/prevPromocion/PlanPolio/docs/ERR_poliovirus.pdf">evaluación del riesgo de reintroducción del virus en España</a> por parte del Centro de Coordinación de Alertas y Emergencias Sanitarias (CCAES) del Ministerio de Sanidad.</p>
<h2>Vigilancia epidemiológica de los poliovirus en España</h2>
<p>El <a href="https://www.isciii.es/QueHacemos/Servicios/VigilanciaSaludPublicaRENAVE/EnfermedadesTransmisibles/Documents/archivos%20A-Z/POLIO/Resultados_Vigilancia_Polio/Informes_Anuales_Polio/Informe_anual_PFA_EV_2019_VF.pdf">plan de erradicación español</a>, actualizado poco antes del inicio de la pandemia por covid-19, se basa en 3 pilares fundamentales: </p>
<ol>
<li><p>El mantenimiento de las altas coberturas vacunales, incluyendo la identificación y actuaciones sobre poblaciones susceptibles y viajeros a países de riesgo. </p></li>
<li><p>El fortalecimiento de la vigilancia epidemiológica. </p></li>
<li><p>El plan de respuesta ante la detección de poliovirus. </p></li>
</ol>
<p>Las altas tasas de vacunación (de al menos el 95 % de la población) son la principal actuación frente los poliovirus. En España se alcanzan esas cifras desde finales de los años 90. Las altas cifras no excluyen que en algunos lugares o algunos grupos sociales las tasas sean menores. Y es posible que se hayan reducido algo durante la pandemia. </p>
<p>Es difícil que en España pasen inadvertidos los casos de poliovirus porque se mantienen vigiladas todas las parálisis flácidas agudas (PFA) en menores de 15 años y, además, hay nueve laboratorios que se dedican a analizar periódicamente muestras clínicas de pacientes para constatar la ausencia de poliovirus.</p>
<p>Una tercera herramienta es la vigilancia de poliovirus en aguas residuales, que está aún en pañales en España. En 2019 cubría al 7-8 % de la población española y todas las muestras tomadas descartaron poliovirus. </p>
<h2>El riesgo en España es ínfimo</h2>
<p>Como señalaba el <a href="https://www.sanidad.gob.es/profesionales/saludPublica/prevPromocion/PlanPolio/docs/ERR_poliovirus.pdf">Informe del CCAES de 2019</a>, “mientras haya circulación de poliovirus en el mundo existe la posibilidad de introducción de poliovirus salvajes, vacunales o derivados de la vacuna en España”. Sin embargo, el documento añade que “las altas coberturas vacunales, la calidad de los sistemas de vigilancia y la alta capacidad de detección y respuesta a posibles eventos relacionados con poliovirus en nuestro país, junto con los elevados estándares de saneamiento ambiental, hacen que el riesgo asociado a los mismos en España se considere muy bajo”.</p>
<p>Y es cierto: el riesgo de brotes en España es muy bajo. Pero las posibilidades han crecido (algo) en los últimos tiempos. Los recientes movimientos de población por toda Europa desde países poco vacunados (Ucrania, Afganistán, etc.), la inmigración desde países con brotes, los viajes desde España a esos países y, sobre todo, la aparición de brotes en países de nuestro entorno deben ponernos en prealerta. </p>
<p>Prealerta no implica dosis de refuerzo en población pediátrica como en el Reino Unido, donde el virus circula ampliamente en aguas residuales y tienen una mayor proporción de no vacunados. Pero sí implica reforzar las actuaciones para completar coberturas y las pautas de vacunación incompletas. También ampliar y reforzar la calidad de vigilancia sindrómica de parálisis flácida. Y, también, y quizás sobre todo, extender y mejorar la vigilancia de aguas residuales, especialmente en aquellos barrios o localidades donde resida población de especial riesgo por menores tasas de vacunación. </p>
<p>En cierta forma, se trata de mantener (y mejorar algo) lo que se viene haciendo desde hace años y que tan buen resultado ha venido dando hasta ahora. Para los padres preocupados por sus hijos, la vacunación es la respuesta.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/190629/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Salvador Peiró ha recibido financiación por ayudas competitivas públicas nacionales (en general, acciones de investigación o innovación -proyectos, redes, RRHH, plataformas- de la Acción Estratégica en Salud del Plan Nacional de I+D+i) y por acuerdos institucionales con firmas farmacéuticas y tecnológicas. Los financiadores nunca han jugado ningún papel en el diseño de los estudios, la adquisición de datos, su análisis o su interpretación. Tampoco han tenido acceso a las fuentes de datos y nunca influyeron en la decisión de publicación. Es también patrono de la Fundación Instituto de Investigación en Servicios de Salud y miembro de la Asociación de Economía de la Salud (AES), de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE), de la Sociedad Española de Salud Pública y Administración Sanitaria (SESPAS) y de la Sociedad Española de Calidad Asistencial (SECA). Es también uno de los investigadores del Programa PROVAVAC de investigación vacunas de la Generalitat Valenciana y miembro de los grupos de expertos en Covid de la Generalitat Valenciana y de la Organización Médica Colegial.