Menu Close

Quand Césaire revisite « La Tempête » de Shakespeare

Une fresque murale à Sarcelles, signée Jef Aerosol, qui représente Aimé Césaire. Facebook

Ce podcast vous est proposé dans le cadre de notre série mensuelle « Les couleurs du racisme », un nouveau rendez-vous pour analyser les mécanismes de nos préjugés raciaux et leurs reproductions. S’inscrire à la newsletter.


Dans le cadre de notre série « Les Couleurs du racisme », nous recevons aujourd’hui Véronique Corinus, maîtresse de conférences en littératures francophones et comparées à l’Université Lumière-Lyon 2.

Pour éclairer la façon dont les intellectuels se sont emparés de l’histoire de la domination coloniale, Véronique Corinus a choisi un extrait de la pièce de théâtre Une Tempête, signée par l’homme politique, poète et dramaturge martiniquais Aimé Césaire – celui qui a élaboré et défini, avec Léon-Gontran Damas et Léopold Sedar Senghor la notion de négritude.

Listen on Soundcloud Listen on Apple Podcasts

Cette réécriture post-coloniale et anticolonialiste de La Tempête de William Shakespeare invite à réfléchir sur le pouvoir, l’oppression et la construction de l’ordre racial.

La pièce est centrée sur trois personnages : deux esclaves, Caliban et Ariel, et un maître, Prospero.

Dans cet extrait de la 2e scène de l’acte 1, Caliban affirme son désir d’être nommé « X » plutôt que de porter un nom dégradant choisi par le colonisateur.


Conception : Sonia Zannad, Montage : Kina Vujanic

Want to write?

Write an article and join a growing community of more than 182,300 academics and researchers from 4,941 institutions.

Register now