L’Ifremer contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes. À ces fins, il conçoit et met en œuvre des outils d’observation, d’expérimentation et de surveillance, et gère des bases de données océanographiques.
Il opère également une part très significative de la flotte océanographique, dont l’ensemble des systèmes sous-marins et équipements lourds mobiles (sismiques, pénétromètre…). Depuis mars 2011, la programmation et l’évolution de l’ensemble de la flotte océanographique française sont portées par l’UMS Flotte, dont la direction a été confiée pour quatre ans à l’Ifremer.
Créé en 1984, l’Ifremer est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle conjointe des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.
L’Ifremer travaille en réseau avec la communauté scientifique française, mais aussi des organismes partenaires dans de nombreux pays. La coopération est centrée sur des grands programmes internationaux, sur l’Outre-mer et sur quelques pays-cibles (États-Unis, Canada, Japon, Chine, Australie, Russie), et sur une politique méditerranéenne associant l’Europe à la rive Sud de la Méditerranée.
La fragmentation des déchets plastiques dans les eaux a des conséquences très néfastes pour la faune. Des recherches sont conduites pour élaborer des filets de pêche résistants et moins polluants.
For the opening of the One Ocean Summit in Brest from February 9 to 11, 2022, France’s marine research institute looks at promising avenues of research to protect the planet’s largest ecosystem.
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
Modéliser les mouvements océaniques avec toujours plus de précision nous permettra d’anticiper à court et plus long terme son avenir et les phénomènes associés.
Longtemps pêché en rade de Brest, Mimachlamys varia a été victime ces dernières décennies de la surexploitation et de la perte de son habitat. Un programme tente de le réintroduire.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
À l’état larvaire, les poissons sont extrêmement vulnérables aux changements de leur milieu, il est donc crucial de savoir comment les larves vont réagir face au dérèglement climatique.
Les fleuves français charrient dans leurs eaux encore trop d'azote et de phosphate qui, une fois déversés en mer, contribuent au phénomène d'eutrophisation des eaux marines côtières.
Si les NBT ont déjà conduit à la mise sur le marché de variétés végétales en Amérique du Nord, elles suscitent depuis près d’une décennie de vifs débats en Europe.