</span></em></p>El pasado 13 de septiembre, Estados Unidos pasó a engrosar la lista de países con brotes de polio, junto con Israel, Irlanda del Norte o Reino Unido. ¿No estaba erradicada la enfermedad?Salvador Peiró, Investigador, Área de Investigación en Servicios de Salud, FISABIO SALUD PÚBLICA, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1872892022-09-06T16:43:02Z2022-09-06T16:43:02Z¿Por qué las mujeres tienen peor pronóstico tras sufrir un infarto? El origen podría estar en los genes<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/478052/original/file-20220808-20-yd6e19.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=0%2C0%2C5176%2C3430&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/woman-clutching-her-chest-acute-pain-290561090">Iced.espresso / Shutterstock</a></span></figcaption></figure><p>Las enfermedades cardiovasculares, especialmente el infarto agudo de miocardio, constituyen <a href="https://academic.oup.com/eurheartj/article/43/8/716/6472699">la primera causa de muerte en el mundo</a>. Y esto afecta de manera muy especial a las mujeres, que tienen mayor riesgo de morir por infarto que los hombres. ¿A qué obedece esta llamativa diferencia?</p>
<p>Hay diferentes motivos, pero uno de los principales es que <a href="https://fundaciondelcorazon.com/blog-impulso-vital/2820-infarto-femenino-ien-que-se-diferencia.html">las afectadas sufren síntomas menos comunes</a>, como un dolor torácico con características diferentes a la clásica angina de pecho. Además, el infarto puede manifestarse con molestias difusas que las pacientes no identifican como peligrosas. A veces, ni siquiera los médicos son capaces de detectarlo. </p>
<p>Una consecuencia es que las mujeres retrasan la decisión de acudir a urgencias. Esto deriva en que inician más tarde los tratamientos, presentan más secuelas y sufren mayor riesgo de fallecer. <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32563689/">Algunos estudios</a> también han identificado un sesgo negativo a la hora de administrar los tratamientos, debido a que las mujeres suelen sufrir el infarto a mayor edad que los hombres.</p>
<h2>RAP1GAP2, el gen que marca la diferencia</h2>
<p><a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666602222000696">Una reciente investigación</a> ha aportado nuevas evidencias de la implicación de diferentes genes en los infartos de miocardio masculinos y femeninos. Un hallazgo que podría ayudar a explicar la brecha de género en el pronóstico.</p>
<p>El estudio, realizado por expertos de la Universidad de Duke, en Estados Unidos, examinó el genoma completo de más de 600 personas que habían padecido un infarto de miocardio. Tras un análisis muy exhaustivo, los investigadores encontraron varias alteraciones genéticas que estaban presentes únicamente en los hombres y otras específicas de las mujeres. </p>
<p>Algunas de las anomalías que se detectaron en las pacientes, sobre todo las del gen RAP1GAP2, se asociaron a una mortalidad cuatro veces superior durante el seguimiento realizado posteriormente. Estas variaciones no aparecieron en los participantes del estudio sin infarto agudo de miocardio. </p>
<p>Dichas alteraciones están relacionadas con un aumento de la coagulación y la actividad de las plaquetas, directamente implicadas en la formación del trombo en las arterias coronarias que causa el ataque.</p>
<p>Por tanto, este trabajo demuestra que las mujeres afectadas por infartos de miocardio presentan alteraciones genéticas muy concretas con mayor frecuencia que los hombres infartados y las personas sanas. Y que afectan a sus posibilidades de sobrevivir. El equipo de investigación ya está trabajando para replicar los resultados en muestras más grandes de pacientes. </p>
<h2>Futuro de la genética en las enfermedades cardiovasculares</h2>
<p>La genética ha supuesto un gran avance para el diagnóstico y tratamiento de muchas especialidades médicas, como la oncología, la dermatología y el campo de enfermedades autoinmunes. Sin embargo, su desarrollo e implicaciones en el área de los trastornos cardiovasculares son más modestos. </p>
<p><a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28007147/">Han sido identificadas causas genéticas de algunas miocardiopatías</a> (enfermedades de músculo cardiaco) o arritmias, pero se trata de afecciones muchísimo menos frecuentes que el infarto de miocardio. Desde la década de los 60 se sabe que los factores de riesgo como el tabaquismo, la diabetes, la hipertensión, la hipercolesterolemia, el sedentarismo y la obesidad juegan un papel clave en las posibilidades de sufrir uno.</p>
