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T.S.I, Ph.D, Professeure à l'École de travail social de l'Université d'Ottawa, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa

Karine est travailleuse sociale inscrite (TSI)* et professeure à l'Université d'Ottawa où elle enseigne les enjeux autochtones, les problématiques enfance-famille et les méthodes d'intervention en service social. Les travaux de recherche menés par Karine s'intéressent principalement à la décolonisation de la formation, de l'enseignement et de la pratique du travail social; à la sécurisation culturelle dans les services sociaux; à la pratique réflexive dans la relation d'aide en contexte transculturel; au domaine du mieux-être à l'enfance et à la famille autochtone; ainsi qu'aux savoirs et épistémologies autochtones. Ses recherches actuelles portent sur l'expérience parentale de mères innues en communauté dont l'enfant a fait l'objet d'une mesure de protection; la décolonisation de l'École de service social de l'Université d'Ottawa; et la déjudiciarisation de la détresse biopsychosociale chez les membres de communautés autochtones. Elle a été invitée à divers colloques internationaux pour présenter ses travaux (Université de Veracruz et de Milan). Ses constats et résultats ont été publié dans des revues scientifiques et d'intérêt public (Intervention ; Revue canadienne de service social ; Nouvelles pratiques sociales ; Reflets). Karine a également publié des textes éditoriaux dans La Conversation, Le Devoir, Le Droit et Le Huffington Post. La professeure est membre de diverses équipes de recherche : le Laboratoire de recherche interdisciplinaire sur les droits de l'enfant (LRIDE) de la Faculté de Droit Civil de l'Université d'Ottawa. Elle est membre du comité d'administration du Centre interuniversitaire d'études et de recherche autochtones (CIÉRA-UQO). Elle co-dirige également le Cercle Kinistòtàdimin qui a développé des partenariats étroits avec les membres de la communauté Anishinabé-Alqonquine tout près de la rivière Kichi Sìbi et qui a pour objectif de réfléchir à la façon d'implémenter les stratégies d'action visant la décolonisation de l'École de service social.

*Depuis 2007, Karine est membre de l'Ordre professionnel des travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), ce qui lui permet de maintenir une vision clinique à jour de l'évolution constante des réalités sociocommunautaires et familiales.

Dans les deux dernières années, Karine a collaboré à divers projets de recherche portant sur la valorisation de pratiques culturelles au sein de communautés des Premières Nations. Plus précisément, ces études s'intéressaient aux pratiques parentales, à l'adoption coutumière, aux séjours de guérison sur le territoire et aux transmissions de savoirs intergénérationnelles des aînés.

Dans une perspective clinique, portée par des valeurs de justice sociale, de bienveillance et d’équité, Karine a pratiqué le travail social pendant plus de 12 ans dans divers milieux (institutionnels, communautaires, humanitaires et privés), auprès d'une clientèle variée (adolescents, couples, familles, aînés, familles immigrantes, membres issus des communautés autochtones). Elle a également œuvré dans divers contextes sociodémographiques; entre autres, au sein d'organisations au Québec, au Pérou, dans diverses communautés inuit de la Baie d'Hudson au Nunavik, et a dirigé sa pratique privée au Nouveau-Brunswick, en périphérie de la communauté malécite.

À l'été 2018, Karine a séjourné à Inukjuak au Nunavik, où elle a œuvré comme travailleuse sociale de première ligne pour le Centre de Santé Inuulitsivik (CSI) de la Baie d'Hudson. Ce récent passage au nord du 55e parallèle et le maintien du contact avec les milieux de pratique a notamment permis de réfléchir aux diverses approches et méthodes d'intervention qui sont les plus sécuritaires culturellement pour les familles inuit.

Experience

  • –present
    Professeure adjointe, Université d'Ottawa