Dina Attia

À l’issu de sa formation d’ingénieur, Dina Attia a entamé une thèse en physique atomique au Laboratoire Kastler Brossel (ENS Paris) sur le piégeage d’ions multichargés pour le test de théories de physique quantique. Elle a effectué sa thèse entre Paris, l’Institut Weizmann en Israël, et l’Institut des ions lourds à Darmstadt (Allemagne). Elle a par la suite travaillé sur la mission spatiale Bepi Colombo au Laboratoire de physique des plasmas afin de sonder la magnétosphère de Mercure.

En 2008, Dina Attia intègre l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail, aujourd’hui Anses. Elle est chef de projet scientifique dans l’unité d’évaluation des risques liés aux agents physiques et aux nouvelles technologies. Cette entité réalise, en s’appuyant sur les travaux de recherche disponibles, et avec le concours de nombreux chercheurs et scientifiques d’organismes nationaux et internationaux, des expertises visant à évaluer les risques pour la santé humaine liés à l’exposition aux champs électromagnétiques non ionisants, à la lumière, aux nanomatériaux, au bruit, au changement climatique ou encore à certaines formes d’organisation du travail. Dina Attia s’est particulièrement intéressée aux effets de la lumière sur la santé (phototoxicité, chronobiologie, …) et a participé à l’évaluation des risques sanitaires de nombreux sujets (3D, Réalité virtuelle et/ou augmentée, Technologies 5G, travail de nuit …).