Rishi Sunak a accédé au pouvoir sans se présenter au suffrage universel, ni même à un vote des adhérents du parti conservateur. Sa légitimité est-elle pour autant contestable ?
Boris Johnson n'a finalement pas survécu à la dernière crise. Mais il a longtemps résisté face à la défiance de son propre parti. Comment expliquer la résilience d’un premier ministre si souvent contesté ?
De juin 2016 au 1ᵉʳ janvier 2021, date d’entrée en vigueur de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, les négociations du Brexit auront offert le spectacle d’un processus tumultueux.
Frédérique Berrod, Sciences Po Strasbourg – Université de Strasbourg
Après trois ans de tergiversations et de négociations infructueuses, l’horizon est en passe de se dégager au Royaume-Uni. Et c’est l’option d’un scénario dur qui émerge.
L’idée que les dégâts économiques causés par le Brexit puissent être ressentis au plan mondial, donc outre-Atlantique, inquiète de plus en plus les Américains.
La deuxième femme à la tête du 10, Downing Street de l’histoire britannique quitte son poste à l’heure où la sortie de l’UE complique les avancées en matière d’égalité des sexes.
Les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept ont opté pour une extension « flexible » jusqu’au 31 octobre 2019, qui s’articule autour de deux dates et repose sur deux principes fondamentaux.
Le Brexit représente une épreuve d’Hercule pour la démocratie britannique, qui doit vivre avec la concurrence de deux souverainetés : celle du Parlement et celle du peuple.
Les observations d’un spécialiste de la littérature anglaise à propos de ce qui a conduit le Royaume-Uni à vouloir rompre les amarres, de manière sans doute irrévocable.
La pluie de critiques qui s’est abattue sur Theresa May depuis l’annonce de l’accord avec Bruxelles montre qu’à bien des égards le retrait de l’Union est quasi-impossible.
Dans le contexte du Brexit, l’immigration est plus que jamais nécessaire au Royaume-Uni, où la politique d’environnement hostile déployée par le gouvernement apparaît contre-productive.
Bien que du temps précieux ait été perdu lors de la première phase, les pourparlers sur la période de transition et le futur partenariat vont pouvoir débuter. Le plus difficile reste à venir.
Un regard neuf sur ce qu’appartenir à l’Europe signifie dans un contexte de fortes turbulences marqué par la crise des réfugiés, le terrorisme, la montée des partis populistes et le Brexit.
Statut des citoyens européens, règlement financier du divorce, nouvelles frontières de l’Union : les enjeux du retrait du Royaume-Uni sont nombreux, et épineux.
Le Royaume-Uni oscille entre atermoiements et procrastination, sans avoir réellement pris (ou voulu prendre) la mesure de la complexité de la négociation de sortie de l’UE.
À trop vouloir imiter Margaret Thatcher, Theresa May, comme David Cameron, a fini par ressembler à Jacques Chirac lors de sa dissolution en 1997, deux ans à peine après son élection.
Professor of French and European Studies and Director of Loughborough University London's Institute for Diplomacy and International Governance, Loughborough University