Le sentiment de confusion qui nous saisit parfois devant un problème complexe peut nous être utile. Signe d’une difficulté, il peut être surmonté et conduire à un meilleur apprentissage.
Réaction à l’article publié en juin dans Le Monde diplomatique par l’écrivain Benoît Duteurtre contre la domination de la langue anglaise et l’ordre américain qu’elle véhicule.
Le système scolaire français n’est plus perçu comme un modèle d’efficacité et de bonne intégration par les experts internationaux. Il faut entreprendre un processus de changement.
Si le gouvernement fixe généralement le cadre général des établissements scolaires, les collectivités locales assurent elles la gestion au quotidien. Doit-on tendre vers plus de décentralisation ?
Les travaux issus du séminaire « École et République » ont permis d’élaborer un indice de qualité des systèmes éducatifs. Il faut pousser la réflexion pour aller encore un peu plus loin.
L’enquête PISA sur l’enseignement dans le monde est basée sur les performances moyennes des élèves. Il faut prendre d’autres éléments en compte pour un meilleur classement et établir un nouvel outil.
L’accès aux technologies de l’information et de la communication est indispensable afin que les étudiants d’aujourd’hui bénéficient de toutes les armes face au marché de la formation et de l’emploi.
Pour les enfants migrants et les gens du voyage, on est encore bien loin de la notion d’école inclusive définie par l’Unesco. Il faut une réponse claire des acteurs publics nationaux et locaux.
Ouvrir l’école aux artistes et aux chercheurs, créer un observatoire du vivre ensemble… Deux pistes parmi d’autres pour répondre aux vraies questions posées par la refondation de l’école.
Professeur en sciences de l'éducation, Institut Catholique de Paris, Co-directeur du séminaire de recherche Ecole et république, Collège des Bernardins
Professeur de théologie à la la Faculté Notre-Dame, co-directrice du séminaire de recherche Ecole et république du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins