Et si, au lieu d’instaurer un système de prix plancher dans l’agriculture, on s’inspirait de dispositifs américains, plus pertinents sans doute pour garantir un minimum de stabilité aux producteurs ?
Si les agriculteurs divergent sur les remèdes à apporter à leurs maux, ceux-ci ont une origine commune : l’alimentation ne peut pas être traitée comme une marchandise comme les autres.
Commerce international, transition verte, répartition des subventions, poids de la grande distribution… Le gouvernement répond-il vraiment aux difficultés des agriculteurs ?
Comment s’y retrouver dans la jungle des indicateurs du plan Ecophyto, QSA, NoDU, HRI… et en quoi posent-ils problème ? L’éclairage de plusieurs experts du Comité scientifique et technique du plan.
La crise agricole française et sa logique productiviste est un facteur héréditaire de l’identité agricole de la France depuis la fin du Second Empire (1852-1870).
L’exemple des agriculteurs est révélateur des différents sens que peut recouvrir la solitude, parfois subie mais aussi recherchée car synonyme d'autonomie.
Un enfant peut être atteint d’une pathologie parce qu’un de ses parents a été exposé aux pesticides dans un cadre professionnel. Obtenir une reconnaissance et une réparation est un long parcours.
Pour expliquer l'ampleur et la radicalité des manifestations des agriculteurs, il faut comprendre la crise de la représentativité au sein du syndicat dominant de la profession, la FNSEA.
Si le syndicalisme et l'état français ont tâché de penser comme uni le monde agricole, celui-ci n'a en réalité jamais été uniforme. Il est, en plus de cela traversé par des conflits de générations.
Jusqu’alors, la méthanisation a surtout été déployée en France par le secteur agricole. L’obligation de tri des biodéchets peut-elle l’aider à se généraliser, malgré l’opposition récurrente des riverains ?
En Guinée, la culture du riz dans les mangroves présente de nombreux avantages, mais subit des pressions liées aux activités humaines et au changement climatique.
Harold Levrel, AgroParisTech – Université Paris-Saclay
La souveraineté alimentaire est régulièrement invoquée pour justifier le productivisme agro-alimentaire. Une vision restrictive qui ignore bon nombre des services écosystémiques rendus par la nature.
Le prix des terres agricoles comme les loyers fixés par l’État diminuent quand les taxes augmentent. Leurs propriétaires sont ainsi incités à artificialiser.
Jane Ezirigwe, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les règlements de la CEDEAO sur le pastoralisme découragent les gros investissements dans le bétail et doivent être réformés pour s'adapter aux réalités actuelles.
Maître de conférence en sociologie, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux et Lisis (délégation Inrae), Université Sorbonne Paris Nord