Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
À moins de deux mois des élections européennes, focus sur le rapport ambivalent des Français à l’UE. Comment sommes-nous arrivés à cet euroscepticisme mâtiné d’attachement pour l’Europe ?
Confrontée à la montée des partis eurosceptiques à l’intérieur et aux pressions russes, chinoises et américaines à l’extérieur, l’UE pourra-t-elle connaître un sursaut salvateur ?
La droite radicale populiste a le vent en poupe en Europe, mais des divergences sensibles existent entre les partis de cette famille politique hétérogène.
Le controversé politicien néerlandais a remporté le plus grand nombre de sièges au Parlement, mais il pourrait encore trouver opportun de ne pas briguer le poste de premier ministre.
Aucun des 12 candidats en lice ne propose que la France sorte de l’UE. En revanche, deux perceptions de ce que signifie dans le contexte actuel la notion de « souveraineté » s’opposent.
Si certains candidats plaident en faveur d’une « Europe puissance », d’autres se méfient de cette idée, porteuse selon eux d’un affaiblissement de la France.
Frédéric Zalewski, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le parti au pouvoir en Pologne cherche à asseoir son contrôle sur l’ensemble des institutions du pays, s’opposant frontalement à l’UE – si bien que certains évoquent le risque d’un « Polexit ».
L’UE s’est montrée décevante dans sa réponse à la crise des dettes souveraines et au tournant autoritaire de la Hongrie et de la Pologne. Saura-t-elle mieux faire face au Covid-19 ?
Grâce au plan de relance annoncé par la Commission européenne, l’UE a gagné en légitimité en tant qu’acteur économique. Reste à résoudre le problème que pose son déficit démocratique.
La profonde défiance des Français vis-à-vis de l’Union européenne tient en bonne partie aux spécificités de la culture politique et économique de notre pays.
Les eurosceptiques critiquent la réaction de l’UE à la crise sanitaire et c’est bien normal, ils sont dans leur rôle ; mais pourquoi tant de pro-Européens leur emboîtent-ils le pas ?
Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
Contrairement à ce qui avait parfois été annoncé, le Brexit n’a pas incité les opinions publiques des 27 États membres de l’UE à réclamer un « Exit » de leur propre pays. Au contraire, même.
Conseiller spécial de l'Institut Jacques Delors, professeur de sciences politiques à l'Université catholique de Lille (ESPOL), Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
Chercheuse en droit européen et en droits de l'homme au Fonds national de la recherche scientifique belge, Université Saint-Louis - Bruxelles et Université Libre de Bruxelles, Université Libre de Bruxelles (ULB)
DG France de la division Public de Kantar, Président du Centre Kantar sur le Futur de l'Europe, enseignant de sociologie des sondages et de l’opinion, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeure à La Faculté de Droit et de Criminologie de l'ULB et Vice-Présidente de l'Institut d'Etudes européennes, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Professeure à La Faculté de Droit et de Criminologie de l'ULB et Présidente du Centre Perelman de philosophie du droit, Université Libre de Bruxelles (ULB)