<p>Las implicaciones de los hallazgos de la Universidad de Duke no son muy directas, si bien aportan claves para explicar las diferencias en el pronóstico tras un infarto entre ambos sexos. Aunque actualmente no es posible modificar el ADN de las personas, sí se está investigando en mejorar la respuesta de algunos fármacos en función de su genoma. </p>
<p>Esta es una vía de investigación realmente esperanzadora que ya se emplea en otras dolencias como algunos tipos de cáncer y enfermedades autoinmunes. Es lo que se ha venido en llamar <a href="https://theconversation.com/medicina-de-precision-el-futuro-ya-esta-aqui-185969">medicina de precisión o personalizada</a>. Su objetivo es individualizar los tratamientos o estrategias terapéuticas en función de las peculiaridades de cada persona. </p>
<h2>Inteligencia artificial para adelantarse a los acontecimientos</h2>
<p>Los métodos estadísticos basados en inteligencia artificial, con su búsqueda de patrones, han supuesto otro gran avance en la medicina. La inteligencia artificial o <em>machine learning</em> analiza las características de cada individuo para estimar de forma personal el pronóstico o las posibilidades de algún tipo de respuesta. Respecto a los métodos tradicionales, los modelos matemáticos basados en inteligencia artificial <a href="https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673620325198/fulltext">han demostrado ser más eficaces en predecir reingresos por insuficiencia cardiaca, hemorragias o, incluso, la muerte</a>.</p>
<p>En conclusión, el estudio dirigido por la investigadora <a href="https://nursing.ufl.edu/profile/dungan-jennifer/">Jennifer Dungan</a>, actualmente en la Universidad de Florida, aporta información relevante para explicar desde el punto de vista genético por qué las mujeres tienen peor pronóstico tras sufrir un infarto agudo de miocardio. Trabajos similares podrán ampliar más el conocimiento en este campo e, idealmente, ayudar a seleccionar los tratamientos que consigan mejorar las perspectivas de todos los pacientes, especialmente de las mujeres.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/187289/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Alberto Cordero Fort ha colaborado en: a) conferencias con AstraZeneca, AMGEN, Bristol-Myers Squibb, Ferrer, Boehringer Ingelheim, MSD, Daichy Sankio, Novartis, Novo Nordisk y Amarin; b) consultorías con AstraZeneca, Ferrer, AMGEN, Novartis, Lilli, Novo Nordisk y Amarin. </span></em></p>Las mujeres tienen más riesgo de morir por infarto de miocardio que los hombres, y una de las causas es que sufren síntomas diferentes. Una alteración genética podría estar en el origen de esta discrepancia.Alberto Cordero Fort, Facultativo especialista de Departamento. Departamento de Cardiología. Hospital Universitario de San Juan. Alicante, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1846622022-06-22T17:14:45Z2022-06-22T17:14:45Z¿Están aumentado las infecciones virales o sólo las detectamos más que antes?<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/470323/original/file-20220622-23-s7k18p.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=6%2C6%2C4479%2C2984&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/pink-blue-viruses-bacteria-various-shapes-749203252">Shutterstock / ImageFlow</a></span></figcaption></figure><p>La pandemia parece haber provocado un comportamiento inusual de algunos virus usuales. <a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1002/jmv.26964">Especialmente los de transmisión respiratoria</a>. </p>
<p>En la temporada 2020-2021 prácticamente no hubo casos de gripe. La temporada 2021-2022 empezó con registros bajos pero, de forma insólita, se ha ido estirando durante la primavera hasta prácticamente llegar al verano. Interesantemente, un linaje clásico del virus de la gripe (Influenza B Yamagata) parece haber desaparecido. O al menos no se ha aislado en los últimos meses. </p>
<p>El otro “gran” virus respiratorio, el virus sincitial respiratorio (VRS), redujo notablemente su incidencia en 2020 y 2021. Pero también él ha mantenido comportamientos extraños, con brotes en verano y fuera de su temporada habitual. </p>
<h2>Menos catarros, más tuberculosis y viruela del simio</h2>
<p>Los coronavirus estacionales, causantes de cuadros catarrales, también redujeron su presencia estos últimos años. Los rinovirus, sin embargo, causantes del resfriado común, parecen haberse mantenido estables o <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0196655322004795">incluso aumentado durante la pandemia</a>. Un dato que sugiere que pueden utilizar vías de transmisión diferentes a otros virus respiratorios. Incluso podemos conjeturar que son menos sensibles a las medidas de mitigación y distancia social.</p>
