Loin d’avoir été défait, le mouvement djihadiste conserve d’importantes capacités de nuisance sur fond d’instabilité sociopolitique structurelle en Irak.
L’identité peule apparaît comme un épouvantail symbolisant la menace djihadiste. Pourtant, cette identité est bien trop hétérogène pour établir un lien aussi simple.
La visite récente d’Emmanuel Macron sur le continent, bien que planifiée depuis plusieurs semaines, visait à sauver une force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) en grand péril.
Dominique Thomas, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le salafisme djihadiste tel qu’incarné par le mouvement Ansar Al-Sharia, peu avant la création de Daech, a échoué à fédérer les populations musulmanes autour d’une même idéologie.
Les attentats terroristes menés par des familles avec enfants en Indonésie soulignent la place du noyau familial, terreau fertile de la radicalisation.
De nombreuses enquêtes mettent en évidence l’importance des dynamiques locales dans l’émergence de rébellions exprimées au nom du coran en Afrique subsaharienne.
Le cinéma français s’est emparé de la terreur comme objet de recherche, cherchant à lui donner du sens, mais se heurte parfois à la réalité politique du combat terroriste.
Le djihadisme révèle la crise des sociétés musulmanes mais aussi, sous une autre forme, celle des sociétés européennes où le vivre-ensemble est en quête d’un nouvel horizon d’espérance.
Ce manuel du parfait petit terroriste mérite qu’on lui accorde une attention particulière : non seulement il sacralise la haine généralisée, mais il annonce aussi tout ce que Daech a appliqué.
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Viols, décapitations, opérations kamikazes ont été le lot quasi quotidien de la société algérienne des années 1990. Comment est-elle parvenue à avancer malgré ce terrible traumatisme ?
De nombreux travaux sont menés pour expliquer les phénomènes de radicalisation religieuse djihadiste, mais curieusement on en sait peu sur les territoires concrets qui produisent ce phénomène.
Le terrorisme contemporain prend racine dans une forme de violence politique datant de la Révolution française. Ancré dans des faits sociaux, il évolue désormais à l’échelle planétaire.
Le groupe djihadiste est-il une incarnation « néo-baasiste » ou au contraire l’expression du rejet violent de tout l’héritage du régime de Sadam Hussein ? Le débat fait rage, et aussi fausse route.
Alors que l’arrivée de robots tueurs suscite des inquiétudes, on peut également se poser la question de ce qu’implique l’apparition d’êtres humains qui semblent agir comme des machines.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne