Jamais un président élu achevant son mandat avec une majorité parlementaire n’a été réélu. Une étrange malédiction qui éclaire aussi la non-candidature de François Hollande.
Oui, c’est bien un triple coup de génie stratégique qu’a réussi François Hollande en s’inspirant du meilleur de la recherche en stratégie : Steve Jobs.
Le retrait de l'actuel président de la course présidentielle pourrait bien être annonciateur de profonds bouleversements politiques aux conséquences inattendues.
En renonçant à se présenter, François Hollande introduit une rupture majeure qui pèsera lourd sur les épaules des prochains présidents de la Vᵉ République.
François Hollande est pris entre sa faim de défendre son bilan et sa soif d’être légitimé par ses amis. Pour échapper à cette inertie, il peut sortir du jeu, ou se présenter en dehors de la primaire.
Nul doute que si François Hollande offre aux électeurs de mettre sa tête sur le billot de la primaire, certains viendront faire tomber le couperet avec la même délectation que pour Nicolas Sarkozy.
On se perd dans ce tourbillon où les paroles ne se contentent plus de voler, mais restent sous la plume des journalistes. Tandis que le sens de l’État se disperse dans le vent de la déliquescence.
Pour la dernière fois de la présidence de Barack Obama et du mandat de [François Hollande, les deux hommes intervenaient devant l’Assemblée générale des Nations unies. Le temps des bilans.
L’ex-locataire de Bercy, qui séduit une France « privilégiée », fait face à un problème de taille : celui de l’adéquation entre le jeu auquel il veut s’inviter et le jeu de cartes dont il dispose.
Les « conversations privées » du président parues dans un livre sont un éloquent témoignage du désarroi et du décalage de nos représentants avec un monde qu’ils ne comprennent plus.
Analyse des derniers épisodes de la communication présidentielle à la lumière de ce que doit être aujourd’hui une communication responsable et honnête. Notamment en période de crise.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Devant quelque 2 000 personnes, le président a répondu aux questions de The Conversation, en soulignant la cohérence de son action en faveur de l’école.
La séquence engagée à la mi-avril confirme la ferme volonté de François Hollande de se présenter en 2017. Avec pour objectif de rejoindre Marine Le Pen au second tour. Mais est-ce seulement possible ?
La consultation annoncée en juin sur l’aéroport Notre-Dame des Landes rompt avec la suspicion manifestée jusqu’ici par François Hollande sur le sujet. Vraie rupture ou ultime feinte ?
Manuel Valls et Nicolas Sarkozy : chacun, à sa manière, a récemment illustré par ses propos le risque d’une soumission de l’Histoire aux énoncés du politique.