<p>En el caso de la tuberculosis (un bacilo), a nivel mundial y tras una década de continuos descensos, <a href="https://www.who.int/publications/i/item/9789240037021">las muertes han aumentado hasta 1,5 millones</a>, aun con una reducción de los casos reportados. Sin embargo, en algunos lugares, <a href="https://doh.wa.gov/newsroom/tuberculosis-cases-rise-globally-and-washington-state">como el Estado de Washington</a>, se han reportado brotes muy importantes durante la pandemia. </p>
<p>Más allá de los virus respiratorios, este año nos han sorprendido los adenovirus, asociados a los brotes de hepatitis aguda infantil de causa desconocida (<a href="https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1077027/acute-hepatitis-technical-briefing_3.pdf">sin que la causalidad esté claramente establecida</a>). Afortunadamente, en <a href="https://www.gov.uk/government/publications/acute-hepatitis-technical-briefing/investigation-into-acute-hepatitis-of-unknown-aetiology-in-children-in-england-case-update">Reino Unido</a> y Europa los casos parecen ir remitiendo en las últimas semanas, sin tampoco una explicación aparente para el descenso. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=400&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=400&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=400&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=503&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=503&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/470315/original/file-20220622-12-541u51.jpeg?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=503&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Casos de hepatitis aguda infantil de causa desconocida en Reino Unido por semana de presentación.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.gov.uk/government/publications/acute-hepatitis-technical-briefing/investigation-into-acute-hepatitis-of-unknown-aetiology-in-children-in-england-case-update">UK Health Security Agency, 2022</a></span>
</figcaption>
</figure>
<p>Obviamente, también nos ha alarmado el virus de la viruela del simio <em>(monkeypox)</em>. Con múltiples <a href="https://www.ecdc.europa.eu/en/news-events/epidemiological-update-monkeypox-multi-country-outbreak-15-june">brotes fuera de su área endémica</a> en África Occidental, y con grupos de población y vías de transmisión aparentemente poco usuales en este virus. </p>
<figure class="align-center zoomable">
<a href="https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=1000&fit=clip"><img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=417&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=417&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=417&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=524&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=524&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/470316/original/file-20220622-34601-zzygnn.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=524&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px"></a>
<figcaption>
<span class="caption">Distribución geográfica de los casos confirmados de viruela del simio a 15 de junio de 2022.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.ecdc.europa.eu/en/news-events/epidemiological-update-monkeypox-multi-country-outbreak-15-june">European Centre for Disease Prevention and Control</a></span>
</figcaption>
</figure>
<h2>¿Qué ha cambiado con la pandemia?</h2>
<p>Los cambios en el comportamiento de los virus tienen varias explicaciones posibles. La primera, obvia, es que muchas de las medidas adoptadas para mitigar la transmisión del SARS-CoV-2 dificultaron también la transmisión de otros virus. </p>
<p>Las medidas de distancia social, mascarillas, prohibición de eventos multitudinarios, limitaciones a los viajes de ocio y trabajo (incluyendo los intercontinentales), reducción de aforos y ventilación de espacios interiores, lavado de manos y alguna otra parecen suficientes para explicar la reducción de infecciones de transmisión respiratoria y por contacto en el periodo pandémico. </p>
<p>Otra explicación –especulativa, y derivada de la anterior– sería que los rivales microscópicos del SARS-CoV-2 han evolucionado para mejorar su adaptación a la presión selectiva causada por las medidas de mitigación. Evolutivamente, se irían seleccionando cepas capaces de competir mejor con el SARS-CoV-2. </p>
<p>Más plausible parece que la falta de exposición reciente a algunos virus nos haya vuelto más susceptibles cuando abandonamos las medidas de mitigación. O que la menor exposición nos dificulte desarrollar mejores respuestas inmunitarias una vez infectados y veamos casos más graves de las mismas viriasis. En este caso, no habrían cambiado tanto los virus como nosotros.</p>
<p>Una última explicación sería, simplemente, que nuestros sistemas de vigilancia epidemiológica (y nuestros medios de comunicación y nuestra percepción subjetiva de riesgos) se han vuelto hipersensibles a todo lo que suene a virus. Si estamos permanentemente en actitud de alerta detectamos más amenazas. Incluso interpretaremos como amenazas cosas que antes no nos lo parecían.</p>
