Le Premier amendement de la Constitution des États-Unis protège la liberté d’expression des Américains, à un point tel que même les discours les plus haineux ont droit de cité.
Nicolle Herzog, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les insurgés du Capitole et, au-delà, les électeurs de Donald Trump, ne sont pas seulement mus par une angoisse économique mais aussi par la crainte d’un déclassement social, politique et culturel.
L’acquittement de l’ancien président Trump, mis en accusation pour avoir incité à l’attaque du Capitole est un symptôme du déclin du système constitutionnel américain qui est rongé de l’intérieur.
Le monde de la culture américaine est fortement touché par la Covid-19. Si Donald Trump n’a pas apporté de solutions, Joe Biden apparaît comme une source d’espoir pour la sphère culturelle.
Joe Biden relance le projet de faire figurer la militante anti-esclavagiste Harriet Tubman sur les billets de 20 dollars. Ce projet relance les débats sur la difficile question des réparations.
Si les sources de discorde entre le Qatar et l’Arabie saoudite n’ont pas disparu, le changement d’administration aux États-Unis invite Riyad à réévaluer sa position et à reconsidérer ses priorités.
L’analyse textuelle du discours d’investiture de Joe Biden révèle les principaux axes de sa communication à venir, qui sera marquée par une nette rupture avec celle de son prédécesseur.
Après avoir vécu quatre années tumultueuses sous Donald Trump, les États-Unis ont maintenant un président qui s’engage à plaider pour l’unité et la guérison.
Paul R. Carr, Université du Québec en Outaouais (UQO) and Gina Thésée, Université du Québec à Montréal (UQAM)
La démocratie a besoin d’être réformée et ce n’est pas seulement en changeant de dirigeant que l’on y arrivera. Il faut aussi repenser le système qu’il défend.
Maya Kandel, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 and Iris Deroeux, The Conversation France
Au moment où Joe Biden prend la succession de Donald Trump, nous dédions cet épisode au « trumpisme » ou comment un homme a durablement transformé la droite américaine et redéfini son électorat.
Le débat sur le collège électoral oppose ceux qui souhaitent un président choisi selon le vote populaire à ceux qui pensent que les intérêts des petits et des grands États doivent être équilibrés.
Une seconde procédure de destitution de Donald Trump vient d’être déclenchée. Si les démocrates sont partis confiants, son succès est en réalité compromis par la posture des élus républicains.
Le discours que Donald Trump a prononcé le 6 janvier à Washington, et qui a incité ses sympathisants à investir de force le Capitole, constitue un parfait condensé de sa rhétorique populiste.
Le bannissement de Donald Trump des principaux réseaux sociaux pose de nombreuses questions, à commencer par celle de la responsabilité qu’ont les plates-formes dans les contenus qu’elles hébergent.
Les affronts de Donald Trump à la démocratie américaine, fondée sur le transfert pacifique du pouvoir après une élection – auront des conséquences sérieuses pour les années à venir.
Les théories du complot diffusées en ligne sont à la base des mensonges de Donald Trump sur sa défaite aux élections américaines. Leurs conséquences dans le monde réel ont éclaté au grand jour.
Clayton Besaw, University of Central Florida and Matthew Frank, University of Denver
Techniquement, la prise du Capitole par des partisans de Donald Trump ce 6 janvier n’a pas été un coup d’État. L’événement n’en révèle pas moins la grande fragilité de la démocratie américaine.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières