Les soignantes envoyées auprès des populations inuit témoignent notamment d’un choc à absorber pour s’adapter à un environnement pouvant parfois paraître hostile.
La culture du silence dans le secteur de la santé expose les soignants à de nombreuses conséquences professionnelles, psychologiques et même légales.
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L’alerte éthique en santé est essentielle afin d’assurer la sécurité des personnes soignées. Confrontés à la culture du silence, les lanceurs d’alerte s’exposent toutefois à de lourdes conséquences.
L’épidémie de Covid-19 a révélé la marge de progression française en matière de santé publique.
Jeff Pachoud / AFP
L’épidémie de Covid-19 l’a durement rappelé : dans notre pays la santé publique reste le parent pauvre des investissements en santé, surtout dédiés au soin. Comment améliorer la situation ?
« Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour », disait le poète Pierre Reverdy. Une chose est certaine : le dialogue social doit se nourrir d'éléments tangibles (manifestation le 25 mai à Paris).
Ludovic Marin/AFP
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le Ségur vise à rendre notre système de santé plus efficient pour les patients, les soignants, les décideurs… Une tâche compliquée, tant il faut concilier des objectifs divergents.
Le recrutement et la fidélisation des aides-soignants figurent parmi les enjeux principaux des managers des structures de santé.
Joel Saget / AFP
La crise sanitaire a révélé au grand jour les conditions de travail difficiles au sein de ces établissements soumis à des normes de management visant la standardisation et la performance.
70 % des femmes déclarent occuper un emploi « essentiel » ce qui implique souvent de travailler à proximité des malades ou, au sens large, de prendre soin des autres.
Sebastien Bozon / AFP
Rachel Silvera, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Louis Erb, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Selon une enquête récente de l'UGICT-CGT, les femmes, en première ligne pendant le confinement, ont été particulièrement exposées aux risques sanitaires et psychosociaux.
Devant l'hôpital Lariboisière à Paris, le 12 mai 2020.
AFP / Joël Saget
Au cœur de la crise sanitaire, les soignants sont confrontés à la maladie mais également à des risques importants pour leur santé psychologique.
Selon l'OCDE, la France se classe parmi les 5 derniers pays sur les 29 pays développés en termes de rémunération des infirmiers dans les hôpitaux publics.
Pascal Guyot / AFP
Après 20 ans de carrière, les salaires se situent à un niveau inférieur de 16 % par rapport à ceux des autres diplômés de l’enseignement supérieur court.
La communication a pour l'instant été centrée sur des statistiques qui peuvent apparaître abstraites.
Sébastien Bozon / AFP
À l’hôpital, le personnel souffre à cause de conditions de travail de plus en plus difficiles. Mais il prend des initiatives originales et efficaces pour se protéger de l’épuisement.
Dans un bloc opératoire, à l'hôpital pour enfants de la reine Fabiola, à Bruxelles.
Piron Guillaume/Unsplash
Jean-Marie Januel, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Une proportion importante des complications pourrait être évitée, lors des soins à l’hôpital. Le point sur les pistes d’amélioration, à l’occasion du sommet mondial sur la sécurité des patients.
L’hôpital est devenu le lieu de nombreuses violences, contre les soignants et contre les patients. Le management doit être revu afin de renouer avec les valeurs humanistes qui définissent le soin.
Des tensions excessives dans l'exercice de son métier peuvent être source de troubles musculo-squelettiques. Ici une infirmière aide un homme âgé à se lever.
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Les femmes sont plus exposées aux troubles musculo-squelettiques que les hommes. Mais elles ne font pas toujours le lien avec leur travail quand la douleur survient.
Les patients pourraient bénéficier de soins davantage adaptés à leurs besoins et à leurs particularités, y compris à l'hôpital.
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Etienne Minvielle, École des hautes études en santé publique (EHESP) and Mathias Waelli, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Dans une époque où on peut commander des jeans adaptés à sa morphologie, il est temps de personnaliser davantage les soins. Ce serait bénéfique pour les patients, mais aussi pour le système de santé.
Les professionnels de santé sont particulièrement exposés au burn-out. Mais les patients préfèrent souvent les voir comme des super héros.
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Les patients ne sont pas disposés à entendre la lassitude ou l'épuisement du personnel de santé. La grève nationale dans les établissements pour personnes âgées vient leur rappeler cette réalité.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)