<h2>Cuanto más miras, más ves</h2>
<p>La incidencia registrada de muchos problemas de salud es muy sensible al tipo e intensidad de las actividades de detección. Hablamos de sesgo de vigilancia <em>(<a href="https://jech.bmj.com/content/jech/74/7/612.full.pdf">surveillance bias</a>)</em> cuando estos problemas de salud se buscan con una intensidad diferente entre poblaciones, en el tiempo, o según el entorno de atención y las características del paciente.</p>
<p>El “sesgo de vigilancia” nos hace encontrar más casos cuando no hay tanto cambios reales en la incidencia como <a href="https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/900883">diferencias en la intensidad de la detección</a>: cuanto más miras, más ves. El caso de la tuberculosis es, posiblemente, el ejemplo inverso: redujimos la detección durante la pandemia y ahora encontramos los casos que habíamos perdido.</p>
<p>El impacto de este sesgo ha sido discutido en otras crisis de salud pública. Por ejemplo, tras el accidente nuclear de Chernóbil se detectó un <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8017079/">incremento de cáncer de tiroides en las áreas cercanas</a>. Probablemente era real pero también es probable que la propia búsqueda de cánceres tras el accidente <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/7941769/">sobrestimara el tamaño del incremento</a>. </p>
<p>También está el caso de los incrementos en enfermedad de Creutzfeldt-Jakob asociados a la crisis de las “vacas locas” (encefalopatía espongiforme bovina) que podían ser explicados, en buena parte, por el <a href="https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10981462/">mayor número de autopsias</a> buscando esta enfermedad en personas mayores.</p>
<p>Un pariente cercano del “sesgo de vigilancia” es el llamado “sesgo de comprobación” (<em>ascertainment bias</em>). Se produce cuando la detección es diferencial entre grupos de población porque su exposición o su riesgo es diferente. </p>
<p>Por ejemplo, es más probable detectar casos de viruela del mono <a href="https://theconversation.com/la-viruela-del-mono-y-el-riesgo-de-estigmatizar-a-quienes-la-padecen-183610">entre hombres que tienen sexo con hombres (MSM) que entre heterosexuales</a>. Simplemente porque ante los mismos síntomas unos acudirán más que otros a los servicios sanitarios. Y porque, adicionalmente, los clínicos buscarán la enfermedad más entre las personas MSM que entre las heterosexuales. </p>
<h2>¿La misma explicación para todos los virus?</h2>
<p>Es posible que una única causa de las previamente comentadas no explique los aparentes comportamientos extraños de virus muy diferentes y con vías de transmisión diferentes. En unos casos seremos más susceptibles tras dos años sin exposición. En otros, estaremos sobredetectando. Incluso ambas cosas a la vez, en mayor o menor proporción.</p>
<p>Incluso es posible que en alguno de los ejemplos, como la viruela del mono o la hepatitis aguda infantil, estemos detectando ahora casos que llevaban tiempo, quizás años, circulando bajo el radar de nuestros sistemas de vigilancia. </p>
<p>Y es justo en esa cesta, en la vigilancia, en la que nos toca poner nuestros esfuerzos. Más que intranquilizarnos con especulaciones sobre la “salud mental” de los seres microscópicos, reforzar nuestros sistemas de vigilancia epidemiológica parece la mejor manera de abordar el futuro de nuestra relación con los virus. </p>
<p>Futuro que, por lo demás, cambio climático y globalización mediante, se antoja incierto y complicado.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/184662/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Salvador Peiró ha recibido financiación por ayudas competitivas públicas nacionales (en general, acciones de investigación o innovación -proyectos, redes, RRHH, plataformas- de la Acción Estratégica en Salud del Plan Nacional de I+D+i) y por acuerdos institucionales con firmas farmacéuticas y tecnológicas. Los financiadores nunca han jugado ningún papel en el diseño de los estudios, la adquisición de datos, su análisis o su interpretación. Tampoco han tenido acceso a las fuentes de datos y nunca influyeron en la decisión de publicación. Es también patrono de la Fundación Instituto de Investigación en Servicios de Salud y miembro de la Asociación de Economía de la Salud (AES), de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE), de la Sociedad Española de Salud Pública y Administración Sanitaria (SESPAS) y de la Sociedad Española de Calidad Asistencial (SECA). Es también uno de los investigadores del Programa PROVAVAC de investigación vacunas de la Generalitat Valenciana y miembro de los grupos de expertos en Covid de la Generalitat Valenciana y de la Organización Médica Colegial.
</span></em></p>Algunos virus han pasado de desaparecer durante la pandemia a volverse (y volvernos) locos. ¿Es que la falta de exposición en pandemia nos ha vuelto susceptibles a nivel inmune? ¿O es una cuestión de atención y estamos sobredetectando?Salvador Peiró, Investigador, Área de Investigación en Servicios de Salud, FISABIO SALUD PÚBLICA, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.tag:theconversation.com,2011:article/1824372022-05-05T17:50:57Z2022-05-05T17:50:57Z¿Volveremos a ponernos mascarillas si aumentan las hospitalizaciones con covid? Depende<figure><img src="https://images.theconversation.com/files/461502/original/file-20220505-21-yssztk.jpg?ixlib=rb-1.1.0&rect=16%2C0%2C5447%2C2916&q=45&auto=format&w=496&fit=clip" /><figcaption><span class="caption">
</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://www.shutterstock.com/es/image-photo/man-wearing-facial-disposable-mask-avoid-1689526996">Shutterstock / Khoroshunova Olga</a></span></figcaption></figure><p>¿Hospitalizados con covid o por covid? He ahí la cuestión…</p>
<p>Desde el inicio de la pandemia hemos intentado basar la toma de decisiones en datos. Datos diferentes que, aunque con espacio para interpretaciones variadas, nos orientaban sobre cuándo y con cuánta intensidad implantar o retirar medidas de control. </p>
<p>Las administraciones sanitarias de prácticamente todos los países nos han ido informando de la transmisión, de las hospitalizaciones, de los ingresos en UCI, de los fallecimientos y del ritmo de la vacunación. Estos datos se han ofrecido, generalmente, por tramos de edad y, en algunos momentos, por estado vacunal. Información muy relevante para la toma de decisiones, dado que el riesgo de desarrollar covid grave se incrementa en personas mayores y en no vacunados. </p>
<h2>La transmisión ha dejado de ser relevante</h2>
<p>En las primeras oleadas, con la población aun no vacunada o sólo parcialmente y con variantes especialmente agresivas, los indicadores de transmisión fueron especialmente útiles. Anunciaban lo que se avecinaba en los hospitales unos cuantos días antes y con cierta precisión. Además, permitían adoptar medidas con una mínima antelación respecto a los datos hospitalarios.</p>
<p>Tras la extraordinaria campaña de vacunación desarrollada en la mayoría de países europeos, y la no menos extraordinaria oleada ómicron, la situación cambió. Ahora la población goza de una importante protección inmunológica, la mayoría de los casos son leves y la relación entre transmisión y hospitalización se ha modificado notablemente. </p>
<p>Estos cambios han llevado a muchos países a levantar restricciones, pese a mantener cifras de transmisión muy elevadas. Y también a modificar sus indicadores. Los de transmisión han perdido interés y la toma de decisiones se basa cada vez más –y es muy razonable– en los de hospitalización. </p>
<h2>Las consecuencias de basar las decisiones en los datos de hospitalización</h2>
<p>El ingreso hospitalario aproxima la incidencia de enfermedad grave o moderada. Por lo tanto, es un dato mucho más trascendente para la toma de decisiones que la incidencia de unos casos en su mayoría ya asintomáticos o apenas sintomáticos. Y es más temprano que los ingresos en UCI o los fallecimientos. </p>
<p>El principal problema de basar la toma de decisiones en los datos de hospitalización es la propia definición de “hospitalización por covid-19”. Una definición que no se refiere a la causa o gravedad del ingreso sino a la presencia de un resultado positivo en una prueba diagnóstica de covid-19 (PCR o antígenos). Sea cual sea el estado del paciente, e incluso cuando la causa que motiva la hospitalización no es la infección por coronavirus.</p>
<p>Por este motivo, los servicios sanitarios han empezado a emplear los conceptos de <em>covid primaria</em> para referirse a aquellos casos en que la causa primaria de la hospitalización es la covid, y de <em>covid incidental</em> para referirse a aquellos ingresos con un resultado positivo en PCR o antígenos, pero en los que la covid no es la causa de la hospitalización. </p>
<p>Llanamente, covid primaria significa que ingresan <em>por</em> covid. Covid incidental significa que ingresan <em>con</em> covid, pero no <em>por</em> covid. </p>
<p>Como la mayoría de hospitales, sensatamente, realizan pruebas diagnósticas de forma rutinaria a prácticamente todos los pacientes que son hospitalizados y la transmisión es aún alta, los hospitales están viendo un creciente número de casos de covid <em>incidental</em> que pasan a engrosar las estadísticas gubernamentales de hospitalizaciones por covid y dificultan (magnifican) la interpretación de la situación epidemiológica. </p>
<h2>Medir la covid primaria y la covid incidental</h2>
