N’existe-t-il pas des capacités spécifiquement humaines qui nous rendent irremplaçables, nous mettant à l’abri de la concurrence de l’intelligence artificielle ?
Si certaines pertes sont inhérentes au fonctionnement d’un moteur thermique, il serait possible de diminuer la consommation de carburant en réduisant les frottements des pièces du moteur.
Les scandales des moteurs truqués interrogent la marge de manœuvre laissée aux dirigeants et invitent, peut-être, à renforcer l’exercice par les conseils d’administration de leurs contre-pouvoirs.
Comment les machines comptent-elles le temps qui passe ? Y a-t-il des limites à leur rapidité de calcul ? Dans quelle mesure de tels systèmes acquièrent-ils la notion du temps ?
Les ordinateurs et les robots sont aujourd’hui dotés de compétences sociales leur permettant de converser avec nous en se montrant capables d’exprimer des émotions.
Les chefs d’entreprise français revoient à la baisse des projets pourtant indispensables à la transition numérique et énergétique, au risque de perdre encore plus en compétitivité.
Dans ce scénario, toutes les étapes de la production à la distribution seraient assurées par des systèmes autogérés. Une voie plus plausible que le transhumanisme.
La technologie n’est pas encore prête à produire le niveau de service que peut assurer un humain, même si le consommateur ne mesure pas la valeur ajoutée des tâches accomplies.
Certes, l'IA va largement façonner nos économies durant les prochaines décennies. Mais il convient de démêler ce qui relève du fantasme de ce qui nous guette à plus ou moins brève échéance.
Attention à l’utilisation aveugle de l’intelligence artificielle : utilisée comme une « baguette magique », par exemple dans une voiture autonome, elle présente des risques.
Rachid Guerraoui, EPFL – École Polytechnique Fédérale de Lausanne – Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne
L’informatique est désormais répartie sur des réseaux, grands ou petits. Mais elle les rend parfois incontrôlables. Pour en savoir plus, leçon inaugurale au Collège de France le 24 octobre.
Né dans les années 1950, le concept de réseau de neurones artificiels a beaucoup progressé. Aujourd’hui connu sous le nom de « deep learning », il a investi de nombreux domaines, dont celui de la finance.
Professeur à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Chaire « Informatique et sciences numériques » du Collège de France, EPFL – École Polytechnique Fédérale de Lausanne – Swiss Federal Institute of Technology in Lausanne