De nombreux gouvernements de pays musulmans critiquent avec force les « blasphèmes » mais restent silencieux sur les violations concrètes des droits des minorités musulmanes résidant à l’étranger.
Réputé plutôt accommodant avec l’islam et les musulmans à son accession au pouvoir en 2017, Macron a étonné le monde musulman par sa soudaine fermeté contre le « séparatisme islamique ».
Au Pakistan, en Iran et en Arabie saoudite, le blasphème est passible de la peine de mort. Ces lois n’ont pas seulement des motifs religieux : elles répondent aussi à des préoccupations politiques.
L’exception américaine en matière de liberté d’expression est aujourd’hui remise en question aux États-Unis, dans un contexte de radicalisation du discours politique sous la présidence Trump.