Paternité, congé menstruel, semaine de quatre jours… De nombreuses entreprises lancent des initiatives qui peuvent inspirer de futures évolutions réglementaires.
L’impact d’un divorce sur les performances professionnelles peut être profond, affectant les individus à la fois sur le plan personnel et professionnel.
Après des décennies d’efforts pour accroître la représentation féminine dans les instances décisionnelles des entreprises, peu de femmes parviennent à prendre leur place.
Si les morts au travail deviennent un sujet plus important dans le débat public, beaucoup demeurent encore invisibles du fait des maladies lentes et substances qui empoisonnent sur le long terme.
Des stéréotypes et préjugés minent l’avancement des femmes dans les organisations. Pour les contrer, il faut poser un nouveau regard sur le leadership et favoriser les mandats propulseurs de carrière.
Si la flexibilité des horaires reste largement appréciée, le partage des tâches domestiques dans les couples où l’un des conjoints travaille à distance reste problématique pour les femmes.
La nouvelle génération vise un meilleur équilibre de vie. Le marché du travail doit envisager autrement les différents cheminements de carrière – pas toujours linéaires – surtout pour les femmes.
Loin de progresser, la place des femmes dans les postes de direction régresse dans les entreprises. Plusieurs facteurs post-pandémie sont à l’œuvre, mais tant les hommes que les femmes y perdent.
La proportion des parents se disant ouverts à une baisse de salaire en échange de meilleures mesures de conciliation a chuté à 31 % en juin 2020, et stagné à 27 % en mai 2021 et 2022.
Les patrons de petites entreprises apprécient particulièrement lorsque leurs proches leur apportent une aide émotionnelle, montre un récent travail de recherche.
On demande davantage aux femmes universitaires de prendre en charge la besogne institutionnelle et d’offrir aide et soutien. Ces tâches, non reconnues, ont un impact sur leur carrière.
Le yoga, la méditation et #vivresameilleurevie peuvent sembler stimulants. Mais l’industrie du bien-être fait abstraction des problèmes structurels qui minent le réel bien-être des femmes.
Pour faire une meilleure place aux femmes, il faut réimaginer le travail au sein des organisations afin de favoriser une meilleure harmonisation des vies personnelles et professionnelles.
L’essor des technologies implique un accompagnement renforcé des enseignants qui doivent intégrer de nouvelles compétences comme la gestion de l’espace ou l’ingénierie digitale.
Dans les organisations, les mécanismes visant à une meilleure productivité, comme le reporting, engendrent une situation dans laquelle les périodes plus calmes sont vécues comme des phases d’ennui.
L’équilibre entre vie professionnelle et personnelle n’est pas un problème nouveau dans notre société. Mais la pandémie a accru les questionnements sur la nature, le sens et la finalité du travail.
Forcés d’arrêter toute une flopée d’activités et davantage à la maison, les parents québécois, surtout les pères, ont trouvé plus facile la gestion de la vie familiale durant la pandémie qu’avant.
Associate professor en en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)