Les relations diplomatiques entre la France, la Francophonie et le gouvernement canadien sont restées glaciales jusqu’à ce que feu Brian Mulroney devienne premier ministre.
Pour certains, Aya Nakamura « maltraiterait » la langue française. La linguistique montre au contraire que ses textes représentent pleinement la diversité et richesse du français contemporain.
Les communautés françaises et québécoises enrichissent leur répertoire linguistique au contact de l’autre. Cela laissera sans doute une empreinte durable sur le français parlé au Québec.
Laisser l’enseignement de la langue arabe aux seules initiatives privées reviendrait à en faire davantage une langue subversive et de la fermeture, une langue passéiste.
Un niveau de langue n’est ni bon ni mauvais, mais plutôt approprié ou non à un contexte. Il s’agit de savoir adapter son discours afin de maximiser la connexion entre les interlocuteurs.
L’enseignement des langues secondes met l’accent sur les règles de grammaire et les normes. Le recours à la linguistique pourrait permettre de faire de la langue maternelle de l’apprenant un atout.
Malgré une dénonciation de la discrimination qui frappe les étudiants francophones voulant s’établir au Canada, notamment les Africains, le gouvernement fédéral ne semble pas vouloir agir.
De la publication dans les revues savantes, en passant par le financement de la recherche, la science au Québec doit se faire en anglais pour être reconnue.
En dictée, les élèves d’aujourd’hui font plus d’erreurs que n’en faisaient leurs aînés. Dans quelle mesure s’en alarmer ? Que nous dit cette baisse en orthographe du niveau scolaire général ?
Les lexicographes des dictionnaires furent d’abord dans l’embarras pour définir le génie de l’écrivain avant d’offrir une image toujours plus riche et originale de l’homme et de son œuvre.
Selon une étude du ministère, la baisse du niveau en orthographe s’accélère en fin de primaire. Les accords et la conjugaison posent particulièrement problème aux élèves.
Yan Campagnolo, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa and François Larocque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Il n'existe pas de version française officielle de la loi constitutionnelle de 1867. Cette aberration remet en cause la validité de la prestation de serment au Roi en français.
Mettre l’accent sur l’usage d’une langue étrangère plutôt que sa grammaire : c’est l’objectif de méthodes fondées sur les apports de la recherche et expérimentées aux Pays-Bas.
Langue d’enseignement, le français a occupé une grande place dans les institutions, les médias et les salons huppés pendant longtemps au Sénégal. Le wolof a reconquis les places perdues.
Si le français décline en termes relatifs, le nombre de francophones continue à augmenter. Fidèles à leur langue, le danger que les francophones « disparaissent » s’éloigne de plus en plus.
Professor, Research Chair in Language Rights, Faculty of Law | Professeur, Chaire de recherche Droits et enjeux linguistiques, Faculté de droit. 2021 Fellow, Fondation Pierre Elliott Trudeau Foundation, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa