Au carrefour des sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme, le Muséum national d’histoire naturelle se consacre quotidiennement – et ce depuis près de 400 ans – à la nature et à ses relations avec l’espèce humaine. Le Muséum offre une formation au niveau de la mention de master « Évolution, Patrimoine naturel, Sociétés » et de l’École doctorale 227 « Sciences de la Nature et de l’Homme ».
La prise de conscience environnementale et la sauvegarde de la planète sont au cœur des débats contemporains. Totalement engagé sur ces questions, le Muséum occupe une position de référence grâce à des missions variées : la recherche fondamentale et appliquée, la conservation et l’enrichissement des collections, l’enseignement, l’expertise et la diffusion des connaissances.
Centre de recherche, le Muséum s’appuie sur des travaux en laboratoire et des expéditions dans le monde entier, un grand éventail de disciplines, des collections exceptionnelles et une expertise reconnue. À travers l’enseignement ou les actions de diffusion, il a également pour mission de partager ses savoirs. Avec un objectif clair : rendre les connaissances sur la nature accessibles à tous et sensibiliser le plus grand nombre à la protection de notre planète.
Une des particularités du Muséum est de répartir son activité sur 12 sites dans toute la France. Son cœur historique est situé à Paris, au Jardin des Plantes, qui accueille des laboratoires, des galeries d'exposition, une ménagerie ou des lieux d’enseignement. Citons également deux autres lieux parisiens incontournables, le Parc Zoologique de Paris et le Musée de l’Homme (réouverture prévue pour octobre 2015). Mais il reste encore à découvrir dans tout l’Hexagone deux stations marines, un arboretum, un parc zoologique, des jardins botaniques, un chantier de fouilles préhistoriques, des laboratoires…
L'art subtil de la transformation des aliments
CC BY-SA5.74 MB(download)
En favorisant de manière sélective la prolifération de certains micro-organismes (bactéries et levures) au détriment d’autres, L’Homme produit des nourritures fermentées plutôt que pourries.
La domestication des microbes, au cœur de notre patrimoine alimentaire
CC BY-SA5.52 MB(download)
Depuis des milliers d’années, l’homme s’appuie sur un monde invisible pour produire des aliments comme la bière, le vin, le fromage ou encore le chocolat.
Des « animaux préhistoriques », comme des requins ou des poissons semblant arriver d’un autre âge, font parfois les gros titres. Pourtant, toutes les espèces connues sont « préhistoriques ».
Géraldine Veron, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du Covid-19 entre les chauves-souris et l’humain. Quels éléments avons-nous pour juger de cette affirmation ?
The predatory flatworm Obama nungara travelled in potted plants from Argentina to Europe, where it’s distrupting soil ecosystems. Now, citizen-scientists are helping map their distribution.
La mondialisation a un effet sur la biodiversité. Comme les humains, les animaux voyagent. C’est le cas de ce ver qui, via des pots de plantes venues d’Argentine, a réussi à envahir les sols français.
La révolution industrielle a spécialisé les agriculteurs, coupant court aux échanges indispensables pour entretenir la biodiversité des espèces cultivables.
Plus discrètes que les rats, les souris domestiques sont tout aussi visibles dans les grandes villes. Connaît-on vraiment ce qu’elles sont et comment vivent-elles ?
Propagée par des insectes suceurs de sève, la bactérie Xylella menace le sud de la France et la Corse, après avoir fait des ravages dans les oliviers du sud de l’Italie.
Pour mettre en œuvre des politiques efficaces de dératisation, encore faut-il comprendre les organisations sociale et territoriale des rats vivant en milieu urbain.
Les gens se divisent en deux catégories : ceux qui aiment les chiens et ceux qui aiment les chats. Ces derniers seront ravis d’apprendre que la science confirme que leur amour est bien réciproque.
La coloration chez les femelles primates jouerait un rôle dans l’attractivité sexuelle, cette nouvelle étude se focalise sur les femelles macaques japonais.
On a longtemps pensé que la vie avait évolué de l’eau à la terre, mais certains animaux auraient fait le chemin inverse. Rencontrez cette drôle de sirène.
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Professeur du Muséum national d'Histoire naturelle, Professeur invité aux universités de Gdansk (Pologne) & Viçosa (Brésil), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)