Revenir aux origines du droit dérogatoire appliqué aux Antilles permet de comprendre le rapport conflictuel des insulaires aux directives du gouvernement français.
De Colston à Colbert, l’actualité des dernières semaines appelle une réflexion sur la statuaire publique, ses usages politiques et ses rapports à l’Histoire.
On assiste aux États-Unis comme en Europe à des actes de vandalisme et de déboulonnage de statues de certaines figures emblématiques de l’histoire occidentale.
La question de la restitution repose directement et plus globalement celle du pillage humain, économique et culturel dont l’Afrique a fait, et continue d’ailleurs de faire l’objet.
La polémique sur les origines africaines des Bleus révèle le malaise français autour de la reconnaissance de sentiments communautaires fondés sur la couleur ou la race.
Les désaccords entre les quatre grands courants de l’historiographie française trouvent des prolongements dans les positionnements des principaux candidats à la présidence de la République.
Catherine Le Bris, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En distinguant l’idéologie et le processus qui sous-tendent la colonisation, d’une part, et leurs conséquences pratiques, d’autre part, Emmanuel Macron aurait pu voir juste sur un plan juridique.
Maître de conférences hdr en Histoire du droit et docteur en Science politique (Faculté des Sciences juridiques et économiques de la Guadeloupe), Université des Antilles