Créée en 1991, Sciences Po Lille est une grande école publique sélective au même titre que les 9 autres Sciences Po. Elle fait partie du réseau Sciences Po Europe qui réunit les Sciences Po des concours communs. L’école est par ailleurs rattachée à l’Université Lille 2 et participe au projet d’Université de Lille ainsi qu’à la COMmunauté d’Universités et d’Etablissements – Lille Nord de France (COMUE).
Forte de sa position géographique privilégiée, au carrefour de l’Europe du nord-ouest entre Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam et Cologne, Sciences Po Lille propose une offre de formation de haut niveau en 5 ans qui prépare aux carrières administratives nationales, européennes et internationales, aux fonctions d’encadrement et de direction dans l’entreprise ainsi qu’à l’enseignement et à la recherche.
Sa très bonne visibilité et son attractivité en font désormais l’une des grandes écoles les plus sélectives de France, avec des taux de réussite entre 7% et 12% à ses concours d’entrée. Ses promotions sont composées d’étudiants de toutes les régions de France et s’enrichissent de l’apport d’un nombre chaque année croissant d’étudiants internationaux.
Reconnu pour la diversité de son équipe pédagogique et la bonne insertion professionnelles de ses diplômés, Sciences Po Lille propose une offre de formation qui associe la valorisation de la curiosité et de l’esprit critique (1er cycle) à la spécialisation progressive vers de grandes catégories de métiers (2ème cycle). En 3ème année, les étudiants effectuent une mobilité mixte avec 6 mois de cours dans une université partenaire suivie de 6 mois de stage à l’international. En 5ème année (cycle master 2), ils réalisent un stage de fin d’études obligatoire d’une durée de 6 mois maximum en France ou à l’international, conçu comme un moment d’enrichissement et de renforcement essentiels pour les étudiants.
Soucieux de respecter au mieux les valeurs du service public de l’enseignement supérieur, Sciences Po Lille accompagne le parcours de ses étudiants en promouvant une politique de la vie étudiante ambitieuse. Celle-ci repose notamment sur des aides financières accordées aux étudiants en mobilité.
Sciences Po Lille, enfin, a développé depuis 2007 un programme de démocratisation (PEI) qui concerne désormais 800 collégiens et lycéens de plus de établissements 110 établissements. Près de 30% des élèves de Terminale bénéficiaires de PEI ont, en 2010, réussi le concours commun des 7 Sciences Po et 90% ont obtenu le baccalauréat avec mention.
Internationales et pluridisciplinaires, les formations de Sciences Po Lille permettent aux étudiants de construire leurs parcours dans l’excellence universitaire et l’ouverture à des expériences professionnelles. Les accords en préparation avec plusieurs universités internationales renommées et avec des écoles de commerce de premier plan, la mise en place en 2011 d’un double cursus avec l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, le lancement en septembre 2015 d’une formation en alternance pour les étudiants de 5ème année de la majeure commerce et finance internationale participent pleinement d’une volonté de chercher toujours à améliorer notre offre.
La France n’est pas le seul pays où les législatives ne donnent pas nécessairement une majorité claire. Que nous enseignent les cas allemand, polonais, belge et suédois ?
Le RN cherche à convaincre les électeurs de la droite conservatrice et libérale qu’aucun changement radical ne sera mis en œuvre en matière de politique étrangère s’il arrive au pouvoir.
Cette promesse du RN vise à attribuer prioritairement aux Français des logements sociaux sur le critère de priorité nationale. Mais sa légitimité ne résiste pas à l’examen juridique.
L’examen des propositions de loi ne permet pas de discerner un programme, simplement des mesures ponctuelles, dans l’air du temps, qui parlent aux Français et contribuent à la normalisation du parti.
Lors des précédentes cohabitations, les prétendants au poste de premier ministre étaient candidats aux législatives. Est-il possible de briguer ce poste sans cette légitimité électorale ?
L’adoption de la loi immigration contrevient au principe de sincérité du débat parlementaire et par les paradoxes de la procédure, alimente le mécontentement citoyen et la défiance envers la justice.
Eric Ciotti, député LR, a demandé la levée de l’immunité parlementaire de la députée Obono pour des propos tenus sur le conflit israélo-palestinien. Cette proposition est-elle recevable ?
Contrairement à ce qui est parfois écrit ou dit, on ne rencontre dans la Constitution de 1958 aucun des principes du régime présidentiel : ni indépendance juridique, ni spécialité fonctionnelle.
Les situations inédites issues des élections législatives et le regain d’intérêt pour le Parlement permettent de se pencher sur la façon dont celui-ci est vu et compris par les citoyens.
Comment l’échec de la motion de censure va quelques jours seulement après le remaniement, légitimer le premier gouvernement minoritaire de la Vᵉ République depuis 1991.
Reconnu par vingt-neuf pays, le génocide arménien est encore nié par l’État turc. Ce tabou mémoriel est un enjeu crucial avec le droit des Kurdes et une démocratisation de la Turquie.
La concentration des médias aujourd’hui à l’œuvre en France menace le pluralisme constitutif de la démocratie. Elle réactive des enjeux soulevés dès la IIIᵉ République.
Calculée ou accidentelle, signe d’authenticité ou de manque de sang-froid, l’insulte est à manier avec beaucoup de précaution pour l’homme ou la femme politique.