<p>Más allá de reportes anecdóticos (de un hospital, en una noticia en los medios, etc.) existen pocos estudios sobre la proporción de covid incidental en los hospitales. Además, pocas administraciones han implantado esta diferenciación, salvo algún caso puntual en <a href="https://datavisualization.dph.mass.gov/views/MADPHCOVID-19Dashboard/COVID-19HospitalizationOverall?%3Aembed=y&%3AisGuestRedirectFromVizportal=y&display_count=y&display_static_image=n&embed=y&showVizHome=n">Estados Unidos</a>, <a href="https://statswales.gov.wales/Catalogue/Health-and-Social-Care/NHS-Hospital-Activity/nhs-activity-and-capacity-during-the-coronavirus-pandemic/patientstreatedforcovidinwales-by-date">Gales</a> y <a href="https://biv.com/article/2022/02/incidental-covid-19-hospitalizations-bc-are-about-44-total">Canadá</a>.</p>
<p>Sabemos por <a href="https://preprints.jmir.org/preprint/37931/accepted">algún artículo no revisado</a> (<em>preprint</em>) que la proporción de hospitalizaciones primarias (o, su inverso, las incidentales) varía ostensiblemente a lo largo del tiempo y en diferentes lugares. Por ejemplo, la proporción de hospitalizaciones por covid primaria en 4 hospitales estadounidenses de diferentes Estados durante 2020-21 variaba desde el 100 % en la primavera de 2020 a sólo el 35 % a inicios del otoño de 2021. Y también difería notablemente entre hospitales.</p>
<figure class="align-center ">
<img alt="" src="https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&fit=clip" srcset="https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=600&h=770&fit=crop&dpr=1 600w, https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=600&h=770&fit=crop&dpr=2 1200w, https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=600&h=770&fit=crop&dpr=3 1800w, https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=45&auto=format&w=754&h=968&fit=crop&dpr=1 754w, https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=30&auto=format&w=754&h=968&fit=crop&dpr=2 1508w, https://images.theconversation.com/files/461651/original/file-20220505-19-duwmuy.png?ixlib=rb-1.1.0&q=15&auto=format&w=754&h=968&fit=crop&dpr=3 2262w" sizes="(min-width: 1466px) 754px, (max-width: 599px) 100vw, (min-width: 600px) 600px, 237px">
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<span class="caption">Evolución de la covid primaria en 4 hospitales estadounidenses, 2020-21.</span>
<span class="attribution"><a class="source" href="https://preprints.jmir.org/preprint/37931/accepted">Klann JG. J Med Internet Res. 2022</a>, <span class="license">Author provided</span></span>
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</figure>
<p>Las cifras actuales que ocasionalmente reportan algunos países en los que la variante ómicron es predominante son también variables. Dependen de la situación de la transmisión en cada región (en poblaciones muy vacunadas, mayor proporción de incidentales cuanta más transmisión), de la definición operativa de <em>incidental</em> que se adopte y de las fuentes de información. </p>
<p>A finales de abril de 2022, el <a href="https://datavisualization.dph.mass.gov/views/MADPHCOVID-19Dashboard/COVID-19HospitalizationOverall?%3Aembed=y&%3AisGuestRedirectFromVizportal=y&display_count=y&display_static_image=n&embed=y&showVizHome=n">Departamento de Salud Pública de Massachussets</a>, en Estados Unidos, reportaba un 31 % de covid primaria entre los pacientes hospitalizados por covid, dejando dos tercios de hospitalizaciones como incidentales, que son muchas. Su definición de covid primaria, muy simple pero probablemente útil, era haber recibido tratamiento con dexametasona, que se puede considerar un indicador indirecto de covid moderada o grave.</p>
<p>Por esas mismas fechas, el <a href="https://statswales.gov.wales/Catalogue/Health-and-Social-Care/NHS-Hospital-Activity/nhs-activity-and-capacity-during-the-coronavirus-pandemic/patientstreatedforcovidinwales-by-date">Departamento de Salud de Gales</a> estimaba que sólo el 19 % de los hospitalizados con covid estaban siendo “tratados activamente”, un equivalente de covid primaria. En este caso, la definición operativa de “tratado activamente” es más confusa, y también heterogénea. En Canadá, en febrero 2022, <a href="https://biv.com/article/2022/02/incidental-covid-19-hospitalizations-bc-are-about-44-total">British Columbia</a> reportaba un 44 % de hospitalizaciones incidentales sobre el total de hospitalizaciones <em>con</em> covid. </p>
<p>Otro <em><a href="https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.04.12.22273760v1">preprint</a></em> muy reciente, basado en un único hospital de Países Bajos y sólo con pacientes infectados por ómicron, cifraba en un 66 % los hospitalizados con PCR+ en que la covid era la causa –primaria o una causa contribuyente– del ingreso. </p>
<h2>¿Es útil diferenciar covid primaria de incidental?</h2>
