Le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » est actuellement en discussion. Saisi sur ce sujet, le Conseil d’État a émis un avis établissant des points de vigilance.
Dans les coulisses du quotidien des services de soins palliatifs, les réflexions éthiques sont permanentes et ne se résument pas à un « pour ou contre poursuivre le traitement ». Retour de terrain.
En 2024, le Parlement se penchera sur le projet de loi relatif à la fin de vie. Au centre des débats se tiendra la question sensible de l’« aide active à mourir », autrement dit l’euthanasie.
Lysanne Lessard, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Amy T. Hsu, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Peter Tanuseputro, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa, and Sampath Bemgal, University of New Brunswick
Une prédiction précise de l’espérance de vie peut devancer la tenue de discussions sur les préférences et les souhaits de fin de vie, ainsi que la mise en place des soins palliatifs.
L’autorisation de l’aide active à mourir pose de multiples questions légales. Conditions d’accès, consentement, droit à disposer de son corps… Le point sur les dimensions juridiquement sensibles.
En France, il est possible de choisir un proche qui informera les soignants de nos décisions médicales si on n’est plus en mesure de le faire. Pourquoi ce dispositif n’est pas plus utilisé ?
Les 18-34 ans sont traditionnellement peu consultés sur les questions autour de la fin de vie. Ils ont pourtant des avis à partager sur le sujet, nous montre une consultation menée avec quatre lycées.
Notre première série sur la « fin de vie » s’inscrit dans les débats qui agitent en ce moment la convention citoyenne. Derrière cette expression et son éventuel prolongement législatif, des propositions – suicide assisté, euthanasie, mort choisie – mais aussi des réalités difficiles à appréhender comme celle de la souffrance morale des personnes âgées.
Même si le droit à la fin de vie devenait une réalité juridique, d’autres défis à son application demeurent. Focus sur les directives anticipées : pourquoi sont-elles peu opérantes ?
Dans le débat sur la fin de vie, ceux qui seraient amenés à mettre en œuvre l'aide active à mourir ne doivent pas être oubliés. Une clause de conscience spécifique pourrait-elle être instaurée ?
Saisi par la famille d’un patient, le Conseil constitutionnel a confirmé que les médecins ne sont pas toujours tenus de respecter la volonté exprimée dans les directives anticipées. Explications.
Depuis plus de quarante ans, la France n'arrive pas à organiser une réflexion sur l'euthanasie à la hauteur des enjeux humains posés. Alors qu'un débat national va être lancé, ce temps est-il venu ?
Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francesca Mininel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-Balen, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Voici comment des anthropologues ont contribué à relever le défi de la modification des pratiques habituelles d’accompagnement des fins de vie en milieu hospitalier en contexte de Covid-19.
Les personnes gravement malades et leurs familles veulent souvent se protéger mutuellement des pensées de mort. La conversation sur les choix de fin de vie est cependant essentielle à une bonne mort.
Un juge ne doit pas être autorisé à restreindre le pouvoir du Parlement de promouvoir des intérêts sociétaux plus larges et de protéger les personnes âgées, malades et handicapées.
Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)
Professeur associé et responsable du Master Conseil éditorial, responsable du débat public et de la communication à l'Espace éthique Île-de-France, Sorbonne Université