Les sciences participatives invitent tout un chacun à apporter sa pierre à l'édifice de la recherche. Mais comment déterminer l'apport réel de cette pratique aux connaissances ?
La place grandissante faite aux experts dans les décisions politiques interroge les citoyens dont l’expertise avérée sur certains domaines demeure peu sollicitée.
Yves Boisvert, École nationale d'administration publique (ENAP); Étienne Charbonneau, École nationale d'administration publique (ENAP), and Luc Bégin, Université Laval
Une recherche auprès des corps policiers du Québec démontre que les Québécois se sont comportés généralement en « bons citoyens » durant la pandémie, et ont respecté les mesures sanitaires.
Alors que les initiatives visant à consulter les citoyens se multiplient, une question se pose : faut-il muter la démocratie représentative vers une démocratie directe ?
Une étude menée auprès de 1 300 citoyens, français, marocains et étasuniens, révèle que les Français sont moins réceptifs envers les actions de leur pays en faveur du climat.
Il ne faut toucher aux vieux impôts que d’une main tremblante, leur rôle dans les équilibres sociaux étant souvent complexes à appréhender. Exemple avec l'une des mesures phares de quinquennat.
Les économies réalisées par les ménages pendant les confinements pourraient notamment être mobilisées pour financer des coopératives ou des projets à impact positif.
Une étude d’économie comportementale relève la perte de bien-être des populations que peuvent engendrer des communications trompeuses sur les levées des mesures de restriction.
Une enquête récente montre que les personnes les plus diligentes dans le suivi des directives ne sont pas celles qui sont le plus convaincues du bien-fondé de ces règles.
Inclure les citoyens est essentiel pour construire des projets de développement durables et pertinents. Démarche participative, la recherche-action aide à mieux prendre en compte les acteurs locaux.
Avoir un recours plus raisonnable à la notation, voilà une demande qui se renforce à l’école, alors même que l’évaluation s’infiltre au quotidien dans les gestes des citoyens et consommateurs.
Nadine Levratto, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières; Giuseppe Arcuri, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and Mounir Amdaoud, Université Sorbonne Paris Nord
Les régions où une grande majorité de citoyens respectent les règles édictées par les gouvernements enregistrent un taux de mortalité plus faible.
Le coronavirus n’a pas seulement mis à mal les corps, il a également révélé les faiblesses de nos sociétés. Comment tirer parti de cette épidémie pour renforcer notre démocratie ?
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay