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Aimer l’objet de son mépris : Pierre Loti et les amours coloniales

Illustration du Roman d'un spahi, édition de 1936, éditions Calmann-Lévy. Illustrateur : Charles Fouqueray.

Ce podcast vous est proposé dans le cadre de notre série mensuelle « Les couleurs du racisme », un nouveau rendez-vous pour analyser les mécanismes de nos préjugés raciaux et leurs reproductions. S'inscrire à la newsletter.


Pour éclairer l’histoire des représentations et la façon dont la littérature la plus légitime a entretenu et consolidé les préjugés racistes, Carole Reynaud-Paligaud (historienne, spécialiste des processus de racialisation) a choisi de nous lire un extrait du Roman d’un spahi de Pierre Loti, publié en 1881.

L’intrigue se situe en 1880. Il s’agit de l’histoire de Jean Peyral, spahi à Saint-Louis – autrement dit, soldat dans le corps de cavalerie légère coloniale – où il fait son service militaire.

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Dans cet extrait, Jean décrit sa maîtresse Fatou-Gueye avec un mélange de désir et de mépris qui traduit bien le regard colonial sur les populations colonisées en général, et sur le corps des femmes noires en particulier.


Conception : Sonia Zannad, Montage : Sarah Amzil

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