Établissement public placé sous la double tutelle des ministères en charge de la Recherche et de l’Agriculture, et travaillant en étroite collaboration ou en parfaite synergie avec le ministère de l’Écologie, Irstea (Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) conduit une recherche environnementale afin de répondre à trois grands défis sociétaux : la gestion durable des eaux et des territoires, la prévention et l’anticipation des risques naturels et la qualité environnementale.
Avec un budget global de 110 millions euros dont 27 % de ressources propres, Irstea emploie 1 500 personnes dont 1140 scientifiques, répartis dans 9 centres en France et 25 unités de recherche.
Parfaitement intégré dans le paysage de la recherche française et européenne, l’institut développe des programmes de recherches tournés vers l’action et en appui aux politiques publiques impliquant un partenariat fort avec les universités, les organismes de recherche, les acteurs économiques et les décideurs.
Labellisé Carnot depuis 2006, Irstea est présent dans une dizaine de pôles de compétitivité et développe actuellement 350 contrats de recherche avec des industriels et des PME.
Les stations de ski tentent de se préparer au déficit d’enneigement dans le contexte du changement climatique. Une situation qui ravive les oppositions entre aménageurs et protecteurs de la montagne.
Une coulée de sangliers (la coulée désigne passage intense d'un même gibier sur la même piste) au domaine de Chalès, en Sologne.
Christophe Baltzinger
L’engrillagement décrit la délimitation de propriétés par des clôtures (fils de fer, mailles serrées ou espacées …) de hauteur variable pour intervenir sur les flux d’animaux et d’humains.
À Villegailhenc, le pont a été emporté suite aux pluies qui se sont abattues sur le département de l’Aude dans la nuit du 14 au 15 octobre 2018.
Éric Cabanis/AFP
La théorie, la modélisation climatique et les observations semblent tendre vers la même conclusion : les pluies continueront à s’intensifier dans le futur sous l’effet du réchauffement global.
Dans des eaux où les nutriments et les molécules chimiques sont toujours plus présents, des bactéries toxiques peuvent se développer et compromettre les activités estivales.
A photo taken on June 1, 2016, on the banks of the Seine.
Leighton W. Kille/The Conversation
Although it is unlikely to find a scenario similar to that of the major flood of 1910, France’s national flood forecasting network is closely monitoring the level of the Seine.
A man gets his drinking water from a Cape Town neighbourhood in 2017.
Rodger Bosch/AFP
In South Africa, Cape Town fears "Day Zero", when the city will have to ration water drastically. The phenomenon threatens other cities as well but solutions exist.
Dans les Alpes, la température a augmenté de 2 °C depuis le début du XXe siècle.
Shutterstock
Les températures en hausse impactent les activités agricoles de montagne, contraignant les hommes à s’adapter. Divers projets de recherche tentent d’accompagner cette adaptation.
Un homme s’approvisionne en eau potable dans un quartier du Cap, en 2017.
Rodger Bosch/AFP
En Afrique du Sud, le Cap redoute le « jour zéro » où la ville devra rationner drastiquement l’eau. Un phénomène qui menace d’autres villes mais pour lequel des solutions existent.
Dans une décharge bien exploitée, les déchets sont rarement laissés à l’air libre plus de quelques heures.
Ben_Kerckx/Pixabay
Si le nombre de décharges a connu ces dernières années une baisse sensible en France, ce dispositif désormais très réglementé constitue toujours une option économique de gestion de nos ordures.
Le 22 août dernier, le paysage calciné de Carnoux-en-Provence (sud-est de la France) où 240 hectares de forêt sont partis en fumée.
Boris Horvat/AFP
Les changements climatiques en cours ont déjà un impact sur les incendies de forêt en France, avec une extension saisonnière et spatiale de la zone à risque et le développement de grands feux.
Comment restaurer un cours d’eau dégradé tout en protégeant la ligne de chemin de fer des inondations ?
Irstea
En France, 17 millions de personnes sont exposés aux inondations. Dans la lutte contre cette menace, les ouvrages s’appuyant sur les végétaux peuvent faire la différence.
Le micro-méthaniseur domestique mis au point par Homebiogas.
Homebiogas
La méthanisation est une technique bien connue de valorisation des déchets. Appliquée à l’échelle domestique, elle peut faire partie des solutions visant à réduire la pollution urbaine.
Le secteur des transports est l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre.
abstrkt.ch/Flickr
Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Utiliser les ressources naturelles renouvelables sous toutes leurs formes.
Oregon Department of Forestry/Flickr
La transformation de matières premières renouvelables pour répondre aux besoins alimentaires et énergétiques représente une opportunité inédite dont les territoires doivent s’emparer sans tarder.
Robot mobile secondant un tracteur conduit manuellement pour l’assister dans ses tâches.
Irstea
L’agriculture est un marché porteur pour l’automatisation. Que ce soit pour augmenter la production ou réduire la pénibilité et les impacts environnementaux, les robots s’installent aux champs.
En mai à Fort McMurray (Canada) où de gigantesques feux ont dévasté près de 600 000 hectares.
Cole Burston/AFP
Les immenses feux qui ont ravagé ces dernières semaines la province d’Alberta au Canada sont peu probables dans la zone méditerranéenne de l’Europe. Voici pourquoi.
Une photo prise le 1er juin 2016 sur les bords de Seine.
Leighton W. Kille/The Conversation
S’il est peu probable de retrouver un scénario similaire à celui de la crue majeure de 1910, le réseau national de la prévision des crues est à pied d’œuvre pour surveiller le niveau de la Seine.
Une feuille de vigne parasitée par le mildiou.
Rude/Wikipédia
Pour limiter l’usage de ces produits aux effets néfastes pour la santé et l’environnement, des chercheurs mettent au point de nouvelles technologies, dans le domaine de la viticulture notamment.
Un site expérimental en Gironde devrait permettre d’évaluer l’efficacité des zones de rejet végétalisées dans l’amélioration de la qualité des eaux relâchées par les stations d’épuration.
Couple de gammares.
Laboratoire d’écotoxicologie/Irstea
Pour évaluer la qualité des eaux de rivière, rien de tel que les gammares, petits crustacés qui se distinguent par leur sensibilité aux micropolluants et leur capacité à accumuler les contaminants.