<p>En este momento de la pandemia, sí. No sólo es útil, sino esencial para la toma de decisiones. La transmisión está creciendo y, con la transmisión, crecen las hospitalizaciones <em>con</em> y, también, <em>por</em> covid. Pero la respuesta sanitaria es muy diferente según la proporción de cada una.</p>
<p>Por ejemplo, si están creciendo las hospitalizaciones primarias de personas mayores o en residencias, <a href="https://theconversation.com/vacuna-covid-cuarta-dosis-generalizada-de-entrada-no-180913">una opción a considerar es administrar una 4ª dosis (segundo refuerzo) de vacuna</a>. Si el crecimiento se debe fundamentalmente a hospitalizaciones incidentales, podemos esperar e intentar administrar el segundo refuerzo junto a la vacunación de la gripe. Quizás con vacunas nuevas o modificadas si están disponibles en otoño.</p>
<p>Otros ejemplos similares son las decisiones sobre retorno de los aislamientos, de las mascarillas en interiores, de las bajas laborales de casos y contactos, etc. Son decisiones que no dependen de la incidencia de casos sino de la incidencia de casos graves. Esto es, de hospitalizaciones primarias. </p>
<p>Sin embargo, el dato relevante está confundido por las hospitalizaciones incidentales (recordemos pacientes <em>con</em> covid), lo que impide interpretar adecuadamente la gravedad de la situación. La información imperfecta lleva a debates especulativos y decisiones con trasfondo más político que científico. Un ejemplo serían las posiciones que se van adoptando en el debate actual sobre la urgencia de la administración de una 4ª dosis en mayores y residencias. </p>
<p>La covid incidental no debe banalizarse. Está claro que demora los ingresos programados y obliga a reprogramar mucha actividad hospitalaria, algo que en plazos tan breves no siempre es posible. Hay pérdidas de eficiencia e incremento de esperas. En los casos en que la hospitalización no puede demorarse, requiere habitaciones aisladas, uso de EPI, vigilancia y otras medidas para evitar que el contagio se extienda a los profesionales y a otros pacientes. Y, a veces, un caso incidental al ingreso se complica, o complica la enfermedad primaria que motivó el ingreso. </p>
<h2>Actualizar, informar y decidir</h2>
<p>Ya de paso, la transmisión tampoco debe considerarse insustancial. Muchos casos leves suponen mucho trabajo para la atención primaria, que aún tiene mucho por recuperar. Y el aumento de casos en general siempre deja un <em>poso</em> de casos graves. Algunas acciones hay que tomar, aunque sólo sean de comunicación social para mejorar la adherencia a las propias <a href="https://www.sanidad.gob.es/profesionales/saludPublica/ccayes/alertasActual/nCov/documentos/Nueva_estrategia_vigilancia_y_control.pdf">recomendaciones</a> del Ministerio. </p>
<p>Los sistemas de información deben ser útiles para la toma de decisiones. Y deben modificarse cuando la situación ha cambiado y las decisiones a tomar requieran nuevos datos o datos más precisos. Diferenciar hospitalizaciones por covid primaria o incidental es importante desde mediados de la sexta ola. Y, en la medida que crecen unas hospitalizaciones que no podemos interpretar sin mucha incertidumbre, también es urgente.</p><img src="https://counter.theconversation.com/content/182437/count.gif" alt="The Conversation" width="1" height="1" />
<p class="fine-print"><em><span>Salvador Peiró ha recibido financiación por ayudas competitivas públicas nacionales (en general, acciones de investigación o innovación -proyectos, redes, RRHH, plataformas- de la Acción Estratégica en Salud del Plan Nacional de I+D+i) y por acuerdos institucionales con firmas farmacéuticas y tecnológicas. Los financiadores nunca han jugado ningún papel en el diseño de los estudios, la adquisición de datos, su análisis o su interpretación. Tampoco han tenido acceso a las fuentes de datos y nunca influyeron en la decisión de publicación. Es también patrono de la Fundación Instituto de Investigación en Servicios de Salud y miembro de la Asociación de Economía de la Salud (AES), de la Sociedad Española de Epidemiología (SEE), de la Sociedad Española de Salud Pública y Administración Sanitaria (SESPAS) y de la Sociedad Española de Calidad Asistencial (SECA). Es también uno de los investigadores del Programa PROVAVAC de investigación vacunas de la Generalitat Valenciana y miembro de los grupos de expertos en Covid de la Generalitat Valenciana y de la Organización Médica Colegial.</span></em></p>No es lo mismo ingresar “por” covid-19 en un hospital que ingresar “con” covid-19 pero a causa de otra enfermedad. Diferenciarlo es importante si usamos los datos de hospitalización para valorar la evolución de la pandemia.Salvador Peiró, Investigador, Área de Investigación en Servicios de Salud, FISABIO SALUD PÚBLICA, FisabioLicensed as Creative Commons – attribution, no derivatives.