Une étude vient de démontrer l’existence d’une voie de communication entre le système olfactif et le pancréas : détecter une odeur de nourriture déclenche la production d’insuline.
La relation homme-animal passe aussi par l'odorat. Sentir des odeurs venant d'humains stressés ou non-stressés induit des changements comportementaux chez les vaches et les souris.
Les recherches en biologie ont mis en évidence les singularités du sens de l’odorat, les sciences de gestion montrent son importance quand le consommateur mémorise et évalue un produit.
On sait qu’à mesure qu’on vieillit, l’odorat perd en efficacité. Or c’est à lui que nous devons notre perception des aliments. Cette dégradation expliquerait-elle le plus faible appétit des seniors ?
L’infection par le SARS-CoV-2 s’accompagne parfois d’une perte d’odorat. La bonne nouvelle ? Celui-ci devrait très probablement être de retour une fois l’infection terminée. Plus ou moins vite.
Il existait dans le temple de Jérusalem, dans l’Antiquité, une odeur du sacré, un mélange de parfums strictement réservés à Dieu, que l’on ne sentait que là et qui représentait sa divine présence.
La concentration du CO₂ dans l’océan affecte la manière dont les poissons détectent les prédateurs, leurs congénères ou la nourriture. Une menace pour des populations entières de poissons.
Un « nez » électronique s’est montré capable de reconnaître 17 maladies à partir de l’air exhalé par les patients. Mais la technique doit encore être standardisée.
Le nez est une porte d’entrée dans le cerveau pour les pathogènes. Mais notre organe olfactif peut aussi être une voie d’accès pour des médicaments traitant les maladies cérébrales.
Selon le type de microbes présents dans notre nez, nous n’apprécions pas les mêmes odeurs. Ceux-ci pourraient donc jouer un rôle dans nos choix alimentaires.
Humer est le subtil métier des « nez » parfumeurs, mais nous aurions tort de ne pas essayer. Pour notre plaisir et pour redonner aux odeurs un droit de cité. Deuxième article de la série olfaction.
Le musée du parfum a ouvert ses portes le 15 décembre à Paris. L'occasion de se demander : comment sentons-nous ? Sans être aussi affûté que celui du chien, notre nez procure d’infinies sensations.